La fin des quadriréacteurs
En ajoutant à la liste des disparus l’Airbus A340, la crise a accéléré la fin des quadriréacteurs dans l’aviation commerciale et le passage de relais aux biréacteurs – 787, 777, A330 et A350 – qui avaient déjà largement pris le dessus avant la pandémie. La crise pourrait aussi accélérer d’autres tendances, telle que la montée en puissance des appareils de taille intermédiaire, autour de 300 sièges, comme les Boeing 787 et l’Airbus A350-900, au détriment des très gros porteurs de plus de 400 sièges comme les B777 et l’A350-1000. Ou encore l’arrivée des monocouloirs à long rayon d’action, comme l’A321 XLR et le B737-10, sur les lignes intercontinentales, au détriment des bicouloirs long-courriers.

Le système des « hubs » s’érode
Malgré la crise, la low cost européenne Wizz Air s’apprête ainsi à lancer, cet automne, des vols en A321 au départ d’Abu Dhabi vers cinq métropoles d’Europe centrale. Derrière cette évolution, c’est la prédominance des grandes plateformes de correspondance européennes comme Roissy-CDG qui pourrait être progressivement érodée, au profit des liaisons sans escale entre aéroports secondaires.

Mais aussi, par conséquent, la puissance des grandes compagnies de « hub », qui ont déjà bien du mal à maintenir leurs lignes régionales face à la pression des low cost. Là encore, la crise a également donné un grand coup de faux en accélérant la sortie de nombreux appareils régionaux et l’arrivée d’avions de nouvelle génération comme les A220 chez Air France .

Sourced through Scoop.it from: www.lesechos.fr