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Inflation : l’eau Cristaline, nouvelle marque fétiche des Français

L'inflation n'a pas altéré le goût des Français. Le palmarès 2023 des produits de grande consommation les plus vendus dans les supermarchés, hypermarchés et autres « drives » qu'établit le panéliste Kantar fait encore la part belle aux grands classiques de l'alimentation : charcuterie, fromage et beurre. Herta, Fleury Michon et Président trustent depuis dix ans le haut du classement et se sont rangés respectivement aux première, troisième et quatrième places en 2023 selon l'étude Brand Footprint qui a interrogé 20.000 foyers sur 2.000 marques. Sans surprise, les marques les plus achetées sont alimentaires. Elles sont choisies par beaucoup de consommateurs et souvent, avec une prime aux labels qui proposent une large gamme, comme Herta qui s'étend du jambon à la pâte à pizza en passant par les lardons. Ainsi 86 % des Français achètent un produit Herta au moins une fois dans l'année. C'est 84 % pour le beurre ou le camembert Président. L'eau Cristaline est devenue la deuxième marque la plus vendue dans les supermarchés selon l'étude Brand Footprint de Kantar. « L'inflation (qui a atteint 20 % en deux ans) vient perturber les équilibres », notent toutefois les experts de Kantar, qui ne lisent pas la tendance dans le marc de café mais dans l'eau de source. « Le fait le plus marquant des résultats 2023 est l'entrée de Cristaline dans le haut du podium, sur la deuxième marche, dépassant le cap des 200 millions d'actes d'achats annuels, soulignent-ils. Les consommateurs ont été obligés de s'adapter et changer leurs habitudes de courses. Un contexte qui les a amenés à scruter davantage le prix. » LIRE AUSSI : La bouteille de Cristaline de 1,5 litre est vendue entre 0,19 et 0,22 euro, selon les enseignes. A titre de comparaison, Evian vend le même flacon à 0,66 euro l'unité. « La marque capitalise sur sa stratégie mise en place depuis plusieurs années : une eau présente dans un grand nombre de magasins et à un prix accessible », résume Gaëlle Le Floch, analyste en chef chez Kantar. Coca-Cola en hausse de 10 % Mais le prix n'assure pas seul de bonnes ventes. « Jouer la carte des moments festifs semble être une stratégie intéressante dans un contexte de crise, où les consommateurs ont besoin de réconfort », note Kantar. Coca-Cola le prouve avec sa cinquième place au classement Brand Footprint et un taux de pénétration dans les foyers de 70 %. La marque, comme Kinder (17e), permet de se faire plaisir sans dépenser trop. Ce succès montre que la filiale française de la firme d'Atlanta a eu raison d'assumer une hausse de prix de 10 % en 2023, malgré les récriminations des enseignes. L'étude de Kantar explique cependant que toutes les marques ne sont pas incontournables en période d'inflation. En 2022, sur les 2.000 étudiées, 42 % avaient gagné des ventes en volume. L'an passé, elles n'étaient plus que 35 %. « Repartir à la conquête des consommateurs va être clé en 2024 pour retrouver une croissance saine et durable », conclut Gaëlle Le Floch.

