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SNCF Connect vous alerte si une place se libère dans un train complet

Qui ne s’est pas retrouvé face à des trains tous complets à l’approche des fêtes de fin d’année, le jour où l’on souhaitait partir ?  Ce désagrément sera sans doute de l’histoire ancienne grâce à la nouvelle option que la SNCF Connect vient d’ajouter sur son application mobile. Lors de la recherche d’un billet, si un train affiche complet, il est possible de cliquer sur « Si un billet est dispo, on vous prévient ». Ainsi, si une place se libère, vous serez informé. Il faut ensuite être rapide pour réserver son billet : vous aurez entre 10 minutes et deux heures, en fonction de la date du départ. Une fois ce délai passé, la place sera proposée à une autre personne dans la file d’attente.   Une fonctionnalité plutôt simple, mais qui devrait améliorer l’expérience des utilisateurs de l’application mobile. A noter que cette option n’est pas encore proposée sur le site Internet de SNCF Connect. « Cela pourrait évoluer en fonction des usages que nous constaterons sur cette nouvelle alerte », affirme SNCF Connect & Tech.

By |2023-12-01T16:51:18+00:00December 1st, 2023|Scoop.it|0 Comments

Il est désormais possible de discuter avec Van Gogh chez soi grâce à l’IA –

Présentée lors de l’édition 2023 de VivaTech, l’IA de Jumbo Mana permet de discuter avec Vincent Van Gogh, ou du moins son double numérique. Cette IA générative comportementale permet de faire renaître un personnage virtuellement en reproduisant son visage, sa voix et sa personnalité. Ce nouvel outil de médiation a également été mis à l’honneur au musée d’Orsay à travers une exposition baptisée « Van Gogh à Auvers-sur-Oise, les derniers mois » qui propose 4 créations numériques. D’ici 2024, cette technologie sera importée directement dans le domicile des détenteurs d’enceintes Alexa. Jumbo Mana et Amazon s’associent pour leur permettre de converser avec l’avatar de l’artiste à partir de toutes les enceintes compatibles. Une façon pour la startup française d’apporter cette expérience, actuellement au Musée d’Orsay, « au cœur des foyers français ».

By |2023-12-01T10:58:13+00:00December 1st, 2023|Scoop.it|0 Comments

Cryptomonnaies : Kayak signe un partenariat avec Travala –

Les voyageurs qui choisissent un hôtel Travala sur le site de Kayak seront redirigés vers le produit correspondant sur Travala.com afin de réserver. Un partenariat qui permet à l’agence de voyage créée en 2017 de gagner en visibilité. Cette dernière propose des réservations sur plus de 600 compagnies aériennes dans le monde, ainsi que plus de 2 millions de propriétés et 400 000 activités dans 230 pays. Environ 80 % des réservations sur la plateforme sont payées avec plus de 90 cryptomonnaies différentes, même si les méthodes de paiement traditionnelles, telles que les cartes de crédit, sont acceptées. Travala.com s’est démarquée ces dernières années grâce à cette forme de paiement alternative. En 2020, l’agence signait déjà un partenariat avec Expedia. « En combinant la commodité des puissantes capacités de recherche de Kayak avec l’éthique crypto-compatible de Travala.com, nous faciliterons la planification pour ceux qui recherchent une forme alternative de paiement », a déclaré Paul Jacobs, directeur général et vice-président de Kayak pour l’Amérique du Nord.

