Monthly Archives: May 2017

Les robots commencent à apprendre à d’autres robots

C-LEARN est la création de chercheurs du Computer Science and Artificial Intelligence Laboratory (CSAIL) du prestigieux Massachusetts Institute of Technology. Avec C-LEARN, tout un chacun – y compris celles et ceux qui n’ont aucune connaissance en informatique – peut apprendre à un robot à effectuer une tâche en lui donnant des règles simples et en lui faisant une seule démonstration de la tâche à accomplir. Le robot est alors immédiatement capable de transférer ce nouveau savoir à un autre robot et ce même si ce dernier est physiquement différent de son professeur. C-LEARN pourrait ainsi simplifier grandement le travail d’une usine qui utilise une grande variété de robots industriels…

By |2017-05-24T17:37:01+00:00May 24th, 2017|Scoop.it|0 Comments

Le paiement mobile chinois à l’assaut des Etats-Unis

En Chine, ils règnent en maître sur le gigantesque marché du paiement mobile. Les voilà désormais à la conquête des Etats-Unis. Depuis le début de l’année, les deux mastodontes chinois du secteur, Alipay et WeChat Pay, se livrent une bataille féroce sur le territoire américain. Leur cible : les vagues de touristes chinois se rendant chaque année en vacances dans le pays, soit 3 millions de personnes rien qu’en 2016. Pour les capter, Alipay (numéro 1 en Chine avec 450 millions d’utilisateurs actifs) a annoncé en début de semaine son arrivée dans la première économie mondiale, trois mois après son concurrent WeChat Pay. Grâce à un partenariat officialisé lundi 8 mai avec First Data Corp, un processeur de paiement américain coté à New York, Alipay pourra être utilisé dans 500 000 magasins à travers les Etats-Unis puis à terme, dans 4 millions de boutiques. WeChat Pay, de son côté, avait traversé le Pacifique en février, en s’associant avec Citcon, une start-up de la Silicon Valley. Cette jeune pousse lui a ouvert son carnet d’adresses pour l’implanter dans 200 emplacements, dont le Caesars Palace, célèbre hôtel-casino de Las Vegas. Cette course folle en dit long sur les ambitions internationales des deux Chinois, bien déterminés à promouvoir à l’étranger cette cashless economy qui fait déjà fureur en Chine.

By |2017-05-24T17:36:54+00:00May 24th, 2017|Scoop.it|0 Comments

Conforama entre au capital de Showroomprivé

Dans le monde de la distribution, les grandes manœuvres se suivent mais ne se ressemblent pas. La plate-forme d’e-commerce Showroomprivé a annoncé, vendredi 12 mai, l’entrée à son capital de Conforama, le spécialiste de l’ameublement, dans le giron du groupe sud-africain Steinhoff. Un nouveau modèle ? C’est la première fois que deux grands acteurs, l’un venant du e-commerce et l’autre de la vente traditionnelle en magasin, s’allient. Jusque-là des enseignes de la grande distribution avaient mis la main sur des entités de petite taille, à l’image du rachat de MonShowroom par Casino ou celui de Rue du Commerce par Carrefour. A l’autre bout du spectre, le mariage de la Fnac et Darty avait uni en 2016 deux vieilles icônes du commerce.

By |2017-05-24T17:36:46+00:00May 24th, 2017|Scoop.it|0 Comments

Le « data scientist », nouvelle coqueluche des recruteurs

Au royaume des données, le data scientist (« scientifique des données ») est roi. C’est le principal enseignement du deuxième baromètre LinkedIn pour « Le Monde Campus ». Le réseau social professionnel a scruté les données de ses 14 millions de membres français pour faire émerger les métiers les plus recherchés par les recruteurs et les profils les plus représentés sur sa plate-forme. Ces « scientifiques », qui exerçaient déjà le « métier le plus sexy du XXIe siècle » selon la Harvard Business Review en 2012, créent de la « connaissance » à partir de grands volumes de données et sont devenus indispensables à la transformation numérique des entreprises. Leurs compétences se situent à l’intersection de celles des mathématiciens, des informaticiens et des statisticiens, dont ils sont les héritiers. « C’est une tendance de fond qui existe depuis déjà trois ans et qui a vocation à perdurer. Le secteur pharmaceutique et la finance de marché étaient les premiers à exprimer une forte demande. Désormais, ce sont tous les secteurs industriels qui sont concernés », assure Fabienne Arata, directrice générale de LinkedIn France. Cet emballement est confirmé par l’Institut Mines-Télécom (IMT), qui interroge chaque année quatre-vingts entreprises du secteur des télécommunications sur leurs prévisions de recrutement. « Le métier est en tension partout, de la banque-assurance à l’audit-conseil, en passant par les grands groupes industriels classiques », confirme Bertrand Bonte, le directeur des formations de l’IMT. La rareté de ces profils fait aussi monter leur salaire. Les data scientists peuvent gagner, en début de carrière, entre 45 000 et 55 000 euros annuels, nettement au-dessus de la rémunération moyenne des ingénieurs en sortie d’école (environ 35 000 euros).