By |2024-04-20T22:24:34+00:00April 20th, 2024|Scoop.it|0 Comments

Comment la folie des « meme coins » embrase le marché crypto

Des chiens, des chats, avec des bonnets ou des casquettes. Elon Musk, des grenouilles ou Donald Trump. Les « memes » ne sont plus seulement des montages rigolos qu'on se partage sur Internet mais aussi de puissants outils de spéculation sur le marché crypto. Il s'en échange pour près de 7 milliards de dollars par jour et l'ensemble du marché des « meme coins » se valorise à près de 67 milliards de dollars, d'après CoinGecko. Ce véritable casino crypto repose sur l'espérance de multiplier par 100 ou par 1.000 son investissement, et de ne pas rater le prochain Dogecoin, ce shiba inu virtuel promu par Elon Musk et qui continue de figurer année après année, parmi les dix cryptos les plus valorisées du marché. Un gain de 1.312 % en moyenne Au premier trimestre 2024, les meme coins sont de très loin les jetons ayant enregistré les meilleurs rendements, avec un gain de 1.312 % en moyenne, d'après CoinGecko. Du moins pour l'infime minorité ayant survécu à l'anonymat et à une durée de vie de quelques heures en moyenne. Parmi les nouveaux jetons stars de ce nouveau cycle haussier, trois ont été lancés au seul mois de mars : BRETT, « book of meme » (BOME) et « cat in a dogs world » (MEW). BRETT a enregistré les rendements les plus élevés de 7.727,6 % à la fin du premier trimestre par rapport à son prix de lancement, suivi de Dogwifhat (WIF) qui a gagné 2.721,2 % depuis le début du trimestre après être devenu viral et avoir déclenché la folie actuelle des meme coins. A lui seul, ce meme coin représentant un chien coiffé d'un chapeau culmine à plus de 4 milliards de dollars. L'arrivée des géants de la gestion d'actifs, comme BlackRock, sur le marché avec l'approbation des ETF bitcoin au comptant en janvier aux Etats-Unis a sonné comme un signal fort de l'institutionnalisation du secteur crypto. Des centaines de milliards de dollars ont été drainés par Wall Street, et salués par un marché qui attendait ce signal depuis de longs mois pour célébrer l'entrée dans un nouveau cycle haussier. LIRE AUSSI : ENQUÊTE - Le business florissant des cryptos parodiques Avec le prix du bitcoin à un nouveau sommet, les investisseurs particuliers ne veulent pas rater le train en marche. Un train qui va vite. La valeur de l'ensemble des cryptos en circulation culmine à plus de 2.800 milliards de dollars, en hausse de 130 % sur un an. FOMO et cycle crypto De quoi déclencher le fameux « FOMO », cette peur de laisser passer l'opportunité de gagner beaucoup, qui pousse certains à investir à la hâte au risque de tout perdre. Surtout quand les particuliers sont nombreux à chercher des informations sur les réseaux sociaux, où se répandent les publications d'utilisateurs à la gloire de leur « wallet » (portefeuille) dont la valeur a été multipliée par 100 ou 1.000. Exit la « tokenomic » (l'étude des fondamentaux d'un jeton), ou la lecture attentive d'un « white paper » pour déceler le potentiel d'une crypto. Une simple publication sur X peut suffire à collecter des millions de dollars en quelques minutes, avec la promesse d'investir sur le prochain Dogecoin ou PepeTheFrog, le prochain « x1.000 ».

By |2024-04-20T22:22:39+00:00April 20th, 2024|Scoop.it|0 Comments

One Provence lance le 1er site de marketing territorial basé sur l’IA –

Lancée en octobre 2023, l’agence One Provence est le dernier né des programmes de marketing territorial. Pour faire rayonner la métropole Aix Marseille Provence et répondre aux questions des habitants comme des tourismes, elle a décidé de miser sur l’intelligence artificielle générative. Sur son site internet OneProvence.com, il est possible de poser des questions dans de nombreux domaines : foncier, sécurité, tourisme, éducation, administratif, etc. Le moteur de recherche boosté à l’IA se nourrit de 500 sources différentes (des sites considérés comme dignes de confiance, des blogs, des articles, des informations issues de l’écosystème de la métropole). Grâce au machine learning, l’IA va améliorer la qualité de ses réponses au fil des interactions avec les utilisateurs. Mais la machine n’est pas infaillible et One Provence précise qu’ « Une double vérification des informations clés est recommandée ». Un outil basé sur OpenAI Pour mettre au point le portail, l’agence a travaillé avec Atrioom, spécialisée dans le design thinking, l’agence de web design Levupp ainsi que FCB.ai, spécialisée dans l’intelligence artificielle. Six mois de développement ont été nécessaires. L’outil repose sur l’IA générative d’OpenAI. « Nous utilisons le modèle de langage d’OpenAI que nous avons configuré et personnalisé pour qu’il aille chercher les réponses dans les sources que nous avons définies », précise Olivier Roche, Directeur France de FCB.ai. L’IA a sa propre personnalité : « Elle est bienveillante, c’est comme avoir un ami à côté de soi », continue-t-il. Il ne s’agit pas d’un chatbot avec des réponses pré-enregistrées, mais bien d’un agent conversationnel. Un pari sur la technologie Lionel Flasseur, Directeur Général de One Provence, est conscient que l’agence de marketing territorial arrive bien après d’autres acteurs. Mais il le voit comme une force : « Nous allons utiliser cette jeunesse comme un atout en misant sur la rupture technologique », déclare-t-il. Selon lui, beaucoup de portails se contentent de renvoyer vers d’autres sites, ce qui n’est pas agréable pour l’internaute. « C’est une forme d’aberration, car les utilisateurs ont des questions diverses et variées. Il faut pouvoir y répondre de manière simple », continue-t-il. Le site de One Provence n’a pas vocation à être marchand. Il ne proposera donc pas la réservation sur la plateforme. « Notre vocation est d’être un facilitateur. Nous ne voulons pas créer un concurrent à d’autres acteurs du territoire », précise Lionel Flasseur. Le principal objectif de l’agence est que l’outil soit utilisé par le plus grand nombre afin qu’il s’améliore.

