Et Facebook a déjà tout imaginé pour ses employés : des épiceries, des pharmacies et des commerces pour combler les plus de 11 600 mètres carrés de surface commerciale. Sans oublier des logements plus abordables, de nouvelles lignes de transports, des bureaux et des services nécessaires permettant la création d’une vie de quartier pérenne. Tout comme une vraie ville, «non contrôlée par Zuckerberg», ironise le site américain Mashable.

«Nous espérons contribuer de manière significative à l’offre de logements en construisant 1 500 unités sur le campus, dont 15 % proposés avec des taux inférieurs au marché», indique la firme dans un post. De l’immobilier sur le lieu de travail qui permettra aussi de fluidifier un trafic routier alors en pleine croissance. De quoi faciliter la vie des salariés mais aussi de «générer un éventail d’emplois». Une réorganisation qui rappelle le paternalisme industriel européen des XIXe et XXe siècles et les cités ouvrières françaises.

Dans le courant du mois de juillet, la société déposera auprès de la municipalité de son fief de Menlo Park les plans du projet, avant d’entamer les discussions avec «les représentants locaux et différents organismes». L’étude du «village» devrait prendre 2 ans. «La construction se déroulera ensuite par étape», détaille Facebook, avec d’abord l’épicerie, la vente au détail et les logements, puis les bureaux en 2021 et un but affiché de tout terminer d’ici 2023.

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