HOSPITALITY LAB & PRACTICE FOR BRANDS

Blog2017-10-23T13:43:48+00:00

GDPR : L’hospitalité des marques fait loi en Europe.

GDPR : L’hospitalité des marques fait loi en Europe.

En imposant aux marques de privilégier l’intérêt de leurs clients dans la gestion des données qu’elles détiennent, l’Europe fait de l’hospitalité le vecteur principal de leur croissance.

1. AUJOURD’HUI, LA CROISSANCE DES MARQUES PASSE PAR LA QUALITÉ DE LEUR RELATION CLIENTS.

Dans un monde digital, « Les Marchés sont des Conversations ».

Dès 1999, Doc Searls et ses co-auteurs avaient mis cette idée au coeur de leur “Clue Train Manifesto” (Manifeste des Evidences) (1), démontrant alors avec brio comment le développement du “capital relationnel” de la marque pouvait devenir le principal moteur de la croissance des entreprises.

L’arrivée des sites internet dans la fin des années 1990 avait eu en effet le mérite de faire prendre conscience qu’il pouvait se nouer une relation directe entre l’entreprise et ses clients, sans passer par un distributeur ; et que ces nouveaux liens produisaient énormément de données qu’il était probablement intéressant d’exploiter : ainsi, pour développer plus loin l’idée du “Clue Train”, lorsqu’il s’agit de générer une croissance durable des ventes et des profits, les meilleurs atouts de la marque sont sa légitimité à susciter des échanges autour de son coeur de métier (Conversation), son intelligence à les analyser (Curation), sa capacité à apporter des réponses adaptées aux besoins exprimés (Customization), et finalement son empathie relationnelle, propre à mettre le client en résonance avec la marque (Communion). Autant d’atouts qui précèdent dorénavant la simple « qualité des produits » mis au catalogue, autrefois le principal fer de lance des entreprises.
Une vision depuis partagée par Interbrand(2), qui dans sa publication annuelle du classement de la valeur des marques insiste sur le fait que “la croissance est la conséquence d’une stratégie claire et d’expériences exceptionnelles délivrées au consommateur”.
Voici donc venu le temps pour les marques soucieuses de croissance durable de passer un nouveau contrat relationnel avec leurs consommateurs, où l’achat et la livraison du produit n’est plus la fin mais le début de la relation : un contrat qui couvre d’abord l’usage, et l’expérience qui l’accompagne. Un contrat qui est aussi l’occasion de proposer de nouveaux moments de consommation, de nouveaux services, qui sont autant de chiffre d’affaires supplémentaire pour les marques. Mais un contrat relationnel d’abord fondé sur le respect de l’intérêt du client, notamment en matière d’utilisation de ses données.

 

2. GDPR : UNE RÉGLEMENTATION POUR SAISIR DE NOUVELLES OPPORTUNITÉS DE CROISSANCE.

Selon une étude récente de la Commission Européenne(3), 72% des Européens s’inquiètent en effet de laisser trop de données personnelles aux entreprises, souvent à leur insu, et surtout de ne pas en recevoir de réelle contrepartie. D’ailleurs, la connaissance plus précise du client semble ne faciliter en rien la capacité de l’entreprise à mieux cibler ses offres : selon tous les indicateurs(4), le taux d’ouverture des mails diminue alors que les désabonnements (opt-out) augmentent, ce qui fragilise largement la rentabilité des investissements lourds consentis dans le CRM.
La Commission souligne également que le marché en ligne est constitué à 57% d’échanges avec des opérateurs américains, alors que seulement 4% des échanges se font au travers d’opérateurs pan-européens. Elle estime que si les 100 plus grosses entreprises Européennes faisaient un usage judicieux de leurs données clients, le PNB Européen pourrait s’octroyer 1,9% de progression supplémentaire d’ici 2020, soit plus de 200 Milliard d’Euros de gain potentiel.
C’est avant tout à cette opportunité de croissance que la GDPR s’attaque : permettre une meilleure utilisation des données pour les entreprises grâce à un consentement avéré des consommateurs, favoriser les échanges intra-européens au sein d’un univers mieux sécurisé. Loin d’être une contrainte, la GDPR est une chance de développement de nouvelles sources de revenus pour les marques européennes : elle conduit à un modèle de croissance durable rendu possible par une approche choisie et non plus subie de la consommation. Avec la GDPR, les marques doivent négocier avec chacun de leurs clients un contrat relationnel : elles doivent se mettre à l’écoute, comprendre les besoins, proposer leurs services, et définir les modalités de la relation ; le tout dans la transparence ( accès aux données, droit de modification) qui établit la confiance, l’attachement. Les marques deviennent alors attachantes dans le bon sens du terme, et c’est de cet attachement que nait la croissance durable.
C’est à ce nouveau modèle relationnel qu’appellait lui-même Doc Searls dans son “Clue Train Manifesto” : il lui avait même trouvé un nom, la VRM (Vendor Relationship Management). Une approche basée sur le consentement avéré du client vis à vis de ses fournisseurs (vendeurs) avec un postulat simple : “un consommateur libre a plus de valeur qu’un consommateur captif – pour lui-même, pour les marques et pour l’économie en général”.
Encore faut-il s’entendre sur la définition du consommateur “libre”. Searls le définit en cinq points :
1. Il entre en relation avec les marques de manière indépendante et sans contrainte.
2. Il est le point d’intégration de sa propre donnée (c’est lui seul qui peut relier sa donnée à sa personne).
3. Il a le contrôle de la donnée qu’il génère et collecte. Il décide de ce qu’il veut partager, à qui et comment.
4. Il définit son propre niveau d’engagement avec les marques.
5. Il est libre d’exprimer ses exigences et ses intentions en dehors du contrôle de toute entreprise.
C’est ce consommateur “libre” que la GDPR souhaite aujourd’hui promouvoir, afin d’en faire le vecteur de croissance de l’économie.