By |2024-04-20T20:31:11+00:00April 20th, 2024|Scoop.it|0 Comments

En quoi vivons-nous la 4e révolution touristique ? –

Avant de voir une 4e révolution touristique émerger, il a fallu passer par 3 révolutions selon Rémy Knafou, célèbre géographe et chercheur. La première est l’invention du tourisme au 18e siècle. La deuxième est la démocratisation du tourisme à partir des années 1950. Elles marquent sa massification. La troisième révolution voit quant à elle naître un nouveau monde touristique. La Chine a grandement influencé les pratiques touristiques depuis le début du 21e siècle. Désormais, la 4e révolution inverse la tendance du toujours plus. Elle est marquée par l’auto-régulation et par une volonté d’endiguer les flux dans l’intérêt du plus grand nombre. Dans ce contexte, l’itinérance douce prend de l’ampleur et montre la voie d’un tourisme plus responsable, reposant à la fois sur un nouveau rapport à la nature, sur un nouveau rapport à soi et aux autres. Le chercheur a expliqué sur la scène du WIT, qui se déroulait le 8 avril dernier au Touquet, que le terme « itinérance » existe depuis le 19e siècle. Il est retranscrit désormais dans les termes « tourisme durable » ou « slow tourisme ». L’ultra sieste du Mont Blanc, en opposition à l’ultra trail du Mont Blanc, invite la population à faire la sieste plutôt que la course. Elle questionne sur notre rapport à la compétition, à la domination de la nature, dans le cadre d’un évènement qui a longtemps été porté par la marque américaine North Face. Rémy Knafou donne également l’exemple des Jeux Olympiques dont la devise est « plus vite, plus haut, plus fort » depuis 2021. Un évènement qui peut aussi être considéré comme toujours plus polluant, toujours plus marketing. Ce modèle semble avoir atteint son paroxysme. L’itinérance douce au cœur de nouveaux comportements touristiques La mobilité douce n’est pas née aujourd’hui. Elle prend ses racines dans le Grand Tour, un long voyage en Europe effectué principalement par de jeunes hommes des plus hautes classes de la société européennes au 18e siècle, explique le chercheur. Elle a également été véhiculée par des récits de voyage de Beckford et Stevenson. L’exemple le plus parlant est le pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle. Aujourd’hui, seuls 12% des cheminants partent avec une démarche liée à la foi. Ils proviennent majoritairement de Paris et des départements du Rhône et de la Garonne. La majorité exerce des professions libérales et supérieures. En 2022, le pèlerinage a attiré plus de 400 000 personnes. C’est cent fois plus qu’il y a plusieurs dizaines d’années. Il y a un nouvel attrait pour ce genre de produits touristiques, tournés vers l’introspection et la connexion avec la nature. Les leviers du tourisme itinérant Selon Rémy Knafou, le tourisme itinérant représente un levier de croissance pour l’économie locale. En 2008, une étude révélait que 1€ investi dans l’aménagement des itinéraires touristiques générait 10€ de retombées. Le budget d’un touriste itinérant est de 15 à 20% supérieur qu’un client en séjour et il est évolutif. Cela est dû au fait qu’il ne prépare pas forcément son voyage à l’avance. Des principes sont néanmoins à respecter selon lui. Un produit doit être légitime avec l’histoire passée et future d’un lieu. Il ne doit pas être préjudiciable à la biodiversité. Il est important de se préoccuper de l’accès à l’itinérance douce. Enfin, chaque maillon doit prendre en compte un métier indispensable au bon fonctionnement du système global.

