En pratique, il s’agit d’un petit boîtier, légèrement plus large qu’une pièce de monnaie, doté de longs fils garnis d’électrodes. Pour l’insérer dans le cerveau des patients, il est nécessaire d’ouvrir leur crâne et d’y découper un trou de la taille de l’implant. Afin de faciliter cette opération, Neuralink a développé un robot chirurgical capable de fixer les fils à certaines parties du cerveau, en évitant les vaisseaux sanguins.

Vision et mobilité
Elon Musk a par ailleurs annoncé que la start-up avait commencé à travailler à deux autres produits. L’un permettrait à des personnes paralysées d’activer leurs muscles, grâce à des puces dans la colonne vertébrale. Et un deuxième, implanté dans l’oeil, permettrait de simuler la vision, « y compris pour des personnes qui sont nées aveugles. »

« Cela a l’air d’un miracle, mais nous sommes sûrs qu’il sera possible de restaurer le fonctionnement intégral du corps de quelqu’un dont la moelle épinière a été sectionnée », a affirmé le fondateur de Neuralink. Des ingénieurs de l’entreprise ont montré une vidéo d’un cochon qui pliait ou étendait la patte, apparemment à cause d’électrodes implantées dans sa cuisse.

Pas si révolutionnaire
Les progrès réalisés par Neuralink ne sont pas aussi révolutionnaires qu’ils ne le paraissent. Des expériences de ce type ont été réalisées dans des laboratoires depuis plusieurs dizaines d’années, rappelle l’agence Bloomberg. L’arrivée d’Elon Musk, auréolé de sa réputation d’entrepreneur de génie, a néanmoins convaincu davantage de fonds d’investir dans ce domaine.

Lire l’article complet sur : www.lesechos.fr