Chef Rémy

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50.000 vols déjà : le chinois Ehang seul au monde sur le marché des drones de transport

La Chine a-t-elle durablement distancé l'Europe et les Etats-Unis dans le domaine des drones de transport civils ? C'est la question qui se pose au vu de l'avance prise sur ce marché prometteur par le chinois Ehang. Alors que les fabricants américains et européens n'ont pas encore réussi à faire certifier des taxis volants avec un pilote à bord, l'entreprise chinoise commercialise déjà un petit aéronef électrique à décollage et atterrissage vertical totalement autonome, capable de transporter deux passagers à 90 km/h sur une distance de 30 km sans intervention humaine. De passage à Paris où il espère pouvoir faire des vols de démonstration lors du prochain salon aéronautique du Bourget en juin 2025, le directeur des opérations d'Ehang, Zhao Wang, dresse un tableau impressionnant du chemin parcouru depuis la création de l'entreprise en 2014. Fondée par Zhao Wang et un condisciple de l'équivalent chinois de l'école polytechnique, la jeune pousse de Guangzhou fut la première à faire voler un drone autonome avec des passagers en 2018. LIRE AUSSI : Drone-taxi : comment la start-up chinoise Ehang a battu le géant Airbus (2018) Six ans plus tard, l'EH216-S est le premier et le seul aéronef électrique autonome à avoir obtenu une certification de l'aviation civile chinoise et à pouvoir voler quotidiennement en Chine et ailleurs. Ehang est coté au Nasdaq et l'entreprise a déjà généré un premier petit bénéfice au deuxième trimestre (1,2 million de yuans) pour un chiffre d'affaires de 102 millions de yuans (13,23 millions d'euros). 200 appareils livrés cette année « Nous étions deux passionnés d'aéronautique, raconte Zhao Wang. Nous avons commencé par des spectacles de mini-drones et, de là, nous nous sommes dirigés vers un modèle capable de transporter des passagers sans pilote à bord. Ehang a ainsi ouvert la voie à ce nouveau marché de la mobilité aérienne à basse altitude », souligne-t-il. L'obtention de la certification chinoise a lancé la phase industrielle. « Depuis la certification en décembre dernier, nous avons déjà vendu 300 appareils et nous prévoyons d'en livrer environ 200 cette année, 400 l'an prochain et, à terme, jusqu'à 600 par an, indique le cofondateur d'Ehang. Nous vendons en Chine, mais aussi dans d'autres pays. Par exemple, nous avons reçu une commande de 100 appareils d'Abu Dhabi, où nous avons déjà livré 5 exemplaires. » Nous avons déjà réalisé plus de 50.000 vols sans le moindre accident. Zhao Wang cofondateur d'Ehang L'EH216-S a de quoi séduire. Vendu 410.000 dollars à l'export, il ne nécessite aucune formation au pilotage. « Cela fonctionne comme un GPS, explique son créateur. Il suffit de rentrer un point de départ et d'arrivée et l'appareil calcule l'itinéraire possible. » Plusieurs exemplaires voleraient déjà quotidiennement en Chine, notamment à Canton et dans la banlieue de Pékin, ainsi qu'à Abu Dhabi et à Dubaï. Apparemment sans problème jusqu'à présent. Entretien automatisé « Nous avons déjà réalisé plus de 50.000 vols sans le moindre accident », souligne Zhao Wang, qui a lui même prévu un « vertiport » à son nouveau domicile, afin de pouvoir se rendre par les airs au siège d'Ehang. Un centre de contrôle supervise la sécurité des vols. Même l'entretien est automatisé. Les appareils rejoignent automatiquement un centre de maintenance, pour y être contrôlé. « Comparé aux appareils de nos concurrents, qui sont plus gros et nécessitent un pilote, le nôtre est le mieux adapté pour des survols de sites touristiques ou des déplacements intra-urbains », estime le directeur d'Ehang. Il peut aussi permettre des liaisons aéroports-centre-ville. En France, Ehang aurait d'ailleurs un projet de ce type avec ADP et un aéroport régional. LIRE AUSSI : 100.000 clients par semaine : les robotaxis de Waymo larguent leurs rivaux L'EH216 peut aussi transporter des colis (jusqu'à 250 kg), être utilisé pour les services d'urgence et même pour la lutte contre les incendies. Pour peu qu'on reste dans une autonomie aujourd'hui limité à 30 minutes de vol, à moins de 120 mètres d'altitude.