3. L’HOSPITALITE DES MARQUES, PRINCIPAL VECTEUR DE LEUR PROPRE CROISSANCE.

Accueillir un consommateur “libre” est sans doute une perspective qui effraie bon nombre de marques, tant elle ont été construites sur la notion d’un marketing manipulateur et insidieux, capable d’influencer jusqu’aux émotions pour enfermer les clients dans un tunnel de vente dont la seule issue est l’achat du produit. Avec la GDPR, ce n’est plus le produit qu’il va falloir vendre, c’est la marque qui doit apprendre à se faire acheter. Et pour cela, il va falloir qu’elle se montre hospitalière vis à vis de ses clients : bienveillante, humaine et proche.
Le produit devient simplement la porte d’entrée à la marque, celui qui va forger les impressions de la première rencontre, et donc le début (et non la fin) de l’histoire. Le produit n’est plus qu’un prétexte, c’est la marque qui devient le réel support de l’expérience pour le consommateur : c’est d’ailleurs à elle qu’il va naturellement s’adresser s’il a besoin d’assistance ou s’il a simplement des remarques à formuler. À la marque de se montrer engageante, accueillante, généreuse et humaine pour fidéliser le consommateur au-delà du premier produit, et pour entretenir une relation proche, intime, qui permettra de continuer à vendre sans qu’il soit besoin de déployer la coûteuse armada publicitaire du premier jour : avoir une stratégie à long terme d’entretien de la relation, plutôt que de s’épuiser dans des efforts permanents de recrutement.
Autant le “tunnel de vente” était indifférencié et anonyme, donc étranger à toute notion d’hospitalité, autant le “cycle de décision d’achat” est personnalisé et fait appel à la relation humaine : c’est de la capacité de la marque à accueillir que dépend la fidélisation du client, et encore plus, sa propension à devenir activement promoteur vis à vis de ses pairs. Pour le dire différemment, c’est du niveau d’hospitalité de la marque que va découler l’amplitude de la réalisation du cycle d’achat, et donc le montant de la valeur créée.
Autant le “tunnel de vente” s’envisageait dans un temps le plus court possible, avec l’espoir de limiter la durée d’exposition nécessaire pour déclencher l’achat afin de réduire les coûts, autant le “cycle de décision d’achat” s’inscrit dans la durée la plus longue possible afin de maximiser les revenus. En se plaçant dans une notion de permanence, on met forcément en exergue la qualité de l’hospitalité, seule capable de générer de la pérennité dans la relation.
Plus le consommateur progresse avec la marque, plus la marque fait preuve de « disponibilité » vis à vis des demandes du consommateur, plus se crée la confiance dans la relation, le consommateur récupérant de plus en plus de valeur d’usage en retour de sa relation avec la marque, la marque obtenant de plus en plus de “permissions” qui lui permettent d’aller encore plus loin dans son service du consommateur.
C’est bien là le cercle vertueux de l’hospitalité des marques : un marketing “on demand” (inbound marketing), un marketing de l’échange, de la confiance, de la permission, du partage de la valeur, où les clients sont aussi des hôtes ; un marketing qui se définit d’abord par rapport au client pour qu’il puisse adopter lui-même la marque, la faire sienne et en devenir à son tour le porte-parole…
Alors que la GDPR fait des marques le gibier de consommateurs devenus madrés, l’hospitalité est la meilleure réponse pour faire de ces mêmes marques les plus désirables des proies : avec bienveillance, humanité et intimité. Assurant ainsi la pérennité de leur croissance.