By |2023-12-01T10:58:02+00:00December 1st, 2023|Scoop.it|0 Comments

Flying Whales, le Français qui veut relancer le transport par dirigeable

Un grand écran en face. Deux sur les côtés, à l'oblique. Un autre sous les pieds… Depuis le poste de pilotage du simulateur du LCA60T, le futur dirigeable rigide de Flying Whales, le champ de vision est bluffant. On se croirait vraiment suspendu dans le ciel. Lorsqu'on pousse sur la manette des gaz qui actionne les 32 moteurs électriques à hélice alimentés par quatre turboréacteurs de 1 mégawatt chacun, l'appareil tarde à réagir. Il faut attendre une quinzaine de secondes avant que le paysage ne commence à défiler. Signe que cette « baleine volante » de 200 m de long pour 50 m de diamètre s'est mise en mouvement. « Cet été, les autorités de certification nous ont fait simuler une perte de contrôle, raconte le technicien chargé de la mise au point du simulateur. Nous devions réussir à nous poser au sol en disposant juste d'une heure d'autonomie de batterie. Ce crash test nous a notamment fait prendre conscience qu'il fallait augmenter la vitesse de déballastage de l'hélium qui permet à l'engin de redescendre. » Des ajustements de ce type, il y en aura probablement d'autres avant que l'appareil ne soit homologué. Mais le programme est désormais bien calé. Accident de parcours En témoigne notamment la présence au capital d'actionnaires de référence comme Bouygues, ADP, Air Liquide, Société Générale mais aussi les Etats français, canadien et, depuis peu, australien. « A ce stade, plus rien ne peut nous arrêter », affirmait il y a trois mois, lors d'un premier rendez-vous, Sébastien Bougon, président fondateur de Flying Whales. « Le financement est acquiset la certification de l'ingénierie quasiment terminée. Nous pourrions tout au plus être retardés dans notre calendrier par des tracasseries administratives. » Il ne croyait pas si bien dire ! Mi-octobre l'Inspection générale de l'environnement et du développement Durable (Igedd) rendait un avis défavorable à la construction de l'usine de fabrication du premier démonstrateur, prévue à Laruscade près de Bordeaux, sur un site de 70 hectares. Argument avancé :  « le très fort impact sur le patrimoine naturel régional ». Un revers qui n'inquiète pas outre mesure l'entrepreneur.  « Nous allons très vite représenter un dossier enrichi avec notamment un programme de compensation de 300 hectares » , confie-t-il aujourd'hui. L'avis de cette autorité environnementale n'est d'ailleurs que consultatif. Au final c'est le préfet qui décide. Le programme, soutenu par l'Etat français, doit déboucher sur la création d'au moins 300 emplois directs ! Et favoriser l'émergence d'un champion national proposant une solution de transport décarboné. Cet événement, qui ne devrait être qu'un accident de parcours, va tout de même faire perdre à Flying Whales au moins six mois sur son calendrier. LE simulateur de vol du futur dirigeable rigide de Flying Whales, dans les locaux de l'entreprise à Suresnes.Simone Perolari Pour Les Echos Week-End Si l'obstacle est franchi, la construction de l'usine devrait démarrer l'an prochain. A moyen terme, l'entreprise vise une flotte de 160 appareils, avec deux sites de construction supplémentaires au Québec et en Australie. Les essais en vol du démonstrateur sont prévus pour 2026. Et, une fois la certification obtenue, l'activité pourrait commencer en 2027.

By |2023-12-01T10:08:46+00:00December 1st, 2023|Scoop.it|0 Comments

Elon Musk Just Told Advertisers, ‘Go Fuck Yourself’

Musk, speaking Wednesday night at the New York Times’ DealBook Summit, said that advertisers with concerns about his conduct should stop spending on the platform, which has historically been dependent on ad revenue. “Don’t advertise,” Musk said in response to a question about X’s recent problems. “If someone is going to try and blackmail me with advertising? Blackmail me with money? Go fuck yourself. Go fuck yourself. Is that clear? Hey Bob, if you’re in the audience. That’s how I feel, don’t advertise.” Musk was referring to Bob Iger, CEO of Disney, which is among the brands that paused advertising on X this month in response to Musk’s recent actions. Iger spoke at the New York Times event earlier in the day and declined to comment on whether his company would resume advertising on X. “By him taking the position he took, we felt that the association with that position, and Elon Musk and X, was not a positive one for us,” Iger said. Musk probably needs Iger’s ad spending more than Disney needs X. The multinational entertainment and theme park giant is valued at nearly $170 billion. When Musk took over Twitter in 2022, he took the company private, masking its financials, but in October of this year, X employees were awarded stock grants at a valuation of $45 per share, valuing the company at $19 billion—less than half of what Musk paid for the platform a year ago. X’s advertising crisis was set in motion on November 15 when user @breakingbaht posted that Jewish communities have been “pushing the exact kind of dialectical hatred against whites that they claim to want people to stop using against them.” Musk publicly replied, “You have spoken the actual truth,” a response widely seen as lending support to the “great replacement” conspiracy theory popular among right-wing extremists. Speaking Wednesday at the New York Times event, Musk said that post was “one of the most foolish if not the most foolish thing I’ve ever done on the platform.” Earlier this week he traveled to Israel and met with Isaac Herzog, the country’s president, and prime minister Benjamin Netanyahu. Speaking to Musk, Herzog said social media, “including some you lead, harbor so much of the age-old disease of antisemitism.”

