Apple Pay soufflera sa première bougie en France cette année mais le nombre de banques partenaires reste encore marginal. Point de BNP, de Société Générale, Crédit Mutuel, Crédit Agricole ou de Banque Postale. La faute à des négociations qui trainent en longueur entre Apple et des banques qui s’offusquent des termes du contrat qu’on leur impose, explique Le Monde.

Le directeur d’un réseau bancaire toujours en discussion avec la Pomme la qualifie de « dernière société fermée dans le monde » au regard de « toutes sortes de clauses de confidentialité » et d’ajouter « et il faut qu’on les remercie. Ils ont le sentiment qu’ils nous apportent la civilisation et qu’ils vont nous apprendre le métier des paiements ».

Un banquier (la plupart sont cités anonymement) parle de « méthodes de brigands » parce qu’Apple s’immisce entre la banque du vendeur et celle de son client lorsqu’un paiement est réalisé. Apple réclame une fraction de la commission d’interchange qui circule entre les deux banques. Une commission dont le montant a déjà été atténué et finalement plafonné par Bruxelles.

Lors du lancement d’Apple Pay en France, Les Echos rapportaient qu’Apple prélevait une commission fixe de 5 centimes par transaction. Une banque perçoit en moyenne une rémunération de 10 centimes pour un achat de 50 euros ; sur de petites sommes, ce fixe d’Apple absorbe cette commission bancaire.

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