En 2035, le marché des taxis volants devrait représenter entre 35 et 40 milliards de dollars de revenus et plus de 60 villes pourraient proposer leurs services. Le nombre de véhicules en circulation est ainsi estimé entre 40 000 et 60 000. Les premiers véhicules pourraient être mis en vente dès 2021 et les premiers vols commerciaux sont annoncés pour 2023. De nombreux acteurs de la mobilité ont déjà annoncé leur intention de se lancer sur ce marché comme Rolls-Royce, Uber ou bien encore Air New Zealand.

Un système pas encore totalement au point

Mais avant que ce mode de transport vole au-dessus de nos têtes, l’autonomie des batteries devra être améliorée, les prix encadrés, les législations à jour et les systèmes de conduite homologués. Afin de réduire les coûts liés au développement des systèmes, plusieurs acteurs choisissent de s’associer à l’instar de Airbus, Volkswagen et le groupe RATP. Cependant, pour Yann Le Goff, rédacteur en chef de DéplacementsPros.com, le taxi volant est loin d’être arrivé à maturité et son usage pourrait être beaucoup plus restreint qu’annoncé : « Il y a plusieurs raisons pour lesquelles les taxis volants pourraient ne pas voir le jour. Tout d’abord les nuisances sonores qui sont une véritable problématique, l’autonomie des batteries et le temps de recharge associé pour chaque véhicule et la gestion du trafic aérien. A mon sens, le taxi volant aurait une utilité sur certaines routes mais je suis très dubitatif quant à son déploiement en milieu urbain ou sur les grands axes. En revanche, ce type de véhicule serait très utile pour le transport médical ou tout autre transport d’urgence ».

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