Pédaler, mais pas seulement
Le bon vieux vélo n’est pas remisé au placard, mais, ultra-connecté, bardé de nouvelles fonctionnalités et d’intelligence artificielle. La start-up française Wello, basée sur l’île de la Réunion, a présenté son tricycle cargo aux airs de mini voiture, avec panneaux solaires sur le toit. « Il prend le meilleur du vélo et de la voiture », a déclaré le cofondateur de l’entreprise, Arnaud Chéreau.

Autre tricycle cargo, celui de la start-up suédoise Cake. Tout-terrain à assistance électrique, il peut s’adapter aux besoins de son utilisateur, jusqu’au transport d’une planche de surf. « Vous pouvez aller au travail, récupérer vos courses, et ensuite prendre votre planche pour aller à la plage », a souligné le porte-parole de Cake, Garin Fons.

Plus simple, plus léger, le vélo à assistance électrique de la société chinoise Smacircle peut se glisser dans un sac à dos. « Si vous prenez un train pour aller au travail, vous pouvez l’utiliser pour le premier ou le dernier kilomètre de votre trajet », a déclaré Darren Pike, de Smacircle. Le vélo mesure seulement 53 cm de haut et pèse à peine plus de 10 kilos.

Rouler sur l’eau
Certains des concepts déployés au salon révisent de manière encore moins conventionnelle la manière de se déplacer. L’entreprise Ninebot Segway a ainsi dévoilé son S-Pod, un fauteuil-gyropode pouvant aller jusqu’à 39 km/h. « Nous cherchons de nouvelles solutions de mobilité urbaine », a expliqué la porte-parole de la société, Julie Tang.

La start-up néo-zélandaise Manta5 a quant à elle décidé d’explorer de nouveaux terrains de jeu avec un vélo sans roue permettant de pédaler à la surface de l’eau. « Notre fondateur a rêvé qu’il faisait du vélo, puis voyait des dauphins.  C’est comme ça que ça a commencé », a rapporté le porte-parole Louis Wilks.  Cette monture à assistance électrique munie de foils (ailes profilées) est « une nouvelle catégorie de sport nautique », silencieux et respectueux de l’environnement, a-t-il promis.

Survoler les foules
D’autres sociétés pensent que la meilleure solution face à un trafic saturé, c’est de le survoler. Aeronext a présenté un modèle réduit de sa « gondole volante », un moyen de transport individuel devant rester stable par tous temps grâce à une technologie appelée « gravité 4D ». Le directeur général de la société implantée au Japon et en Chine, Keisuke Toji, espère qu’un prototype sera prêt l’année prochaine, en vue d’une commercialisation.

Le sud-coréen Hyundai a lui annoncé qu’il allait commencer à produire à grande échelle des appareils volants pour Uber, qui entend lancer un réseau de taxis partagés aériens en 2023. De quoi sortir un peu plus les taxis volants du domaine de la science-fiction.

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