2018, année de toutes les commémorations entre celles de la fin de la première Guerre Mondiale, de la Constitution de 1958, des événements de Mai 68 ou encore de la Coupe du Monde de Football de 1998 gagnée par l’équipe de France. Cependant, ce millésime est aussi tourné vers l’avenir avec dans le secteur économique, l’entrée en application du fameux Règlement européen sur la protection des données. Objet de maints articles notamment pour faire définitivement comprendre aux entreprises -petites ou grandes- que les données dont elles disposent ne sont pas ou plus leurs données (si un jour elles l’ont été !). Mais aussi pour les inciter et les guider pour anticiper et se mettre en conformité lors de leur transformation digitale. Faute de quoi, elles s’exposeront à une amende qui pourra atteindre jusqu’à 4% de leur CA ou 20 millions d’euros.
 
Toutefois, un argument autre que la sanction financière peut faire mouche -et bien mieux- auprès des récalcitrantes ou retardataires (freinées par des systèmes informatiques historiques fonctionnant en silos) encore très nombreuses -Gartner prédit déjà que plus de la moitié d’entre elles ne seront pas prêtes le jour J. Et cet argument de poids n’est autre que les attentes de leurs clients en matière de gestion de leurs données personnelles (nom, adresse, numéros de téléphone, achats effectués, pages web visitées, localisations en temps réel) et leurs réactions négatives si on n’accède pas à leurs requêtes qui, en plus, risquent d’être répétées. 82% ont, en effet, la ferme intention de faire valoir leurs nouveaux droits, de limiter voire de supprimer leurs informations stockées et utilisées par les entreprises, selon l’étude maison menée par Pegasystems Inc auprès de 7000 consommateurs issus de 7 pays européens (*).

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