By |2023-12-01T08:40:21+00:00December 1st, 2023|Scoop.it|0 Comments

Tesla’s Cybertruck Is Here and It Costs $61,000

Two years after Tesla was due to deliver its first electric trucks, the Cybertruck is really, truly here—and the base model costs $61,000. That’s about $21,000 more than CEO Elon Musk promised when the Cybertruck was first introduced four years ago. And that cheapest model won’t be available until 2025. Want one of these one-of-a-kind vehicles for your own? Deliveries to reservation holders started onstage at the Austin, Texas, event today, with Musk himself doing the honors. Tesla’s webpages say that two other versions of the Cybertruck, an all-wheel drive model (estimated at $80,000) and a “Cyberbeast” premium model (estimated at $100,000), will be available next year.

By |2023-12-01T08:39:47+00:00December 1st, 2023|Scoop.it|0 Comments

A Life-Extension Drug for Big Dogs Is Getting Closer to Reality

“Big dog owners want more time with their dogs,” says Loyal CEO Celine Halioua. “It’s really heartbreaking to people that they don’t live that long.” She argues that the wide variety in dog sizes isn’t natural, but a result of selective breeding by humans to create dogs with certain physical traits or that can perform specific tasks. On average, mixed-breed dogs live longer than their purebred counterparts. So far, the FDA has not approved any drugs to expand the lifespan of animals—or humans, for that matter. “This is completely novel,” says Linda Rhodes, former CEO of pet biotech company Aratana Therapeutics and a consultant for Loyal. It’s difficult to study life-extension drugs in people, she says, because humans live relatively longer lives than other species. But starting with dogs—and the breeds with the shortest lives—could yield important clues. “The implication for other species, including humans, is pretty profound,” she says. Loyal’s experimental drug is an injection designed to be given every three to six months by a veterinarian. The drug is meant to lower levels of a hormone called IGF-1, which is involved in growth and metabolism and has been linked to dog size. Large dogs have a genetic variant that leads to high levels of IGF-1 and small dogs have a different variant that results in lower levels. Inhibiting this hormone has been shown to increase lifespan in worms, flies, and rodents. In humans, both very high and very low levels increase mortality risk, while a midrange is associated with the lowest mortality. MOST POPULAR GEAR 31 Best Coffee Deals for Cyber Monday—Makers, Grinders, Mugs JAINA GREY SECURITY No, You Don’t Need to Turn Off Apple’s NameDrop Feature in iOS 17 REECE ROGERS SCIENCE How to Set Your Thermostat—According to Science CHRIS BARANIUK GEAR How to Use Obsidian for Writing and Productivity JUSTIN POT In early studies, Loyal dosed 130 research dogs with its investigational drug. Halioua says the company has shown that it can reduce IGF-1 levels in large dogs to those seen in medium-size dogs. Two dogs had loose stools for a day or two after receiving the injection, but beyond that, Halioua says, no major side effects have been observed.