4. QUELLES APPROCHES POUR LES MARQUES FACE A LA GDPR ?

Ce serait peine perdue pour les marques que de se contenter de « mettre en conformité » leur bases de données tout en espérant garder les mêmes pratiques relationnelles. Car la GDPR est d’abord une invitation à renverser ses pratiques relationnelles pour faire montre d’hospitalité vis à vis de ses clients ; et c’est ce renversement d’attitude qui est lui même porteur de croissance pour les marques. Avec la GDPR, l’hospitalité ouvre pour les marques de nouvelles perspectives de croissance.
Une étude publiée en Mai dernier par le gouvernement Britannique4 s’était alarmée sur le fait que seulement 30% des grandes entreprises du pays avaient commencé à prendre les mesures nécessaires à la mise en conformité de leurs pratiques d’utilisation des données, alors que la transcription dans la loi Britannique vient d’être réalisée en ce mois d’Août, et qu’elle survivra au Brexit. Les autres pays feront-ils preuve de la même insouciance, par rapport à une échéance qui dans la plupart des pays européens, a été fixée à Mai 2018 ?
La GDPR transforme radicalement la manière dont les entreprises utilisent les données. Il va falloir arrêter d’acheter des listes d’adresses, et même se débarasser des listes qu’on aura pu acheter auparavant. Contacter un client exigera d’avoir les permissions nécessaires, sauf à s’exposer à des amendes prévues pour atteindre jusqu’à 4% du chiffre d’affaires.
Il n’y aura donc pas d’échappatoires.
Mais n’est-ce pas justement l’opportunité d’une prise de conscience salutaire dans le futur de la relation client ? Quelle marque aujourd’hui a encore besoin d’avoir accès à des millions de noms dont simplement un infime pourcentage montre un intérêt pour ses propositions ? Ne vaudrait-il pas mieux établir une véritable relation avec moins de clients mais qui ont un véritabe intérêt à avoir un dialogue, un échange, une conversation avec la marque ?
N’est-il pas temps, tout simplement, que les marques apprennent à devenir hospitalières vis à vis de leurs clients ?
Et si la GDPR n’était qu’un manifeste pour l’hospitalité des marques ? Une manière de sauver les marques traditionnelles à l’heure du digital ? La dernière opportunité à saisir avant liquidation ou reprise par les acteurs de la nouvelle économie ?
En développant leur hospitalité pour se mettre en conformité avec la GDPR, ce n’est pas tant l’amende que les marques vont éviter, c’est leur futur qu’elle vont assurer.
Aucune raison d’attendre. Embrassons la GDPR en développant l’hospitalité des marques (5).

 

 

(1) Le Cluetrain Manifesto (Manifeste des évidences) est un texte rédigé par Rick Levine, Christopher Locke, Doc Searls, et David Weinberger. Il est d’abord diffusé sur le web en 1999 comme un ensemble de quatre-vingt-quinze thèses, puis est publié sous forme de livre en 2000 avec les thèses prolongées de sept essais. https://www.amazon.com/Cluetrain-Manifesto-End-Business-Usual/dp/0738204315
(2) Etude 2016 Interbrand : http://interbrand.com/best-brands/best-global-brands/2016/
(3) Etude de la Commission Européenne : https://ec.europa.eu/commission/publications/why-we-need-digital-single-market_en
(4) Citée par Tanya Joseph dans le magazine Marketing Week (UK) du 7 Août 2017, New data laws are a chance to reset customer relationships : https://www.marketingweek.com/2017/08/07/tanya-joseph-data-law/
(5) Cf, “Manifeste pour l’Hospitalité des Marques”, Georges-Edouard DIAS, Edition Netexplo : https://www.amazon.fr/dp/2954667230/

Comment Samsung Electronics a multiplié ses profits par dix

By |April 11th, 2024|Categories: Scoop.it|

Samsung Electronics a rallumé le rêve des « 100.000 wons ». En annonçant, ce vendredi, qu'il avait probablement multiplié par dix son bénéfice sur le premier trimestre de 2024, le géant sud-coréen de l'électronique a conforté les analystes qui anticipent une nouvelle phase de croissance du conglomérat, après des trimestres difficiles, et voient son action dépasser prochainement le plafond mythique des 100.000 wons à la Bourse de Séoul. En cette fin de semaine, le titre de la société évoluait autour des 85.000 wons. Selon des premières estimations, qui seront affinées et détaillées à la fin du mois, Samsung Electronics pense avoir généré un profit opérationnel de 6.600 milliards de wons (4,9 milliards de dollars) entre janvier et mars, soit une hausse de 931 % par rapport au même trimestre de l'année dernière. Son chiffre d'affaires a augmenté, dans le même temps, de 11,4 % pour atteindre 71.000 milliards de wons. Marasme du marché des semi-conducteurs S'il n'a jamais été dans le rouge, le conglomérat coréen avait vu, ces derniers trimestres, ses marges s'effondrer du fait des difficultés de sa division semi-conducteurs devenue, elle, déficitaire sur plusieurs mois. Il souffrait du marasme du marché des semi-conducteurs et particulièrement des tensions sur les prix des mémoires de types NAND et DRAM dont il est le plus grand fabricant au monde. LIRE AUSSI : DECRYPTAGE - Pourquoi le yen n'en finit plus de chuter Mais des ajustements de production et la percée du groupe sur le segment à très forte valeur ajoutée des mémoires à large bande passante (HBM), essentielles pour l'intelligence artificielle (IA), ont permis de regonfler sa profitabilité. Sa division semi-conducteurs recommence ainsi, pour la première fois depuis un an, à générer des bénéfices. « Un géant se réveille enfin après une longue hibernation », a résumé, dans une note à ses clients, consultée par le Nikkei, Lee Seung-woo, un analyste d'Eugene Investment & Securities.