By |2024-04-20T20:30:52+00:00April 20th, 2024|Scoop.it|0 Comments

Selon le WTTC, l’industrie du Tourisme doit faire de l’IA une priorité stratégique –

Selon Accenture, cité dans le rapport de Microsoft et du World Travel & Tourism Council (WTTC), la transformation des entreprises avec l’IA se produit de manière plus rapide que la transition numérique. Un constat qui souligne l’importance pour les acteurs du Tourisme de s’approprier cette expertise pour ne pas rester à la traîne et risquer de voir des concurrents ou de nouveaux entrants se montrer plus compétitifs. Si les expérimentations vont bon train dans l’industrie du Tourisme, Accenture constate toutefois son retard par rapport à d’autres secteurs d’activité.  Le Tourisme doit faire de l’IA une priorité stratégique 5 conseils pour ne pas rester à la traîne dans la course au développement de l’IA. © WTTC & Microsoft Cela est principalement dû à un manque de main d’œuvre qualifiée, une infrastructure informatique non adaptée ou encore un positionnement réactif plutôt que proactif sur ce marché. Le rapport suggère ainsi de faire de l’IA une priorité stratégique pour l’ensemble de l’organisation, de recruter des talents qui ont une expertise dans le domaine, de réfléchir à une manière responsable de concevoir l’IA et de mener des développements en collaboration avec les parties prenantes de la chaîne de valeur du voyage. Les acteurs de l’aérien ouvrent la voie à l’utilisation de l’intelligence artificielle dans le secteur, comme l’illustrent les nombreux prototypes et cas d’usages qui voient le jour. Optimiser les opérations aéroportuaires des compagnies aériennes Pour optimiser ses capacités opérationnelles, American Airlines veut s’appuyer sur les performances de l’IA. En collaboration avec Microsoft Azure, le transporteur souhaite exploiter l’intelligence artificielle pour optimiser tous les aspects de ses activités, du tracking de bagages à la simulation des opérations aéroportuaires. A l’aéroport de Dallas, le programme de contrôle d’American Airlines construit sur le cloud Microsoft Azure fournit une analyse en temps réel des points de données, y compris les itinéraires et les horaires de vol. Auparavant, les décisions concernant les 136 portes d’embarquement d’American Airlines dans ce hub devaient être prises manuellement par les planificateurs des portes. L’utilisation de l’IA permet désormais au transporteur d’économiser une minute de roulage par vol, ce qui représente un gain de temps de plus de 10 heures par jour tout en permettant de réduire la consommation de kérosène. Il s’agit là d’un exemple de l’IA mise au service de l’efficacité opérationnelle des compagnies aériennes. Du service client au parcours voyageur De son côté, Lufthansa a d’abord choisi IBM pour intégrer l’intelligence artificielle à son service client ce qui a permis au transporteur de simplifier le traitement de plus de 100 000 requêtes client par an. Des résultats qui ont poussé Lufthansa à aller plus loin dans le domaine de l’intelligence artificielle en choisissant le cloud d’IBM pour moderniser sa plateforme de traitement des données. Une évolution qui permet au transporteur de prototyper de nouvelles solutions pour éviter les retards de vol, mieux prédire les heures d’embarquement et réduire les files d’attente à l’enregistrement. La flexibilité de son infrastructure Cloud permet à Lufthansa de mettre à l’échelle rapidement les expérimentations qui s’avèrent prometteuses au stade de prototype. L’IA peut-elle réduire les GES de l’aviation ? Si l’intelligence artificielle est capable de diriger plus efficacement les avions sur le tarmac des aéroports, elle est aussi susceptible d’identifier de nouvelles routes aériennes pour réduire l’empreinte environnementale de l’aérien. Le GIEC estime que les traînées de condensation, ces lignes blanches qui se forment parfois dans le ciel lors du passage d’un avion, sont responsables d’environ 35% des émissions de gaz à effet de serre de l’aviation.