By |2023-11-30T18:25:48+00:00November 30th, 2023|Scoop.it|0 Comments

LVMH centralise et personnalise ses intelligences artificielles pour ses Maisons

Dans un groupe international aussi divers que LVMH le défi est de pouvoir réutiliser les algorithmes d’intelligence artificielle selon ses différentes Maisons, tout en respectant l’ADN du luxe. C’est à cet enjeu que répondent Aurélien Gascon, Groupe Head of Enterprise Architecture & Data Technology chez LVMH et Axel de Goursac, Group Head of Data Science chez LVMH. Alibaba Cloud pour l’Asie et GCP pour le reste du monde La démarche de l’équipe Data et IA est de centraliser les développements d’algorithmes d’IA tout en permettant leur personnalisation par chacune des Maisons du groupe, le tout sur une infrastructure ad hoc. En Asie, LVMH s’appuie sur Alibaba Cloud et pour le reste du monde, le groupe fait appel à BigQuery de GCP (Google Cloud Platform). Les algorithmes et les flux de données sont organisés sur la plateforme Dataiku. Pour une transformation et IA, il faut mettre en place un certain nombre de fondamentaux « Dans ce monde du luxe assez divers qu’est LVMH, on a pu déployer à l’échelle un certain nombre d’algorithmes » explique Aurélien Gascon. LVMH comprend aussi bien de la distribution spécialisée avec Sephora et ses 5600 magasins dans le monde que les boutiques Louis Vuitton, ou les marques de vins et spiritueux. Les tailles des maisons composant LVMH sont très différentes. Les business sont différents, ainsi que les géographies et les modèles de fonctionnement « B to B to C ». « Donc quand on veut engager une transformation data et pouvoir faire de l’IA, forcément, on ne part pas du même point. Et puis surtout, il faut mettre en place un certain nombre de fondamentaux » détaille Aurélien Gascon. Chaque maison a sa plateforme Data. « C’est ce qui progressivement permet de rassembler toutes les données à un endroit et de pouvoir bénéficier de toutes ces données » poursuit-il. Il faut associer une gouvernance adaptée à cette collecte des données. « C’est bien d’avoir plein de données, mais si on ne la gouverne pas, si on n’a pas des définitions très claires pour chaque ensemble de données que l’on a pu récupérer et digérer, ce n’est pas très utile » prévient le responsable. Sinon, « on fait de l’IA,  on fait de la statistique, etc. mais la pertinence est énormément améliorée à partir du moment où on est très clair et qu’on peut faire des corrélations, faire de l’inférence avec des données bien définies et bien claires. Nous avons démarré, c’est une longue journée » relate Aurélien Gascon. LVMH a mis en place les fondamentaux pour sa transformation Data Obtenir de l’impact business sur la chaîne de valeur A partir de ces fondamentaux, LVMH mène depuis plusieurs années une transformation IA pour le groupe et pour ses Maisons afin d’obtenir de l’impact business sur différentes parties de la chaîne de valeur et donc générer de la valeur à l’échelle. « Mais on ne veut pas utiliser n’importe quelle IA et de n’importe quelle manière » intervient Axel de Goursac, Group Head of Data Science chez LVMH. « Nous avons choisi de construire une stratégie d’IA custom construite par nous, qui va être adaptée au luxe«  « Nous voulons une IA qui va conserver notre ADN de luxe et qui va préserver l’image de nos marques. C’est pour cela que nous avons choisi de construire une stratégie d’IA custom construite par nous, qui va être adaptée au luxe et de nouer un partenariat avec l’université de Stanford sur la dimension human-centric AI, une IA, centrée sur l’humain » présente-t-il. Par exemple, LVMH développe une IA pour « augmenter » ses conseillers clients et que ses conseillers clients soient au centre de l’expérience de luxe de ses clients. De même pour « augmenter » ses employés par de l’IA, celle ci va respecter l’expertise et le savoir- faire de ces employés. « Nous construisons des algorithmes qui vont être adaptés au luxe et nous les souhaitons réutilisables pour pouvoir les déployer, pour en faire bénéficier toutes les Maisons » présente-t-il.  LVMH préfère cette approche à des solutions d’IA sur étagère. « Cela permet de choisir l’ensemble des sources de données dont on a besoin pour son cas d’usage, des sources de données qui sont dans cette data plateforme et de faire une modélisation qui va être adaptée aux besoins métiers spécifiques dans le luxe » détaille Axel de Goursac. « Cela nous permet aussi de construire une IA qui va satisfaire la philosophie de LVMH, de l’IA pour LVMH, donc une IA responsable et une IA centrée sur l’humain »insiste-t-il. « Et cela permet enfin d’utiliser un algorithme pour des activations différentes et donc pour avoir une cohérence multi-canal » ajoute-t-il. Les IA du commerce retail ne sont pas adaptées au luxe Par exemple, l’équipe IA de LVMH a construit un algorithme de recommandation personnalisée de produits avec des techniques avancées de Deep Learning. Ce développement a été réalisé parce que les algorithmes de recommandation qui sont peut- être plus standards pour le commerce retail ne sont pas adaptés au monde du