1/ Détecter les licornes

Deux d’entre eux sont directement opérées par Station F. Avec son Founders Program, le campus a sélectionné 200 start-up en phase d’amorçage. Le taux de mortalité à ce stade frise les 90 %, mais c’est aussi le moment critique où l’on peut détecter les futurs champions. Pour s’assurer de la qualité du panel, Station F s’est appuyé sur une centaine d’entrepreneurs à succès en provenance de 21 pays, dont Bénédicte de Raphélis Soissan, fondatrice de Clustree : « Chacun d’entre nous a reçu 15 dossiers à analyser grâce à une vidéo de trois minutes et un dossier qui reprend les codes de ce que l’on peut faire pour les investisseurs en phase de levée de fonds. »

2/ Internationaliser l’écosystème

C’est l’une des premières ambitions de Station F : donner une dimension internationale à ce lieu qui bénéficie d’une notoriété grandissante jusque dans la Silicon Valley. La semaine dernière, Sam Altman, président du groupe Y Combinator, nous confiait : « Il y a plusieurs choses qui expliquent le succès de votre écosystème, dont Station F, je pense, un projet exceptionnel. » Concrètement, un certain nombre des start-up accueillies sur le campus seront étrangères, à l’image des 12 pépites sélectionnées par Numa et Google, qui vont opérer un programme pour soutenir celles qui souhaitent se lancer sur le marché hexagonal. Au total, le campus sera occupé par environ 20 % d’entreprises étrangères.

3/ Faire collaborer les grands groupes

Depuis un an, les partenariats se multiplient. Au lancement du projet, Station F annonçait un objectif de 10 et ils seront finalement 24 à son ouverture. Vente-privee y installe Impulse, son incubateur maison spécialisé dans la fashiontech. BNP Paribas et Plug and Play y opèrent un autre dédié aux fintech, tandis que Thales va aider des jeunes pousses dans la cybersécurité, et Ubisoft celles dans le gaming et le divertissement.

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