Scandale sanitaire en vue pour WeWork ? Le géant américain du coworking, en difficulté financière  après le fiasco de son introduction en Bourse , a communiqué lundi soir sur la fermeture de 2.300 cabines téléphoniques au Canada et aux Etats-Unis, après la découverte d’une substance chimique potentiellement cancérigène.

Dans un mail envoyé à ses locataires, l’entreprise indique avoir été alertée par l’un d’entre eux, victime d’irritation aux niveaux des yeux. Après avoir examiné de plus près différentes cabines et relevé des niveaux élevés de formaldéhyde, WeWork a finalement décidé de fermer 1.600 d’entre elles réparties sur 223 sites nord-américains, et 700 autres en attendant le résultat de nouveaux tests.

WeWork : l’ère post-Adam Neumann a commencé

« La sécurité et le bien-être de nos membres sont notre priorité absolue et nous travaillons pour remédier à cette situation le plus rapidement possible », s’est expliqué WeWork dans un communiqué transmis à Reuters. Depuis 1987, l’agence américaine pour la protection de l’environnement (US EPA) classe le formaldéhyde comme cancérigène probable en cas d’exposition forte ou prolongée.

Problème de santé publique
La fermeture des cabines, dont se servent les membres pour passer leurs appels privés, était dès lors un enjeu de santé publique pour WeWork. Leur remplacement et la probable dépollution d’une partie de certains sites arrivent néanmoins au pire moment pour l’entreprise.

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