En 2024 la France gagnera-t-elle la médaille d’or de la mobilité aérienne urbaine ? A l’occasion des Jeux Olympiques de Paris, la RATP, le groupe ADP et la région Ile-de-France projettent de relier l’aéroport de Roissy à quelques sites olympiques grâce à des taxis volants. L’enjeu est de profiter de la vitrine des JO pour lancer un service qui constituerait sans doute une première mondiale. Le pari est pourtant loin d’être gagné. Le secteur des aéronefs électriques à décollage vertical ou eVTOL (« electric vertical takeoff and landing ») est certes en pleine effervescence avec plus de 200 prototypes ou projets d’appareils plus ou moins aboutis. Et les géants comme Airbus , Boeing ou Embraer se sont aussi joints à la compétition. Bien peu ont pourtant volé.

L’objectif d’ADP et de la RATP est de positionner « l’Ile-de-France comme une référence sur le marché mondial de la mobilité aérienne urbaine ». La Région ayant d’ailleurs délégué le projet à Choose Paris Région, la structure chargée de l’attractivité économique. « Nous voulons montrer que les vols à basse altitude auront un rôle à jouer dans l’aviation sans émission de demain, qu’il s’agisse de relier un aéroport à un centre-ville, de transport logistique ou d’urgence médicale », explique Edward Arkwright, directeur général exécutif du groupe ADP. La RATP, ADP et la Région ont constitué un écosystème d’une trentaine d’entreprises, de start-up et de laboratoires et se sont dotés d’une zone de tests bientôt opérationnelle sur l’aérodrome de Pontoise.

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