Les banques centrales nationales et la Banque centrale européenne n’en sont généralement qu’au stade de l’étude des principes de l’euro numérique. La Banque de France (BdF) a dévoilé quelques expérimentations pour un euro 2.0 réservé aux banques. Il peut être destiné aux institutions financières comme les 1.700 banques qui utilisent actuellement le système Target 2, le système de paiement de l’Eurosystème.

Sept des neuf expérimentations (obligations souveraines, transfert d’argent à l’étranger, petites et moyennes valeurs…) ont été menées à leur terme, et deux se poursuivent. Dans chaque cas, autour de 500 transactions ont été menées sur des blockchains (registre infalsifiable des transactions) privées, accessibles à un nombre limité d’intervenants, ou publiques (Ethereum). Parfois, c’est la BdF qui valide les transactions mais cette centralisation est problématique si l’institution est victime de cyberattaque. Le secteur financier a besoin d’un système rapide, fiable et capable de traiter une masse considérable de transactions entre banques .

La BdF est par ailleurs soucieuse de limiter la future empreinte carbone de l’euro numérique en recourant à des blockchains les moins énergivores possibles.

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