La conjonction du développement d’internet et des réseaux sociaux a ouvert l’ère de la conversation permanente. Plus que toute autre technologie le pilier de la révolution de la communication qui en découle est de la prise de parole des publics. Face à ce déferlement les marques doivent-elles se taire ? Ou plus précisément comment doivent-elles apprendre à entrer en conversation ? 

En 1999, David Weinberger  a embarqué une bande de marketeurs américains dans des échanges sur le thème de l’interactivité. Leurs échanges ont  engendré un manifeste proposant une centaine d’aphorismes. Intiutlé “The ClueTrain Manifesto” (le manifeste des évidences) cet ouvrage passe au crible les effets de la prise de pouvoir des publics par la conversation et par  l’échange. 

Le premier aphorisme de ce manifeste est “Les marchés sont des conversations”.
Et le sous-titre stipule : « ceux qui ne comprennent pas que ces conversations sont menées par des personnes humaines, impliquées, connectées et plus intelligentes du fait de leur capacité à échanger, passent à côté de leur meilleure chance ».
Il s’avère que les publics adorent la conversation. Ils se sont rués dessus avec frénésie et excès. Leur enthousiasme n’a pas molli depuis 15 ans.  De MSN à Facebook en passant par la panoplie complète des réseaux sociaux, les publics sont loin d’être repus de leur appétence pour l’échange. 

Au sein de cette demande pour des conversations informées, les marques ne peuvent plus se contenter de communiquer comme elles le faisaient depuis quarante ans en choisissant les sujets et en poussant les contenus qu’elles considèrent utiles à leur image.

Sourced through Scoop.it from: www.linkedin.com