Il pourra mouliner 1.000 milliards de paramètres différents et jusqu’à un exabyte de données, soit l’équivalent… de 36.000 ans de vidéo en haute définition. Meta (ex-Facebook) a levé le voile lundi sur le nouveau super-ordinateur qu’il construit depuis deux ans et qui deviendra, une fois terminé d’ici cet été, le plus rapide du monde, selon le groupe.

Avec une vitesse de calcul de 5 exaflops par seconde, le nouveau bébé de Facebook dépassera le super-ordinateur japonais Fugaku (0,4 exaflops), actuellement numéro un mondial, selon le classement de référence Top500.

L’AI Research SuperCluster (RSC) – c’est son nom – est très lié aux ambitions de Facebook dans le métavers. Le groupe de Mark Zuckerberg s’est donné cinq ans pour construire ce « nouvel Internet », peuplé d’avatars en 3D, censé faire disparaître les frontières entre le réel et le virtuel et créer de nouvelles expériences (comme danser dans le Web). Mais pour cela, Facebook a besoin d’élaborer et d’entraîner de nouveaux modèles d’intelligence artificielle (IA), sur des machines ayant les reins suffisamment solides.

Or jusqu’à présent, Facebook s’appuyait sur un premier super-ordinateur conçu… en 2017. Début 2020, alors que le monde entier basculait dans la pandémie de coronavirus et dans le télétravail, Facebook a donc lancé la construction d’un nouvel engin plus puissant. Les premières baies de stockage noires ont été installées, et la phase 1 du projet est désormais opérationnelle.

Lire l’article complet sur : www.lesechos.fr