Roaming (2/2) : comment l’eSIM facilite l’usage de la data en itinérance

By |April 11th, 2024|Categories: Scoop.it|

Profiter d’une meilleure connectivité en voyage Dans des zones où la tarification des données mobiles est élevée, la solution permet ainsi de bénéficier des services de son téléphone. “On a Google Maps pour se rendre à l’hôtel, on a Uber si besoin, on peut voir les reviews des restaurants, informer ses proches pour dire que tout va bien mais aussi accéder à ses mails ou à Slack”, énumère Eduardo Ronzano. Le tout, sans avoir besoin de se connecter au wifi de l’hôtel ou sans craindre de recevoir une facture téléphonique d’un montant exorbitant pour s’être connecté quelques minutes de connexion à internet. Qu’en est-il de la qualité de la connexion ? Les deux concurrents indiquent collaborer uniquement avec des opérateurs télécoms prioritaires sur le réseau pour assurer une une meilleure qualité de service. Plus de contrôle sur la consommation de la data  Une fois après avoir consommé la quantité de données prévus dans un forfait international, la plupart des opérateurs applique une facturation au compteur sur le surplus de data consommé. “SFR facture 13 200€ le Go de données en Thaïlande, lorsque vous avez épuisé votre forfait avec Kolet, vous pouvez payer 3,99€ pour un Go supplémentaire de données”, explique le CEO de la startup. Des tarifs attractifs et rendus possible chez Kolet grâce à un travail de négociations avec les opérateurs télécoms locaux, tandis que Revolut s’appuie sur l’infrastructure réseau de One Global, son partenaire télécom à l’international. > A lire aussi : Téléphonie : la fin programmée des frais d’itinérance entre le Canada, Les USA et 19 pays d’Amérique Latine En fonction des régions du monde dans lesquelles ils séjournent, les voyageurs paient le gigaoctet de données 8,99€ chez Kolet et 8€ chez Revolut au maximum. L’offre eSIM de la fintech couvre actuellement 100 pays dans le monde tandis que Kolet est déjà présente dans 130 pays au moment de rédiger ces lignes et prévoit d’intégrer 180 marchés d’ici juin 2024, ce qui correspond à la couverture internationale proposée par les principaux opérateurs télécoms. 

La BCE avance sur le projet d’euro numérique malgré les résistances en France

By |April 11th, 2024|Categories: Scoop.it|

Le projet d'euro numérique avance. Il est entré dans une phase de préparation, illustrant la détermination de la Banque centrale européenne (BCE) d'avancer sur ce sujet, malgré le scepticisme des établissements financiers , notamment en France. Le superviseur de la zone euro a lancé début janvier un appel d'offres pour trouver des prestataires de marché capables de développer la plateforme et l'infrastructure technique qui supporteraient l'euro numérique. Budget envisagé : jusqu'à 1,16 milliard d'euros. Au total, cinq lots ont été conçus pour la fourniture de composants électroniques pour la gestion de la fraude, la préparation d'un kit de développement logiciel, ou encore le développement d'alias pour éviter l'utilisation de numéros de comptes pour effectuer les transactions. Le plus gros du budget de cet appel d'offres est alloué à la confection de la solution permettant le paiement hors ligne. Une note salée Pour certains banquiers, la note semble particulièrement salée, surtout pour un projet dont ils peinent encore à être convaincus de l'utilité. « Ces montants n'incluent pas en outre toutes les prestations techniques et la fourniture de composants centraux essentiels et complexes comme le règlement des transactions ou la tenue centralisée des comptes en euro numérique », grince un bon connaisseur du sujet, qui s'étonne de ce niveau de dépenses « publiques ». LIRE AUSSI : Les banques centrales du monde entier sont lancées dans la course à la monnaie numérique INTERVIEW - « Nous ne voulons pas nous substituer aux dirigeants des banques », assure le superviseur Un autre appel à candidatures a été lancé il y a dix jours - non rémunéré - pour participer à différents groupes de travail, afin d'aider à élaborer les règles relatives au bon fonctionnement de l'euro numérique (expérience utilisateur, gestion des risques, certifications…). « La BCE continue d'avancer, en dépit des réticences d'une partie des banques », constate Rémi Amadei, spécialiste des services financiers chez Sia Partners. La France veut « réviser » le projet Le chantier de l'euro numérique divise au niveau européen. Si les établissements italiens et espagnols sont plutôt ouverts, leurs homologues allemands et français restent très sceptiques. Ces derniers persistent à voir dans cette initiative une forme de concurrence par rapport à leurs propres offres, avec un risque de fuite des dépôts des comptes bancaires vers les comptes en euros numériques. En début de mois, la Fédération bancaire française a appelé, lors d'une présentation faite à Bruxelles, à une « révision [du projet] afin de maintenir la capacité du secteur bancaire à financer l'économie ». LIRE AUSSI : Pièces frappées pour rien : une facture de 800.000 euros pour la Monnaie de Paris Crédit : les banques françaises s'attendent à des marges en hausse Les craintes des groupes bancaires tricolores, qui font partie des plus importants dans la zone euro, ont été en partie atténuées par la BCE . Ses responsables insistent depuis plusieurs semaines sur le fait que l'euro numérique sera davantage conçu comme un moyen de paiement, et que l'impact de son déploiement sur la stabilité financière sera étudié de près. Le calendrier avance « Si certaines banques voient toujours ce projet comme une charge supplémentaire, d'autres commencent à s'y préparer sérieusement. Il peut aussi y avoir un avantage compétitif à faire partie des premiers établissements disposés à accueillir cette nouvelle monnaie numérique », estime Rémi Amadei. Le calendrier avance en tout cas. Après la phase d'investigation menée entre 2021 et 2023, la BCE est entrée dans une première phase de préparation, démarrée en fin d'année dernière et qui doit se terminer dans dix-huit mois, avec la sélection des fournisseurs potentiels et diverses expérimentations. Le cadre législatif reste par ailleurs à être adopté, avant une potentielle mise en route de l'euro numérique en 2028 ou 2029. D'ici là, les échanges avec les banques se poursuivront.