By |2017-05-24T17:36:40+00:00May 24th, 2017|Scoop.it|0 Comments

Emmanuel Macron : nouvelle politique numérique, à quoi faut-il s’attendre ?

c’est la promesse du mouvement En Marche (rebaptisé La République en marche pour la campagne des législatives), qui souhaite développer le numérique chez les TPE et PME. Parti du constat qu’encore trop peu de PME possèdent un site internet (1 sur 3 en France contre 87% en Allemagne), Emmanuel Macron souhaite remettre le numérique au centre des entreprises, que ce soit pour la communication ou pour une plateforme de vente. Pour cela, des aides et des formations sont à prévoir, pour que les entrepreneurs comme les salariés, acquièrent les compétences nécessaires. Pour cela, le programme prévoit un plan d’investissement de 5 milliards d’euros : un plan qui sera mis en place au niveau européen, sous réserve que les négociations aboutissent avec les autres pays-membres de l’Union européenne. Cela prendrait la forme d’un « marché unique du numérique », qui harmoniserait la réglementation numérique pour tous les pays de l’UE, et de mettre en place ce « fond capital-risque » de 5 milliards d’euros pour investir dans les start-ups. Concernant l’Europe justement, Emmanuel Macron souhaite un vrai plan d’ensemble, pour permettre à l’Europe de trouver sa place dans la mondialisation numérique et « défendre avec lucidité et souveraineté, comme le font les autres grandes puissances, nos intérêts économiques et industriels dans la mondialisation. » Ainsi, la nouvelle présidence espère renégocier le Privacy Shield d’ici 2018, ce cadre de protection des données entre l’UE et les Etats-Unis. Enfin, on trouve également le projet d’instaurer une « Agence européenne pour la confiance numérique » au nom de la régulation des grandes plateformes numériques (protection des données personnelles, loyauté de leur fonctionnement, etc.).

By |2017-05-24T17:36:35+00:00May 24th, 2017|Scoop.it|0 Comments

Gorgé veut mener la révolution des imprimantes 3D

L’histoire de Prodways raconte à sa manière le spectaculaire décollage de l’impression en trois dimensions, que les industriels préfèrent appeler « fabrication additive » : « Nos imprimantes ne sont pas des appareils presse-bouton, mais des machines très complexes », souligne le PDG Raphaël Gorgé devant l’une d’elles. Les produits y sont fabriqués en ajoutant de la matière, couche après couche. L’inverse de la méthode classique qui consiste à partir d’un bloc d’acier ou d’aluminium, puis à l’usiner, le sculpter, quitte à retirer parfois 90 % du volume. Pour la famille Gorgé, tout débute en 2013. Arnaud Montebourg, alors ministre du redressement productif, a été alerté sur la vente imminente d’une toute petite société d’impression 3D. Elle emploie une seule personne, son fondateur André-Luc Allanic, mais a mis au point une technologie prometteuse. Dommage que cette possible pépite passe entre des mains étrangères, non ? En quête d’un repreneur bleu-blanc-rouge, le ministre suggère aux Gorgé de se porter candidat, puisqu’ils disposent déjà d’un petit groupe industriel et semblent prêts à s’engager dans de nouveaux métiers. Une explosion du marché « C’est comme cela que nous sommes entrés dans ce nouveau monde, et que nous y avons investi au total une cinquantaine de millions d’euros », raconte M. Gorgé. Jolie diversification. De 100 000 euros, le chiffre d’affaires annuel est passé à 25 millions d’euros, et 248 personnes travaillent désormais chez Prodways. « Nous avons réussi en quatre ans ce que nos concurrents ont souvent mis une quinzaine d’années à réaliser : devenir un des dix acteurs significatifs du métier. »

