C’est peut-être déjà la fin de l’aventure d’Orange dans la banque. Un peu plus de trois ans après le lancement en grande pompe d’Orange Bank, l’opérateur télécoms serait prêt à en abandonner le contrôle.

« Nous n’avons pas monté ce projet pour devenir banquier, mais pour mesurer notre capacité d’innovation », a déclaré Stéphane Richard dans « Le Canard enchaîné », qui a révélé l’information mardi.

A l’origine, Orange cherchait un nouveau partenaire pour reprendre les 22 % du capital encore détenus par Groupama. C’est l’assureur qui avait cédé à l’opérateur télécoms 65 % du capital de sa filiale Groupama Banque pour constituer la banque mobile. « Groupama n’est pas dans un processus de cession à ce stade », indique-t-on dans l’entourage du groupe.

La banque d’affaires Barclays mandatée
Mais l’opérateur télécoms serait prêt à céder aussi une partie du capital qu’il détient afin de trouver un bon repreneur. Selon nos informations, il aurait mandaté la banque d’affaires Barclays dans cette optique. Alors que le processus démarre, des manifestations d’intérêt émanant de banques françaises, telles que BNP Paribas, Crédit Agricole ou encore Société Générale et l’espagnol Santander seraient évoquées. Interrogées, aucune des banques n’a réagi dans l’immédiat.

Comme le montrent les difficultés que rencontre HSBC avec sa filiale française, céder une banque en ce moment est toutefois compliqué. Des acteurs financiers du digital pourraient aussi être intéressés.

« Orange a entamé une réflexion pour trouver un nouveau partenaire et continuer ainsi à développer Orange Bank, indique une source bien informée. Le groupe n’en est pas au stade de la répartition du capital d’Orange Bank et est très fier du chemin parcouru en un peu plus de trois ans. »

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