By |2024-04-20T20:30:22+00:00April 20th, 2024|Scoop.it|0 Comments

Apple retire les applications WhatsApp et Threads en Chine

Apple a retiré WhatsApp et Threads de sa boutique d’applications en Chine à la demande des autorités, rapporte ce vendredi 19 avril l’agence Bloomberg qui cite le groupe américain Meta, propriétaire des deux programmes visés. La Chine surveille étroitement ses médias et son internet, soumis à une stricte réglementation et une censure des contenus qui présentent la politique de l’Etat sous un mauvais jour ou sont de nature à créer de l’agitation. Publicité De nombreux sites (Google, YouTube…), applications et réseaux sociaux étrangers (X, Instagram, Facebook…) sont ainsi inaccessibles sans outils informatiques comme des réseaux privés virtuels (VPN) permettant de contourner les blocages. A lire aussi Chronique  Les Gafam et la Chine, les deux maîtres de la révolution technologique ABONNÉ « L’administration chinoise du Cyberespace (CAC) a ordonné le retrait de ces applications en raison de préoccupations en matière de sécurité nationale », a indiqué Apple dans un communiqué, cité par l’agence d’information financière Bloomberg. « Nous sommes tenus de respecter les lois des pays dans lesquels nous sommes présents, même si nous ne sommes pas d’accord », a précisé Apple dans un communiqué, toujours selon Bloomberg. Apple n’avait pas répondu dans l’immédiat à une demande de commentaire de l’AFP. Aucun commentaire des autorités chinoises WhatsApp est une populaire application de messagerie instantanée, tandis que le réseau social Threads est un concurrent de X (ex-Twitter). Toutes deux appartiennent au groupe américain Meta, qui a renvoyé l’AFP vers Apple pour un commentaire.