By |2017-05-24T17:35:45+00:00May 24th, 2017|Scoop.it|0 Comments

Imprimer en 3D une peau artificielle pour les robots

PATCH. Une couche de base en silicone. Une deuxième mêlée à 75% d’argent pour les électrodes. Une troisième avec 68% d’argent pour le capteur. Encore du silicone pour l’isolant. Et tout cela par impression 3D. C’est la technique mise au point par des chercheurs de l’université du Minnesota aux Etats-Unis pour créer une peau artificielle dotée de capteurs afin de simuler le sens du toucher. En fait, cette peau, extensible jusqu’à trois fois la surface imprimée au départ, se résume à de petits patches qui tiennent sur le bout des doigts. Ils intègrent des matériaux électroniques souples coulés dans le silicone comme le montre la vidéo ci-dessous : Pour ce projet, les chercheurs ont conçu une imprimante 3D spéciale munie de 4 buses pour injecter quatre types de matériaux différents, les « encres » (« ink ») qui constituent les différentes couches de cette peau. L’idée première est de permettre à une machine, un robot, de capter divers signaux environnementaux comme la pression, la température ambiante mais aussi des données de santé comme le pouls. Car l’un des premiers usages évoqués par le chercheur en génie mécanique Michael McAlpine, qui a dirigé la recherche, concerne la médecine. Il imagine utiliser cette peau sur des robots chirurgiens en remplacement des caméras dont ceux-ci sont aujourd’hui dotés pour guider leurs actions. Mais les robots ne sont pas les seuls destinataires. L’imprimante mise au point par les chercheurs a aussi l’intéressante faculté de pouvoir imprimer à température ambiante. La texture du matériau lui permet d'épouser tout type de forme, de courbures, sans casser ni se déchirer; Elle peut donc s’appliquer directement sur un membre humain même si les chercheurs n’ont cependant testé leur système que sur une fausse main pour l'instant. Dans ces conditions, le matériau pourrait permettre à des soldats en opération d’être exposés à des armes chimiques et autres produits dangereux sans en subir les conséquences : leur peau artificielle les détecterait d’abord.

By |2017-05-24T17:30:50+00:00May 24th, 2017|Scoop.it|0 Comments

C’est fait, le papier parlant existe

En 2016, l'équipe de Nelson Sepulveda, spécialiste en génie électrique et en informatique à l'université du Michigan, présentait un nouveau matériau composite capable de produire de l'électricité quand il est comprimé. Le dispositif en question baptisé FENG (Nano-générateur ferro-électrique) est un film multicouche élaboré sur une base en silicone et composé de plusieurs feuillets de matériaux éco-compatibles (argent, polypropylène) enrichis en ions. En travaillant sur leur découverte, les scientifiques se sont rendus compte que le FENG pouvait non seulement convertir l'énergie mécanique en énergie électrique mais qu'il était assez sensible pour capter les vibrations sonores et les transformer aussi en électricité, ce qui est le principe du microphone. Cerise sur le gâteau : le FENG est bidirectionnel et peut également convertir l'énergie électrique en énergie mécanique et donc agir aussi comme un haut-parleur !

By |2017-05-24T17:19:42+00:00May 24th, 2017|Scoop.it|0 Comments

L’intelligence artificielle au secours de la colorisation de photos anciennes

A ses débuts, la photographie n'existait qu'en noir et blanc. Il est bien difficile d'imaginer les couleurs et leur éclat qui auraient été capturées à l'époque. Il existe aujourd'hui de nombreux outils de colorisation mais des chercheurs viennent de concevoir un système intelligent et très efficace dans ce domaine grâce à l'intelligence artificielle.

By |2017-05-24T17:19:35+00:00May 24th, 2017|Scoop.it|0 Comments

Chatbot ou robot conversationnel : l’intelligence artificielle investit la beauté, Sephora Lancome

Parce que nous sommes toujours plus sur notre mobile et voulons être conseillé, le robot conversationnel ou chatbot séduit les leaders de la beauté comme Sephora ou Lancôme. Depuis l’été dernier, cet assistant virtuel intelligent a envahi de nombreuses applications pour smartphone pour nous conseiller, discuter de nos attentes ou envies du moment, les analyser et nous proposer les services ou produits adaptés. Ainsi la messagerie Messenger de Facebook a accueilli 33 000 chatbots depuis cet été. Pour des marques de luxe également comme Jeager Le Coultre. Pour gagner en réactivité, mais aussi en proximité, les marques recourent à l’intelligence artificielle, aux algorithmes intégrant les centres d’intérêt et les attentes des consommateurs pour suggérer des réponses personnalisées at anytime, anywhere (quand on veut, où l’on veut). Les marques peuvent ainsi ajuster leurs messages et leurs offres en fonction du contexte et du moment, avec un haut degré de précision. Cela permet d’automatiser leur dialogue avec les consommateurs.

By |2017-05-24T17:19:29+00:00May 24th, 2017|Scoop.it|0 Comments