luxe. « Nous  avons des patterns de données assez différentes, ne serait-ce que par exemple la fréquence d’achat de nos clients et le panier moyen, pour n’en citer que quelques- uns » explique-t-il. « Cet algorithme qui est spécifique au luxe peut être utilisé dans les différentes divisions » poursuit-il. « Cette recommandation [de produit] va être utilisée dans le clienteling, dans les newsletters personnalisés, pour de l’activation média et dans le e-commerce, pour avoir vraiment une cohérence dans ces recommandations » détaille-t-il. « Il va y avoir une utilisation dans des contextes très différents et on va vouloir customiser l’IA à chaque environnement d’utilisation«  Cette démarche de construction « custom » d’IA, est une démarche conséquente en termes de ressources. « Donc nous allons focaliser cette démarche sur des algorithmes qui vont toucher le cœur de notre business pour une utilisation stratégique » établit Axel de Goursac. « On va aussi le vouloir réutilisable pour en bénéficier le plus possible à l’échelle. Et enfin, on va demander à ces algorithmes d’être personnalisables. Donc, il va y avoir une utilisation dans des contextes très différents et on va vouloir customiser l’IA à chaque environnement d’utilisation » établit-il. Afin de réaliser sa stratégie d’IA, les équipes de LVMH s’appuient sur la plateforme de développement logiciel Dataiku. Elle intègre nativement les algorithmes via les plugins. Elle permet un déploiement facilité des algorithmes dans les différentes Maisons de LVMH, sur les différents canaux, dans les différents marchés. Elle assure la data préparation, le feature engineering, le modèle de Machine Learning, le post-processing et même le formatage d’output pour l’utilisation dans des systèmes tierces. C’est une plateforme collaborative, ce qui fait que les Data Analysts, les Data Scientists, les Data Engineers, etc, peuvent s’approprier tous ces résultats. « Cela amène une meilleure adoption. Et l’adoption, en définitive, c’est ça qui va permettre de générer de la valeur » résume Axel de Goursac. Packaging d’algorithmes réalisé de manière centralisée LVMH réalise du packaging d’algorithmes de manière centralisée via Daitaku. La première étape va être par rapport à un besoin spécifique. Et souvent, c’est en collaboration avec les Maisons les plus matures du groupe LVMH qui ont déjà certains algorithmes. « Nous prenons ces briques et nous les packagerons. Nous en faisons des briques modulaires en utilisant parfois, quand le besoin s’en fait sentir, des librairies d’IA avancées » explique-t-il. La plateforme associe du Deep Learning, du Computer Vision, du Natural Language Processing et les LLM (Large Language Model) Il s’agit par exemple de librairies d’IA telles que du Deep Learning, de la Computer Vision (vision par ordinateur) ou des transformers pour le Natural Language Processing (traitement du langage naturel). LVMH adopte également les LLM (grands modèles de langage) et des algorithmes de diffusion. « Donc, nous packageons avec, nous essayons les bonnes pratiques de code. Ensuite, nous intégrons cela dans Dataiku via des plugins. Et cela va nous permettre de déployer [l’IA] dans des Maisons de manière facilitée » dit-il. « Cela va permettre aussi une démocratisation, un usage par des personnes qui ne sont pas forcément Data Scientists via la capacité de ‘low code’ et ‘no code’ de Dataiku. Cela est vraiment un catalyseur d’utilisation à l’échelle » se félicite-t-il. « L’utilisateur qui n’est pas forcément Data Scientist, qui va déployer cet algorithme, va ensuite pouvoir le personnaliser par rapport à ses besoins » poursuit-il. Quant à la mise en production, elle utilise les capacités des « hyperscalers » – Alibaba Cloud ou Google Cloud Platform – de la plateforme Data. Personnalisation de l’algorithme par chaque Maison La plateforme permet ainsi de partager des algorithmes packagés et réutilisables. Par exemple, un algorithme de personnalisation de newsletter est déployé dans l’environnement de la Maison, en le connectant aux datas de la Maison. « Les utilisateurs de la Maison vont pouvoir le customiser par rapport à leurs datas, par rapport à leur contexte business spécifique et par rapport aux besoins de l’activation » décrit-il. Cela fait gagner du temps par rapport à des développements spécifiques menés par chaque Maison. Autre atout de cette méthode, « le core code » de l’algorithme est centralisé, dès lors les évolutions sont beaucoup plus faciles. « Nous envisageons les algorithmes vraiment pas comme des ‘one shot’ ni comme des pilotes, mais dans le temps, sur plusieurs années » insiste Axel de Goursac. Toutefois, lorsqu’il y a  parfois des spécificités business, il est alors inutile d’envisager la réplication d’algorithme quand un cas est complètement spécifique à un marché ou à une Maison. « Tout l’enjeu pour nous est d’avoir cette approche de packaging et une vision centrale, mais aussi adaptable au contexte de la Maison, de sa région, de son magasin, qui puisse être aussi intégrée avec un ‘core’ [cœur de logiciel] réutilisable » conclut Aurélien Gascon.