VIDEO – Quel arrière-plan choisir pour vos entretiens en visio ?

By |April 11th, 2024|Categories: Scoop.it|

Verdict : un arrière-plan bibliothèque maximise vos chances de passer pour quelqu'un de sérieux. En deuxième position viennent les fonds d'écran comportant des plantes vertes - les plantes que vous avez gardées en vie témoignant de votre sens des responsabilités. LIRE AUSSI : Opinion | Télétravail : garder la liberté de s'organiser Près d'un cadre sur deux démissionnerait en cas de suppression du télétravail Pourquoi les femmes télétravaillent moins que les hommes Mais si vous détestez la lecture et la botanique, quel décor choisir ? Y a-t-il des images d'arrière-plan à éviter absolument sous peine de vous décrédibiliser ? Explications dans notre décryptage vidéo.

Usbek & Rica – La Silicon Valley s’empare de l’IA pour « communiquer » avec les animaux

By |April 11th, 2024|Categories: Scoop.it|

Pour comprendre la vision et les ambitions portées par l’Earth Species Project, il faut d’abord se pencher sur les personnalités qui ont lancé cet organisme singulier en 2017. Brit Selvitelle et Aza Raskin sont les représentants de la nouvelle génération d’entrepreneurs dans la Silicon Valley. Le premier est connu pour avoir fait partie de l’équipe fondatrice de Twitter. Le second bénéficie d’une notoriété encore plus grande dans le petit monde de la tech. D’abord parce qu’il est le fils de l’homme qui lança le premier Macintosh dans les années 1970. Ensuite parce qu’il a créé de nombreuses start-ups dans les années 2000. Et enfin car Aza Raskin a largement contribué à façonner nos usages numériques actuels, en créant le concept de scroll infini, adopté aujourd’hui par tous les réseaux sociaux. Mais depuis quelques années, Aza Raskin semble s’être éloigné de l’univers mercantile des Big Tech pour adopter une posture plus technocritique : il s’est excusé publiquement pour l’invention du scroll, a fait une apparition dans le documentaire Derrière nos écrans de fumée (2020) aux côtés d’un autre « repenti », Tristan Harris, s’est affublé d’une photo de profil où il enlace une poule, et communique presque exclusivement autour de son organisme à but non lucratif dédié à la protection de la nature : l’Earth Species Project.  Une trajectoire atypique pour un acteur central dans son milieu, qu’Olivier Alexandre a croisé au cours de sa vaste enquête sociologique en terre californienne ayant débouché sur la publication du livre La Tech, quand la Silicon Valley refait le monde (Seuil, 2023) : « Aza Raskin correspond à la figure du visionnaire dans la Silicon Valley, explique-t-il. C’est un homme qui parvient très bien à transformer des éléments abstraits en métaphores, en story-telling. Il est aussi capable, à partir d’un moment technologique déterminé, de se projeter à très long terme avec un arc narratif extrêmement construit. » IA inter-espèces Pour porter sa « vision » dans les médias, Aza Raskin s’appuie sur un story-telling bien rôdé : c’est en écoutant à la radio un reportage sur le langage des singes en 2013 qu’il aurait pris conscience de l’opportunité du machine learning pour nous aider à décoder le langage animal. Et l’essor de l’IA générative au cours des derniers mois semble lui avoir donné raison : en témoigne la prolifération de projets de recherche scientifique liés au monde animal qui annoncent aujourd’hui s’appuyer sur l’intelligence artificielle.  « Dans le monde de la recherche en 2024, on a tendance à utiliser le mot « intelligence artificielle » pour obtenir des financements », nuance Olivier Adam, chercheur bio-acousticien qui travaille sur les cris des cétacés depuis plus de vingt ans. « Après, ce qui est vrai, c’est que le machine learning nous permet d’analyser de plus grandes bases de données et de pouvoir se pencher sur des détails plus fins qu’auparavant, et ce serait dommage de se priver de ces outils. » « Tant qu’on n’aura pas vraiment compris le langage animalier, il n’y aura pas d’interaction, pas de réel échange » Olivier Adam, chercheur bio-acousticien Partager sur Twitter Partager sur Facebook C’est en proposant un soutien technique et financier à des chercheurs en échange de l’ouverture de leurs données que l’Earth Species Project avance sur le chemin du décodage du langage animal grâce à l’IA. L’organisme soutient ainsi une multitude de projets (portant sur des espèces aussi diverses que les corneilles, les baleines à bosse ou les dauphins) et annonce avoir noué plus de quarante partenariats avec des universités et des centres de recherche à travers le monde pour obtenir l’accès à leurs bases de données liées au comportement et au langage animalier. « On sélectionne les espèces que nous étudions en fonction de divers facteurs : le degré de sociabilité des espèces, mais aussi la quantité et la qualité des données disponibles, pour être certain que ces données puissent être utilisées pour entraîner les modèles d’apprentissage automatique », explique Jane Lawton, directrice de l’impact au sein de l’Earth Species Project. 

