En France, les quotidiens Le Monde, Le Figaro, Les Echos, Libération, Le Parisien, La Croix, L’Equipe et L’Humanité, font partie des signataires de cette lettre. De même, en ce qui concerne les médias étrangers, que Der Spiegel, le Financial Times, Guardian Media group, Telegraph Media group, le groupe Prisa, ou encore la Gazzeta di Parma.

Ce projet en cours de discussion, appelé à remplacer l’actuelle directive « ePrivacy », permettrait à chaque internaute de décider dès sa première connexion, du niveau de protection qu’il souhaite pour l’ensemble des sites qu’il visitera par la suite. Il ne déciderait donc qu’une fois pour toutes d’accepter ou non les « cookies », ces fichiers invisibles qui se greffent sur un ordinateur pour capter des données personnelles, et non pas site par site.

« On casserait l’économie du Net »

Pour les éditeurs de presse, ce règlement menacerait tout bonnement de leur couper les vivres. Ce projet « prive les éditeurs de presse de la capacité d’informer chacun des lecteurs sur les raisons pour lesquelles leur consentement est sollicité, d’expliquer les avantages de contenus journalistiques et marketing personnalisés, et de rappeler l’importance de l’abonnement et de la publicité dans le modèle économique d’une presse de qualité », regrettent les 33 éditeurs signataires dans cette lettre ouverte.

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