Les unes après les autres, les capitales multiplient les mesures pour améliorer la qualité de l’air. L’achat de véhicules électriques est encouragé.

Croisera-t-on encore des voitures non électriques à Paris en 2030 ? La question se pose alors que la maire de la capitale a annoncé ce jeudi se fixer pour objectif la fin des véhicules à essence en 2030. Une première dans l’Hexagone.

Alors que la pollution de l’air, liée en partie à la circulation automobile, est  responsable de la mort de 500.000 personnes par an en Europe et que les principaux constructeurs automobiles se lancent à toute allure  dans la course à la voiture électrique , les grandes municipalités européennes ne sont pas en reste. Chacune leur tour, elles n’hésitent pas à annoncer des mesures draconiennes contre l’automobile, devançant parfois les objectifs fixés par les gouvernements.

De Paris à Madrid en passant par Oslo, tour d’horizon – non exhaustif – des mesures prises récemment contre les véhicules polluants.

1) Paris se fixe une « trajectoire »

Après la fin des voitures diesel, fixée en 2024, Paris  s’attaque aux voitures à essence en 2030. La proposition, qui sera débattue au Conseil de Paris en novembre, n’a pas manqué de faire réagir l’opposition à la maire socialiste, Anne Hidalgo. La municipalité s’est cependant empressée de préciser qu’il ne s’agissait pas d’une « interdiction » mais d’une « trajectoire » à suivre.

La Ville de Paris, qui a fait de la réduction du trafic routier une priorité, se veut pionnière en la matière en France. Début juillet, le ministre de l’Environnement Nicolas Hulot s’est engagé sur « la fin de la vente » des voitures thermiques (diesel et essence) d’ici à 2040 , citant l’exemple du constructeur Volvo, dont tous les véhicules seront  équipés d’un moteur électrique à partir de 2019 .

2) En Grande-Bretagne, Oxford tient la corde

Les débats sur la pollution de l’air et la circulation sont anciens à Londres, qui a mis en place un péage urbain en 2005. Elu en 2016, le maire, Sadiq Khan, a pris plusieurs mesures en faveur de l’environnement. A partir du 23 octobre, les véhicules polluants circulant dans le centre-ville aux heures de pointe devront s’acquitter  d’une taxe . La municipalité compte aller plus loin à partir d’avril 2019, dans le cadre du programme « The Ultra Low Emission Zone ».

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