Cybersécurité : « L’IA est plus utile pour se défendre que pour attaquer », assure le patron de Mandiant (Google).

By |April 11th, 2024|Categories: Scoop.it|

L'IA est plus utile pour se défendre. Chez Mandiant, nos clients nous demandent d'éprouver leurs systèmes pour y trouver les failles. Lorsqu'ils ont de vieux systèmes anti-virus, nous savons comment les contourner. Mais si ce sont des technologiques qui apprennent ce que doit être le fonctionnement normal du système informatique et reconnaissent les opérations non conformes, nos équipes n'arrivent plus à s'infiltrer. En revanche, l'IA donne l'avantage aux attaquants dans les campagnes d'influence, c'est-à-dire les campagnes qui manipulent les coeurs et les esprits dans un pays, par exemple avec de fausses vidéos deepfake. A mon avis, il est beaucoup plus difficile de se défendre contre ça que de protéger un réseau informatique.

Quelles sont les 4 tendances dans l’hôtellerie selon Accor ? –

By |April 11th, 2024|Categories: Scoop.it|

Tendance n°1 : un nouveau lien avec les voyageurs et les salariés « Rester enfermé dans son resort, c’est fini », a lancé le Directeur général Accor Europe & Afrique du Nord. Désormais, 36% des voyageurs souhaitent se connecter davantage dans les cultures et les communautés locales qu’ils visitent en vacances (étude European Travel Trends 2024 d’Accor). Cela demande de repenser ce qu’est un hôtel, mais aussi de changer la manière dont sont recrutés les employés. Pendant le Covid, Accor a perdu près de 80% de ses salariés. « Certains sont revenus, d’autres ont découvert d’autres métiers. Désormais, nous ne recrutons plus en fonction des études, mais en fonction de leur motivation, de leur passion », explique-t-il. Certains d’entre eux ne travaillent que 3 jours par semaine dans un hôtel, en complément d’un autre job. Cette demande de flexibilité est nouvelle et les établissements ont dû s’adapter. Depuis 2022, le groupe organise des journées de recrutement sans CV. Les candidats ont quelques minutes ou quelques heures pour faire leur preuve et décrocher un contrat. Une manière de s’ouvrir à des profils plus variés. Tendance n°2 : les hôtels deviennent de vrais lieux de vie Selon Patrick Mendes, les hôtels sont devenus des hubs centraux dans les quartiers. Les clients n’y viennent plus seulement pour dormir, mais pour boire un verre au bar ou manger au restaurant. 17% d’entre eux choisissent un établissement pour son ambiance (étude European Travel Trends 2024 d’Accor). Dans ce sens, il observe une croissance des hôtels boutiques, qui mettent l’ambiance et la décoration en premier plan. Il en est de même dans la restauration avec le succès de groupe tel que Big Mama ou Paris Society. Chaque restaurant propose la même qualité d’expérience tout en étant unique. Le bleisure, mix d’un séjour business et loisir, a pris selon lui de l’importance depuis la crise sanitaire. Les voyageurs d’affaires choisissent davantage des établissements où leur famille pourra les rejoindre. Cela veut dire que les hôtels sont moins étiquetés « affaires » ou « loisirs ». Ils doivent proposés tous les services nécessaires aux deux typologies de clients. Les cafés se doivent de proposer un bon Wi-Fi pour laisser la possibilité aux clients de venir travailler 2h. C’est le succès des établissements The Hoxton selon Patrick Mendes. Ils changent totalement de typologies de clients en fonction de l’heure de la journée car ils ont su créer différentes ambiances et services. Tendance n°3 : le restaurant devient le cœur de l’hôtel Le Directeur général Accor Europe & Afrique observe que désormais, de plus en plus de restaurants connus s’installent dans les hôtels. C’est le cas du restaurant Frenchie à l’hôtel Regina à Biarritz et du restaurant Morimoto au Mondrian de Bordeaux. Le restaurant et le bar sont désormais des points d’entrée dans l’hôtel. « Dans certains établissements, on entre directement dans l’un ou l’autre et la réception est presque cachée, presque secondaire », a-t-il détaillé. A l’approche des Jeux olympiques, Patrick Mendes a invité les professionnels du secteur à organiser des évènements afin d’attirer un public non client de l’hôtel. Tendance n°4 : le développement durable