By |2023-11-30T17:46:21+00:00November 30th, 2023|Scoop.it|0 Comments

L’alternative entre « payer ou accepter la publicité » de Meta attaquée en justice

L’association Noyb, bête noire de Meta et de la Commission Européenne, attaque Meta en justice pour sa nouvelle proposition « payer ou accepter » qui rend payant l’usage de Facebook ou d’Instagram si l’on ne veut plus être suivi pour de la publicité ciblée. Noyb considère que cette proposition est non conforme au RGPD. La plainte a été déposée auprès de l’autorité autrichienne de protection des données. Selon Noyb, le consentement de l’utilisateur à être suivi pour de la publicité ne serait pas librement donné face au montant excessivement élevé du prix imposé par Meta pour échapper au ciblage publicitaire. Bref, on n’aurait pas d’autre choix que d’être d’accord pour être suivi publicitairement. Lire : Facebook et Instagram proposent un abonnement payant sans publicité Abonnement payant pour ne pas être ciblé par la publicité Depuis peu, Meta propose un abonnement payant afin de ne plus être ciblé par la publicité. Noyb considère que la démarche de Meta de faire payer l’utilisateur pour ne plus être ciblé par la publicité est en opposition du RGPD, car le RGPD exprime que le consentement au suivi publicitaire doit être « librement donné ». Noyb estime que Meta exerce une forme de chantage sur les utilisateurs et que Meta impose une « redevance de confidentialité ». « Combien de personnes exerceraient leur droit de vote si elles devaient payer 250 € pour le faire ?«  « Les droits fondamentaux sont généralement accessibles à tous. Combien de personnes exerceraient leur droit de vote si elles devaient payer 250 € pour le faire ? » s’énerve Max Schrems, le juriste qui a mis Meta en échec à plusieurs reprises devant les tribunaux. « Il fut un temps où les droits fondamentaux étaient réservés aux riches. Il semble que Meta veuille nous ramener plus de cent ans en arrière » accuse-t-il. De plus, Noyb suggère que l’autorité autrichienne impose une amende dissuasive à Meta, afin de s’assurer qu’aucune autre entreprise ne commence à copier cette approche. Noyb calcule que Meta demande de payer 251,88 € par an pour conserver le droit fondamental à la protection de ses données sur Instagram et Facebook. Noyb retient que plus de 99 % des personnes décident de ne pas payer lorsqu’elles sont confrontées à des « frais de confidentialité ». L’association pense que si Meta réussit cette offre payante, ses concurrents vont lui emboîter le pas. « Sachant qu’en moyenne, 35 applications sont installées sur un téléphone, la protection de la vie privée pourrait bientôt coûter environ 8 815 € par an » annonce Noyb. Un revenu actuel de 62 € par an par utilisateur Noyb pointe que Meta indique que son revenu moyen par utilisateur en Europe entre le troisième trimestre 2022 et le troisième trimestre 2023 était de 16,79 $. Cela équivaut à un revenu annuel de seulement 62,88 € par utilisateur. « Cela rend les frais mensuels tout à fait disproportionnés » s’exclame Noyb. « D ores et déjà, TikTok serait en train de tester un abonnement sans publicité en dehors des États-Unis«  Noyb estime que toutes les recherches scientifiques suggèrent que les systèmes dits « Pay or Okay » sont l’antithèse du consentement libre et affectent fondamentalement le « libre arbitre » des utilisateurs. Noyb a peur que l’offre de Meta ne fasse tâche d’huile. « D ores et déjà, TikTok serait en train de tester un abonnement sans publicité en dehors des États-Unis. D’autres fournisseurs d’applications pourraient suivre dans un avenir proche, rendant la protection de la vie privée en ligne inabordable » s’inquiète l’association. Noyb cite une étude Google qui montre qu’une personne a en moyenne 35 applications installées sur son smartphone. Si toutes ces applications suivaient l’exemple de Meta et appliquaient un tarif similaire, les utilisateurs devraient payer un « droit fondamental » de 8 815,80 € par an. Pour une famille de 4 personnes, le prix de la confidentialité des données s’élèverait à 35 263,20 € par an, soit plus que le revenu moyen d’un travailleur à temps plein dans l’Union européenne.

