Le régime s’est perdu dans l’impéritie et la corruption. Hugo Chávez avait offert une caricature du socialisme pour les nuls : distribuer ce qu’on ne produit pas.

La nationalisation brutale du pétrole et les harangues démagogiques contre les Yankees ont coupé le pays de l’expertise pétrolière et glacé l’investissement de la bourgeoisie locale. La mise en place d’une administration parallèle pour distribuer « au peuple » les bienfaits de l’or noir a désorganisé l’Etat et installé une corruption généralisée.
 
Nicolás Maduro, socialiste pour les encore-plus-nuls, a foncé dans l’impasse, distribué le peu qui restait à une fraction toujours plus réduite de la population, mis en armes une milice archi-corrompue et espéré se sauver par une répression féroce. Le pays qui dispose des plus grandes réserves mondiales d’or noir est tombé dans la misère absolue. Les pénuries touchent la nourriture, les médicaments et tous les objets de première nécessité.  L’inflation atteint 1 million de pour-cent , c’est dire si le peuple ne trouve plus rien, il est affamé, il fuit.

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