By |2024-04-20T20:29:28+00:00April 20th, 2024|Scoop.it|0 Comments

« Halving » du bitcoin : le choc d’offre qui affole les marchés

Tous les quatre ans environ, le « halving » du bitcoin marque son entrée dans un nouveau cycle de rareté programmée. Près de 94 % des 21 millions de bitcoins prévus en circulation à l'horizon de 2140 ont déjà été émis, mais à un rythme décroissant. Pour leur travail de sécurisation du réseau et des transactions, les sociétés de « minage » ou « mineurs » reçoivent deux fois moins de bitcoins dès lors qu'un nouveau palier de 210.000 blocs traités est franchi. Selon la loi de l'offre et de la demande, cette contraction des émissions doit faire grimper le cours si la demande reste aussi forte ou plus élevée. Pour les gourous des cryptos, elle doit, à terme, ouvrir au bitcoin la porte d'une valorisation de 100.000 dollars cette année, contre un cours de 61.000 dollars ce vendredi. Pour l'instant, seuls trois halvings ont eu lieu depuis la création du bitcoin. Sur cet échantillon très limité, les experts de la cryptosphère constatent que le prix du bitcoin a progressé de 200 % à 1.000 % dans les douze mois qui ont suivi ces opérations. Mais aucune étude statistique n'établit que le halving était la cause principale de cette hausse. LIRE AUSSI : Comment le bitcoin organise sa pénurie Les traders parient sur la poursuite du super cycle du bitcoin Les résultats varient aussi selon les périodes retenues pour évaluer, ex-post, l'impact du halving. Dans le mois qui avait suivi celui du 28 novembre 2012, le bitcoin avait progressé de 8 %. Mais son envolée consécutive de 700 %, trois mois plus tard, n'a pas été provoquée par cette division, mais par la retentissante crise financière chypriote de 2013. Elle a constitué une publicité mondiale pour le bitcoin et son système monétaire alternatif, hors des banques et du secteur financier traditionnel, dont les fragilités et l'interconnexion sont réapparues lors de cette crise. Toutefois, la réduction de l'offre du bitcoin n'est pas non plus une assurance contre les krachs. Elle n'entraîne pas une baisse de la volatilité et des risques sur le marché des cryptos. ETF bitcoin La valeur de la reine des cryptoactifs va-t-elle rebondir dans les semaines qui viennent ? Le halving actuel « est déjà partiellement intégré dans le prix du bitcoin et nous n'anticipons pas de hausse significative dans son sillage », estime Marion Labouré, économiste à la Deutsche Bank. Historiquement, le bitcoin avait anticipé les trois premiers halvings en progressant de 5 % à 27 % dans les trente jours précédents. Mais cette année, il enregistre un repli de 5 % depuis la mi-mars, date de son record, à 73.750 dollars. Le marché peut se montrer sceptique sur un gain supplémentaire à court terme. Evaluer et isoler l'effet de la réduction de l'offre de bitcoin sur le cours est ainsi très difficile sur un cycle de halving. Celui-ci est en effet marqué par des bouleversements, des crises et des transformations structurelles du marché. C'est encore le cas cette fois-ci. « L'environnement a changé depuis le lancement cette année des ETF Bitcoin [les fonds cotés qui suivent l'évolution du cryptoactif, NDLR]. Ce sont les flux importants sur ces produits qui ont bien plus d'impact sur le bitcoin que ceux générés par les sociétés de minage », explique la société de recherche Glassnode. Entre le dernier halving, en mai 2020, et l'actuel, le cours du bitcoin a progressé de 590 %. A partir de 2020, les sociétés de minage recevaient, pour leur travail, 900 bitcoins par jour, qui, s'ils étaient cédés pour payer leurs factures (électricité, coûts) et générer des profits, représentaient une pression vendeuse de 29,7 millions de dollars. Les 450 bitcoins qui seront désormais récoltés après le halving de 2024 représentent un flux vendeur journalier du même ordre, de 28,4 millions de dollars. Et en quatre ans, les volumes du marché du bitcoin ont fortement progressé (comptant, dérivés…) et la liquidité s'est améliorée. Il est donc mieux à même de faire face à cette pression vendeuse. Le halving a ainsi perdu de son importance dans la dynamique des cours, désormais menée par Wall Street, le marché directeur du bitcoin.

