Il y a une dizaine d’années, les blogs, et avec eux les premiers influenceurs, se sont multipliés sur Internet au moment où les consommateurs – sursollicités et déjà fatigués – ont découvert les logiciels permettant de bloquer les publicités en ligne.

Désormais, quand une vidéo McDonald ou Starbucks peine à atteindre les 100.000 vues de façon organique sur YouTube, le célèbre youtubeur suédois PewDiePie dépasse facilement les 20 millions. La raison d’un tel succès est simple : les internautes font confiance aux « gens », beaucoup moins à la publicité, comme le démontre  l’étude « Influencer marketing statistics » de TapInfluence-Altimeter publiée en juin 2016.

Les marques et leurs agences se sont vite aperçues de l’intérêt de cette confiance dans le cadre de leur communication. Pour assurer leur promotion, elles ont logiquement fait appel à ces influenceurs, qu’ils soient blogueurs, youtubeurs, instagramers ou snapchateurs.

Le concept : l’influenceur conseille à son réseau d’abonnés – en échange d’une rémunération – d’acheter un produit ou un service en publiant une photo ou une vidéo sur les réseaux sociaux. La technique est tellement habile qu’il est parfois difficile de savoir si ce « post » relève de la publicité ou de l’avis personnel.

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