Les errances de certains marketeurs ont eu aussi des conséquences heureuses. Le marketing a été repensé. Puisque le marketing des mass media, appelé « outbound marketing » ou marketing sortant, était en train d’échouer, le moment était venu d’opérer un virage à 180 degrés. L’outbound marketing a échoué : vous et moi, nous ne voyons presque plus les panneaux publicitaires sur les façades, les trottoirs, les bus, les métros… Et quand nous les remarquons, c’est pour constater leur caractère importun, intrusif, omniprésent jusqu’à l’écœurement.
 
84% des 25-34 ans ont quitté un site en raison
d’une publicité intrusive ou non-pertinente.
 
Et si, au lieu de chasser les prospects, on les laissait venir à soi ? Et si, au lieu de concevoir des jingles et des slogans, on donnait de l’information utile aux gens ? L’inbound marketing, marketing entrant ou d’attraction, commence par identifier un problème que peut avoir un client type (appelé également buyer persona) et s’efforce d’y apporter une solution. Il crée ensuite des contenus donnant des renseignements pertinents aux prospects afin de les faire venir à lui. Il récompense ses clients afin de construire une communauté de supporters qui pourront devenir des ambassadeurs de la marque.
L’inbound marketing préfère la vidéo explicative au spot publicitaire. Il fait appel à l’intellect, même s’il utilise le storytelling. Les histoires qu’il raconte sont des mises scènes vivantes. On délaisse les grosses ficelles de la pub. Il est volontiers minimaliste et peut faire l’économie des gros moyens. Et certaines entreprises qui ont adopté cette stratégie de communication ont obtenu jusqu’à plus de 451% de leads qualifiés, comme l’indique l’infographie chiffres et statistiques en inbound marketing du blog Comexplorer.com.
 
Le marketing est donc un domaine de connaissances fondamentalement neutre. Cependant, l’outbound marketing est plus propice à tomber dans des travers, que l’inbound marketing. Et c’est en développant ses bonnes pratiques que nous amèneront peut-être un changement de mentalité en France. S’il est encore difficile de concevoir des échanges gagnant-gagnant dans notre culture, l’idée fait son chemin.
 

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