« OK Google, où peut-on acheter ton enceinte connectée ? » Disponible en France ce jeudi, le haut-parleur intelligent du géant américain peut enfin répondre à la question : sur le site de la marque ou dans les magasins des réseaux Darty et Fnac.

Vendu 149 euros, ce petit cylindre, doté de deux micros pour reconnaître le mot-clef « OK Google » et répondre aux requêtes des utilisateurs, est le premier du genre à trouver le chemin des foyers français, un an après son lancement aux Etats-Unis.

Son grand concurrent, Amazon Echo, apparu en 2015, ne converse toujours pas dans la langue de Molière. La firme de Jeff Bezos, qui contrôle 71 % du marché, contre 24 % pour Google, selon une étude d’eMarketer de mai dernier, a rendu son produit accessible au Royaume-Uni et en Allemagne, mais n’a pas annoncé de date pour l’Hexagone. La firme de Mountain View lui brûle la politesse et étend simultanément la zone de disponibilité de son enceinte à quatre autres pays : Allemagne, Japon, Australie et Canada.

De nombreux concurrents

Premier sur la ligne de départ tricolore, Google n’aura pourtant pas la partie facile. D’abord parce que les concurrents sont nombreux à vouloir s’aligner sur le segment potentiellement juteux des enceintes intelligentes ( Gartner prévoit que le marché dépassera les 2 milliards de dollars en 2020).

Apple a récemment dévoilé son HomePod, qui sera commercialisé en fin d’année aux Etats-Unis. Harman Kardon, filiale de Samsung, lancera cet automne Invoke , une enceinte connectée reposant sur Cortana, l’intelligence artificielle développée par Microsoft. Côté asiatique, les candidats ne manquent pas, entre Xiaomi, JD.com, Alibaba, Baidu ou encore Huawei. Enfin – seul concurrent officiellement annoncé dans l’Hexagone -, l’assistant intelligent développé conjointement par les opérateurs Orange et Deutsche Telekom, baptisé « Djingo » , est attendu début 2018.

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