Sept voyageurs sur dix (71 %) affirment que la durabilité est importante pour leurs décisions de voyage (étude European Travel Trends 2024 d’Accor). Pour répondre aux nouvelles attentes des consommateurs et réduire leur impact sur l’environnement, les hôteliers ont éliminé l’usage du plastique à usage unique, réduisent le gaspillage et leur impact carbone, note Patrick Mendes. De nouvelles solutions voient le jour comme celle de FullSoon qui utilise l’intelligence artificielle afin de réduire le gaspillage. En prenant plusieurs données en compte, la jeune société est capable de déterminer le nombre de couverts à une date donnée. Orbisk et Winnow proposent quant à eux un système d’analyse des assiettes afin de savoir quels plats ont eu du succès ou non. Toutes ces tendances forment ce que Patrick Mendes nomme « l’hôtellerie augmentée 

BlaBlaCar, l’adolescent enfin rentable de la French Tech

By |April 11th, 2024|Categories: Scoop.it|

En 2006, Frédéric Mazzella, Nicolas Brusson et Francis Nappez cofondaient BlaBlaCar, une plateforme de covoiturage qui a marqué l'histoire de la French Tech . Dix-huit ans plus tard, Nicolas Brusson est encore au volant et s'amuse à comparer sa start-up à un adolescent en phase de « post-puberté » qui n'a plus besoin de l'argent de poche des investisseurs pour poursuivre sa route. « Nous sommes entrés dans l'ère de la croissance profitable », commente le dirigeant et business angel actif. En 2023, BlaBlaCar a réalisé 253 millions d'euros de chiffre d'affaires, en hausse de 29 % sur un an. La société dit avoir atteint la rentabilité depuis 24 mois, sans donner davantage de détails financiers. Le rebond est spectaculaire pour une entreprise qui enregistrait 130 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2019, puis a subi un net ralentissement avec la pandémie de Covid-19, synonyme de chute du nombre de déplacements dans le monde. 80 millions de passagers en 2023 Mais c'est l'avantage des plateformes : elles s'adaptent à l'offre et à la demande et peuvent accélérer vite quand l'horizon s'éclaircit. En 2023, 80 millions de personnes sont montées à bord des voitures ou bus de BlaBlaCar (+23 %). Plus surprenant : le Brésil est devenu son premier marché pour le covoiturage en termes de trajets, devant la France ! LIRE AUSSI : BlaBlaCar a doublé ses revenus en 2022 Frédéric Mazzella livre les secrets du succès de BlaBlaCar Dans l'Hexagone, une activité a notamment décollé en 2023 : le covoiturage domicile travail. Un élan qui s'explique en particulier par le plan covoiturage du gouvernement, qui donne des ailes à tous les acteurs de ce secteur (Karos, Ecov, etc.) dont les clients sont les collectivités locales. La dynamique devrait se poursuivre. « Nous devrions réaliser 10 millions de trajets en 2024 » , estime Nicolas Brusson. Grâce à sa bonne santé financière, BlaBlaCar dispose de nouveaux outils pour se développer. La licorne annonce avoir obtenu une facilité de crédit de 100 millions d'euros auprès de grandes banques (BNP Paribas, Société Générale, Citibank, JP Morgan, HSBC, etc.). Consolider ses positions L'objectif : faire des acquisitions pour consolider ses positions. « Cela fait deux ans que nous avons des cibles en tête », rappelle Nicolas Brusson, sans préciser lesquelles. La chute des valorisations dans la tech devrait aider à faire de meilleures affaires. BlaBlaCar est habitué aux opérations de M&A : la licorne a avalé Ouibus, Busfor ou encore Klaxit ces dernières années. LIRE AUSSI : BlaBlaCar rachète Klaxit pour développer le covoiturage courte distance Train, autocars, covoiturage… vers un été record pour les transports longue distance BlablaCar, qui compte 800 salariés, n'est pas le seul poids lourd de la French Tech à utiliser l'arme du crédit. Mirakl a réalisé un montage du même montant en 2023 pour faire des acquisitions. « C'est un produit très flexible et non dilutif. Cela se prête bien à de la croissance inorganique », glisse Nicolas Brusson. Autre avantage : ce type de facilité permet de faire un achat en cash, et non par échange de titres. Il faudra tout de même être prudent car c'est bien connu : un ado avec trop d'argent en poche peut, parfois, faire des dépenses déraisonnables.