By |2024-04-20T20:28:46+00:00April 20th, 2024|Scoop.it|0 Comments

Armani évoque pour la première fois une possible vente de son groupe

Les grands fauves peuvent s'incliner au crépuscule de leur existence. En Italie où la mode est la deuxième industrie et emploie directement ou indirectement des millions de personnes , Giorgio Armani, 89 ans, est le Gianni Agnelli de la mode, une gloire nationale qui jusqu'ici restait impassible. Aujourd'hui, il évoque le dilemme de sa succession. Le maître de la mode italienne a bâti un empire autour de la marque éponyme qu'il cofonda en 1975 avec son compagnon, l'architecte Sergio Galeotti, disparu en 1985. Les ventes de l'entreprise atteignent environ « 3 milliards d'euros en 2023 » estime Luca Solca, analyste chez Bernstein. En 2022, Armani a en outre communiqué un bénéfice opérationnel en hausse de 30 % à 202,5 millions d'euros. Jusqu'ici ce qui caractérisait le vétéran de la mode transalpine, virtuose du style chic et sophistiqué, était le sang-froid, et un commandement calme et l'obsession de défendre farouchement l'indépendance de son entreprise, symbole du luxe à l'italienne. Plusieurs successeurs La pépite pourrait-elle se muer en proie ? Armani a toujours été convoité mais avec peu d'illusions tant le dirigeant paraissait résolu à ne jamais vendre. Pour la première fois, interviewé par Bloomberg ce vendredi, il n'écarte plus l'option d'une reprise par un groupe de luxe. Comme d'autres maisons de luxe, la griffe est confrontée à un dilemme de succession. LIRE AUSSI : DECRYPTAGE- Comment le made in Italy résiste à la crise du prêt-à-porter Armani n'exclut plus une vente et n'écarte pas davantage l'option d'une IPO, une fois qu'il ne sera plus aux commandes de l'entreprise. « L'indépendance vis-à-vis des grands groupes pourrait encore être une valeur motrice pour le groupe Armani à l'avenir, mais je ne pense pas pouvoir exclure quoi que ce soit », a répondu Giorgio Armani dans un courrier adressé à l'agence Bloomberg. « Je n'envisage pas pour l'instant un rachat par un grand conglomérat du luxe » mais « je ne veux rien exclure a priori, car ce serait un comportement pas très entrepreneurial » a-t-il ajouté. C'est un inattendu retournement et la première question qui agite le secteur depuis cette annonce, est : qui sera le repreneur ? marque iconique et des licences Le modèle économique d'Armani se distingue par sa position unique de marque moderne de créateur entrepreneur et une entreprise restée pendant plus d'un demi-siècle indépendante. « L'identité est forte et unique » confirme un analyste. « Armani a peu de contrôle sur la distribution mais c'est une marque iconique qui a sa propre esthétique, des ventes en bonne progression postpandémie et du potentiel » remarque Luca Solca. Figure de la mode italienne, Giorgio Armani n'a jamais fait mystère d'une préférence nationale lorsqu'on l'interrogeait sur sa vision de luxe et de celle de ses concurrents. « Mais lorsqu'on refuse de choisir, on ne sait pas toujours par qui on va être avalé » nuance un familier de la marque dont la licence parfums est détenue par le groupe L'Oréal et dont les lignes de lunettes Giorgio Armani, Emporio Armani et Armani Exchange sont gérées depuis dix ans par Essilor Luxottica . Armani est assez fortement dépendante des licences. LIRE AUSSI : DECRYPTAGE- Grandes capitalisations, luxe, technologie, LVMH, ASML : un jeu régulier Sur l'éventuelle perspective d'une entrée en Bourse, Giorgio Armani admet « nous n'en avons pas encore discuté ». Andrea Camerana, son neveu, est membre du conseil d'administration ; ses nièces Roberta et Silvana travaillent pour la marque. En 2016, il a créé une fondation caritative vouée à détenir une participation non divulguée dans l'entreprise. L''héritage du neveu et des nièces se porte sur le reste de l'entreprise. Dans l'option d'un souhait de vente, chacun ne pourra être autorisé à céder sa participation qu'à la fondation. « Les grands groupes ont de plus en plus de marques historiques dans leur ligne de mire » observe Giorgio Armani dans l'entretien accordé à Bloomberg. LVMH (propriétaire de Les Echos) détient déjà Fendi, Bulgari ou Berluti. Kering dont la marque principale est l'italienne Gucci, détient depuis l'an passé 30 % de Valentino, détenue par un fonds qatari. Si un rachat « peut assurer la croissance d'une part, cela entraîne d'autre part un inévitable changement de valeurs et des bouleversements importants, y compris pour le style » estime le vétéran. LIRE AUSSI : RECIT-Kering : les ventes de Gucci devraient chuter de 20 %, l'action dévisse Luca Solca (Bernstein) estime que les groupes de luxe européens voire américains pourraient être candidats au rachat. Armani estime finalement que « la meilleure solution serait un groupe de personnes de confiance qui me sont proches et que j'ai choisies ». Hors la famille, nièces et neveu, un des dirigeants de la fondation compte plus que les autres, Leo Dell'Orco. Il a été un pilier de l'entreprise de mode pendant des années. S'associer à un rival ou prendre le chemin de la bourse, sont deux voix différentes. Notoirement discipliné, Giorgio Armani avait jusqu'ici regardé les dossiers ficelés par les banques d'investissement avec dédain. L'évocation du dilemme de la succession marque une étape pour l'entreprise valorisée plus de 8 milliards d'euros. L'industrie de la mode est « très différente de celle de mes débuts, alors j'imagine de multiples fonctions coordonnées pour ceux qui me succéderont » concède le grand fauve de la mode italienne.

