La reprise en mains se confirme chez WeWork. Après l’arrivée d’un nouveau duo à la tête de la société et la mise à l’écart partielle du  cofondateur Adam Neumann , le premier actionnaire, Softbank, qui détient un tiers du capital, pourrait devenir majoritaire. Selon le « Wall Street Journal », le groupe japonais aurait monté un plan de financement et pourrait injecter dans WeWork plusieurs milliards de dollars, via des obligations et une augmentation de sa participation. 

Ce plan apporterait une bouffée d’oxygène à la société de partage de bureaux, qui a besoin d’argent frais depuis le  report de son introduction en Bourse , qui aurait dû lui rapporter 3 milliards de dollars. Elle donnerait aussi les coudées franches à Softbank et son patron, Masayoshi Son, qui continue de croire au modèle WeWork, mais afficherait en coulisses son  mécontentement face à la gestion de la société . En étant actionnaire majoritaire, Softbank pourrait imposer ses vues et placer ses hommes, alors qu’il possède déjà deux sièges sur sept au conseil d’administration. Le cofondateur Adam Neumann, déjà écarté du poste de directeur général, a du souci à se faire…

Softbank place ses hommes
Masayoshi Son a confié à un homme de confiance, Marcelo Claure, un cadre de Softbank, le soin de travailler à un plan de développement des revenus, avec le  nouveau duo dirigeant , Artie Minson et Sebastian Gunningham. Claure a aussi passé en revue tous les contrats de location et les immeubles de WeWork, à travers le monde. Enfin, Softbank a engagé des juristes du cabinet Weil, Gotshal & Manges, spécialisés dans les restructurations financières.

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