Pour l’Institut national de statistiques qui publie son rapport annuel sur le pays, la classe ouvrière et la petite bourgeoise ne sont plus des catégories pertinentes.

Si la fin de l’Histoire est une question qui fait débat dans les rapports géopolitiques, l’Istat a proclamé la fin des classes sociales traditionnelles en Italie qui régissaient depuis des décennies les rapports économiques. Pour l’Institut national de statistiques qui publie son rapport annuel sur le pays, la classe ouvrière et la petite bourgeoise ne sont plus des catégories pertinentes.

Il préfère diviser la société en neuf groupes en se basant sur le revenu de chacun, son niveau d’étude ou encore sa citoyenneté et plus uniquement sur les professions exercées. Ces dernières ne disparaissent pas complètement néanmoins puisqu’elles restent des références incontournables. Il y a le groupe des familles d’employés et de retraités à revenus élevés, celui des familles d’ouvriers à la retraite aux revenus moyens, celui des familles à bas revenus avec des étrangers et celui des familles à bas revenus composées uniquement de citoyens italiens. Il y a également le groupe des « familles traditionnelles de province » avec les personnes âgées et les jeunes chômeurs.

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