Vers une agriculture plus intensive ? Le projet de loi décrypté

By |April 11th, 2024|Categories: Scoop.it|

Maximisation de la production Conscient que l'agriculture française a perdu du terrain ces dernières années et que les importations ont progressé de manière importante sur certains segments - l'élevage et le maraîchage, par exemple -, le gouvernement est en mode reconquête. Pour les syndicats agricoles qui ont en grande partie inspiré la loi - le gouvernement ne s'en cache pas puisqu'il revendique d'avoir « été à l'écoute du terrain » -, cette souveraineté s'entend comme une maximisation de la production agricole, destinée à la fois à la consommation interne et aux exportations. Une vision qui a sous-tendu de manière constante le développement d'une agriculture productiviste pendant toute la seconde moitié du XXe siècle. LIRE AUSSI : Comment la France voit fondre sa souveraineté alimentaire DECRYPTAGE - Comment d'une loi le gouvernement espère relancer l'agriculture française « Dans cette définition, il n'est pas question de sécurité alimentaire ou d'autonomie de l'agriculture française, comme cela s'entend habituellement avec le terme de 'souveraineté' », analyse Aurélie Catallo, chercheuse à l'Iddri (Institut du développement durable et des relations internationales) et spécialiste des questions agricoles. Pour elle, cette expression « ne traite pas les vrais enjeux, comme notre dépendance aux engrais, par exemple. C'est une définition éminemment politique ». Décision du juge Au ministère de l'Agriculture, on insiste surtout sur le fait que « l'écrire dans la loi, c'est en faire un élément structurant des politiques publiques ». A priori, nul ne saurait s'en plaindre, de même que le fait de déclarer l'agriculture « d'intérêt général majeur ». « C'est une façon de reprioriser les enjeux agricoles et ça peut venir en appui d'une décision du juge administratif. A long terme, cela peut être significatif », détaille le cabinet du ministre de l'Agriculture. Sous ses airs très consensuels, cette expression fait craindre à certains que des décisions de justice ne viennent sous-estimer les impacts environnementaux de certains projets agricoles, comme l'extension d'un bâtiment d'élevage par exemple, jugés prioritaires sur une éventuelle pollution des eaux au regard de la souveraineté alimentaire. Une crainte balayée par l'avocat Arnaud Gossement, spécialiste du droit de l'environnement : « on est dans le symbolique, c'est un message purement politique qui n'aura pas d'autres conséquences que de frustrer un peu plus le monde agricole. Ce qui est le plus visé, c'est la dérogation pour espèce protégée. Cette dérogation est difficile à obtenir, si vous dites que c'est d'intérêt général majeur, ça peut accélérer ». Par ailleurs, fait remarquer le juriste, l'environnement a une place de choix dans notre hiérarchie des normes : la Charte de l'environnement a valeur constitutionnelle depuis qu'elle a été intégrée au bloc de constitutionnalité. Pas de logique punitive Avec ce projet de loi, le gouvernement a surtout voulu montrer qu'il était un « facilitateur » : « il s'agit d'accompagner, d'expliquer, mais pas d'être dans une logique punitive », insiste le cabinet de Marc Fesneau. D'où la révision du régime de sanctions pour certaines atteintes à l'environnement (dégradation d'un habitat naturel, par exemple), qui passera du pénal à l'administratif. D'où aussi la volonté d'accélérer les procédures de recours avec une « présomption d'urgence » en cas de contentieux autour de la construction d'une réserve d'eau, par exemple. LIRE AUSSI : INTERVIEW - « On ne peut plus installer des agriculteurs à l'aveugle », prévient Marc Fesneau Crise agricole : l'exécutif sur le qui-vive, à deux mois des élections européennes Là encore, les avis divergent : contournement du juge pour certains, pur effet d'annonces pour d'autres. « On peut toujours écrire dans la loi que tout doit être réglé dans dix mois ou un an, si vous n'avez pas de greffier et pas de personnel dans les tribunaux, ça n'avancera pas plus vite », regrette Arnaud Gossement, qui parle d'expérience.

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