Depuis plusieurs années, la France se bat pour créer un écosystème de start-up puissant. Avec un certain succès, puisque la French Tech a fait émerger de belles pépites, telles que Critéo, Blablacar ou Vente-privée, et que les levées de fonds deviennent de plus en plus importantes. Emmanuel Macron, lui-même, s’est érigé en promoteur de la “start-up nation”, n’hésitant pas à chanter les louanges de l’esprit entrepreneurial et ses vertus libératrices sur nos existences.

La réalité est plus nuancée. De taille modeste, les jeunes pousses, quand elles n’échouent pas, finissent souvent dans l’escarcelle de grands groupes, étrangers la plupart du temps. Elles se montrent à première vue incapables de compenser le déclin français ni d’enrayer le chômage. Parfois aussi, la décontraction des dirigeants masque une certaine précarité des salariés. Quelle réalité se cache derrière l’univers mythique des start-up ?

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