By |2024-04-20T20:28:05+00:00April 20th, 2024|Scoop.it|0 Comments

Comment un avion Transavia s’est retrouvé sur les rails du métro parisien –

L’aéroport d’Orly est le premier hub parisien accessible en métro. Pour célébrer l’extension de la ligne 14 du métro parisien, Transavia et l’agence Marcel se sont tournés vers la réalité augmentée pour faire rouler un avion du transporteur dans une station de métro de la capitale. Une vidéo bluffante de réalisme qui surfe sur la tendance du FOOH ou Fake out of Home.  Un avion Transavia qui débarque dans une station de métro de la ligne 14 à la manière d’une rame de métro traditionnelle… Non, vous ne rêvez pas, il s’agit bel et bien d’une campagne marketing imaginée par l’agence Marcel pour le transporteur aérien à l’occasion de l’extension de la ligne 14 de métro parisienne qui relie désormais l’aéroport d’Orly. C’est la première fois qu’un aéroport parisien est accessible par l’intermédiaire d’une ligne de métro. Alors pour marquer le coup, Transavia et son partenaire marketing ont décidé de surfer sur la tendance du FOOH ou Fake out of Home. 

By |2024-04-20T20:27:02+00:00April 20th, 2024|Scoop.it|0 Comments

Google favorise les mobilités douces avec de nouvelles fonctionnalités –

Privilégier le train à l’avion, les transports en commun et la marche à la voiture personnelle, rendre les estimations des émissions des vols accessibles au plus grand nombre… Les dernières mises à jour de Google oeuvrent pour faire entrer les mobilités douces dans les habitudes des voyageurs et le quotidien de ses utilisateurs. Google Maps veut rendre les solutions de mobilité douce plus accessibles au quotidien. Que ce soit dans le cadre d’un trajet domicile-travail ou d’un voyage, de loisirs ou d’affaires, le service de mobilité de la société de Mountain View veut aider ses utilisateurs à privilégier des moyens de transports plus écologiques. Google Maps incite ses utilisateurs à privilégier les transports en commun et la marche pour leur trajet plutôt que le véhicule personnelle. © Google Maps Les dernières mises à jour de Maps et de son sa fonctionnalité Search permettent ainsi de proposer des itinéraires pratiques mettant en avant les transports en commun mais aussi la marche à pied. La société ne se contente pas de vouloir rendre les trajets du quotidien plus verts et indique également pousser des alternatives au transport aérien tout en fournissant davantage de données sur les estimations de l’empreinte carbone des vols en avion.  Des déploiements en Europe Les attentes des consommateurs en la matière sont-elles plus fortes en Europe ? En tout cas, c’est auprès de ce public que Google déploie ses nouvelles fonctionnalités. Dans les semaines à venir, Google Maps va mettre en avant des itinéraires combinant transports en commun et marche à pied lorsque ceux-ci s’avèrent similaires en durée à un trajet en voiture. Un service bientôt déployé dans seize villes du monde, dont 14 situées sur le continent européen.  Google fait remonter les options de voyages en train directement dans sa page de résultats. © Google Google annonce également faciliter la recherche de trajets longue distance en train auxquels elle ajoutera également les informations relatives à la prise en charge en bus. Par exemple, pour une requête « train de Boston à Philadelphie », le moteur de recherche est capable de renseigner les horaires et les prix des billets sur la page de résultats, ainsi que des liens pour effectuer la réservation. Une fonctionnalité déployée au sein de 38 pays dont la France. Une API pour le calcul des émissions de l’aviation Au cours des prochains mois, son service Google Flights doit intégrer les mêmes informations afin de permettre aux utilisateurs de systématiquement trouver l’option de voyage la plus écologique quel que soit leur point d’entrée. Le service de recherche de vols de Google affiche depuis 2023 les estimations d’émissions de GES de la majorité des vols grâce à son modèle TIM pour Travel Impact Model. Un service que Google souhaite rendre accessible au plus grand nombre par le biais d’une API. Celle-ci doit permettre aux développeurs d’afficher simplement l’empreinte environnementale d’un vol sur une application ou un site web. 

By |2024-04-20T20:26:44+00:00April 20th, 2024|Scoop.it|0 Comments