Ces sites qui hébergent les boutiques en ligne de milliers de commerçants indépendants (du type Amazon, Cdiscount, Tmall…) peuvent être une option très intéressante pour exporter via le e-commerce. A condition d’accepter leurs contraintes… et un certain anonymat.

Et si la route vers l’e-commerce à l’international passait par les places de marché, ou marketplaces? Ces espaces dédiés sur des sites de vente en ligne, où sont hébergés les offres de commerçants indépendants, concentrent dans de nombreux pays une part très conséquente du shopping en ligne. C’est le cas de la France, où sur les 15 sites de e-commerce les plus consultés, 10 (Amazon, Cdiscount, Fnac…) ont une activité de place de marché. Mais aussi en Allemagne, ou encore en Chine, où les géants Tmall (Alibaba) et JD.com représentaient en 2016 plus de 80% du e-commerce business-to-consumer ! 

Lorsqu’il s’agit d’acheter auprès d’un marchand étranger, le rôle des marketplaces se renforce encore, notamment celles de dimension globale, tel Amazon ou eBay. En Allemagne, au Royaume-Uni, plus de la moitié des e-acheteurs transfrontaliers passent par l’un de ces deux sites. Côté vendeurs, “46% des commerçants français qui vendent à l’international utilisent des marketplaces (…), contre 22% seulement pour les transactions domestiques. Amazon occupe la première place, suivie par eBay et Cdiscount”, indiquait en 2016 une enquête Paypal/Ipsos. 

Sourced through Scoop.it from: lexpansion.lexpress.fr