Google, Facebook, Airbnb ferment leurs portes aux comptes suprémacistes. Ceux-ci n’hésitent pas à créer leurs propres services parallèles sur le Net.

De plus en plus visible, l’extrême droite américaine, l’alt-right, est aussi en train de se constituer son propre écosystème sur Internet, alors qu’elle est bannie par les grandes plates-formes. Ces derniers jours, plusieurs suprémacistes ont en effet vu leur compte Twitter supprimé.

Avant la manifestation de Charlottesville , Airbnb avait aussi annulé des réservations de logements dans la région. La plate-forme avait alors indiqué qu’elle « demandait aux membres de sa communauté d’accepter les gens quelle que soit leur race, leur religion, leur nationalité, la couleur de leur peau, leurs handicaps, leur sexe, leurs orientations sexuelles ou leur âge » et que les prises de position des suprémacistes allaient donc à l’encontre de ses règles.

Les plates-formes prennent leurs distances

Même réaction chez l’hébergeur GoDaddy, qui a coupé les serveurs du site néo-nazi The Daily Stormer (référence explicite à l’organe de presse nazi Der Stürmer), après un article de ce dernier sur la victime de Charlottesville. Les auteurs du site se sont alors tournés vers Google… qui leur a aussi refusé l’accès à ses serveurs. Quant à Facebook, le réseau social a bloqué les publications renvoyant vers cet article.

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