By |2023-11-30T17:44:25+00:00November 30th, 2023|Scoop.it|0 Comments

Transports gratuits à Montpellier : une promesse séduisante mais risquée

Elle s'appelle Monique, elle est retraitée. Elle attend patiemment le tramway dans le centre de Montpellier, à deux pas de la gare Saint-Roch, qui la ramènera chez elle à Pérols. Depuis le 1er septembre 2021, le trajet ne lui coûte pas un centime. Comme Monique, tous les habitants de la métropole âgés de plus de 65 ans ont accès gratuitement au réseau de transport en commun de la ville. Promesse de campagne du maire, le socialiste Michaël Delafosse, la mise en place de la gratuité s'est faite progressivement. Depuis septembre 2020, les Montpelliérains et habitants des communes de la métropole peuvent voyager gracieusement le week-end. La gratuité concerne aussi depuis deux ans les moins de 18 ans. La ville ne compte pas s'arrêter en si bon chemin : le 21 décembre prochain, le réseau sera librement accessible tous les jours de la semaine pour tous les habitants, soit près de 500.000 personnes. Effort soutenable De quoi pousser certains à abandonner définitivement leur voiture. « Mon fils vient de la mettre en vente », glisse Monique, joviale. « C'est plus simple, plus rapide pour se déplacer », confie-t-elle. « C'est aussi plus rentable financièrement : je ne paie pas l'essence, l'assurance, l'abonnement… » liste l'ancienne vendeuse en magasin. « En plus l'arrêt de tram est juste à côté de chez moi », s'enthousiasme-t-elle avant de s'engouffrer dans une rame de la ligne 3. Egalité, liberté, solidarité, écologie, pouvoir d'achat… Les avantages à la gratuité mis en avant par la métropole de l'Hérault sont nombreux. Le défi n'en reste pas moindre. Sur le plan financier d'abord. En se privant des revenus issus de la billetterie, Montpellier Méditerranée Métropole renonce à 42 millions d'euros de recettes commerciales chaque année, selon la chambre régionale des comptes du département.

By |2023-11-28T09:48:29+00:00November 28th, 2023|Scoop.it|0 Comments