By |2024-10-21T17:48:39+00:00October 21st, 2024|Scoop.it|0 Comments

Bitcoin : le FBI arrête le jeune pirate derrière le « fake tweet » à 80 milliards de dollars

Ce n'est ni la Corée du Nord, en pointe dans le « cryptocybercrime » du bitcoin (BTC), ni la Russie, ni les forces occultes d'un complot mondial qui ont piraté le compte du régulateur des plus puissants marchés de la planète, ceux des Etats-Unis. Eric Council Jr., 25 ans, résidant de la ville d'Athens aux Etats-Unis (Alabama), a été arrêté par le Federal Bureau of Investigation (FBI) pour vol d'identité et accès frauduleux à des appareils électroniques. Un juge statuera cette semaine sur son maintien en détention ou sur sa libération sous caution. Encourant cinq ans de prison, il est inculpé de complot, car il a été aidé de complices, activement recherchés, pour usurper l'identité de Gary Gensler, président de la Securities and Exchange Commission (SEC), grâce au contrôle de sa carte SIM de téléphone. Il a pu ensuite envoyer un message depuis le compte de la SEC sur le réseau social X qui avait toute l'apparence de la légalité. Grâce à ce coup audacieux, il a établi un record sur les cryptos et bitcoin. Son « fake tweet » a fait bondir de 80 milliards de dollars la capitalisation totale du marché, à un moment clé pour le secteur. Dans la dernière ligne droite du lancement d'ETF en bitcoin (fonds cotés en Bourse qui suivent la valeur de la leader des cryptomonnaies), le marché n'attendait plus en début d'année que le feu vert de la SEC. Elle devait enfin se prononcer sur ces nouveaux instruments cotés à Wall Street pour investir sur le bitcoin. Pourtant, la veille, le 9 janvier, le compte X de la SEC annonçait en avant-première que le régulateur avait autorisé le lancement de ces ETF. Ce message était censé émaner de Gary Gensler, le président de l'agence de régulation, pourtant connu pour son opposition farouche et idéologique aux cryptos et détesté en conséquence par tout le secteur. Le cours avait bondi de 1.000 dollars, provoquant une hausse de 80 milliards de dollars de la capitalisation mondiale, le bond éphémère du bitcoin profitant à la plupart des cryptos. Crypto canular La leader des cryptos avait ensuite reperdu 2.000 dollars quand le régulateur avait démenti cette annonce. Ce n'est que le lendemain, le 10 janvier, que la SEC autorisa les ETF, ouvrant une nouvelle phase de hausse pour le bitcoin. Le marché avait été soulagé, car certains redoutaient que cette affaire, embarrassante pour la SEC, ne retarde, voire compromette, le lancement des ETF. Depuis « le canular » du 9 janvier, le bitcoin a vu son cours bondir de 46 %, autour de 68.000 dollars aujourd'hui, à quelques pourcents de son record de 73.800 dollars, en mars. Sa part de marché (poids dans la capitalisation totale des cryptos) a progressé de 54 % à 57 %. Eric Council a-t-il profité financièrement de son piratage en achetant des bitcoins avant sa « fake news » afin de les revendre ensuite avec un bénéfice grâce à la hausse du cours ? La justice américaine n'a pas communiqué d'éléments en ce sens. Il était tout de même conscient d'avoir commis un délit qui allait lui valoir des ennuis pour avoir piraté le compte d'une des principales agences fédérales. Les enquêteurs ont mis la main sur ses recherches sur Internet telles que « Comment puis-je avoir la certitude que je fais l'objet d'une enquête du FBI ? » Il a maintenant la réponse. La valeur moyenne du bitcoin en 2024 a été de 60.000 dollars, contre une moyenne de long terme (2011-2024) de 13.000 dollars. Nessim Aït-Kacimi THÉMATIQUES ASSOCIÉES Cryptos & NFT Cybersécurité

By |2024-10-21T17:47:40+00:00October 21st, 2024|Scoop.it|0 Comments

Amadeus veut créer une expérience sans contact à l’aéroport –

L’expérience sans contact commence chez soi, au moment d’acheter son billet. Dans l’application de la compagnie aérienne, plus besoin d’entrer les informations relatives à son passeport à la main, il suffit de le scanner. Une fonctionnalité qui apporte un gain de temps pour le voyageur et réduit le risque d’erreur. Chaque année, les compagnies doivent payer des sommes importantes aux aéroports en cas d’erreur dans le nom des passagers. A terme, ces informations pourront être conservées dans l’ « EU Digital Identity Wallet » qui permettra de conserver et de partager les documents de voyage essentiels tels que les cartes d’embarquement et de s’identifier lors de la réservation d’un hôtel. Créer un profil biométrique Toujours dans l’application mobile, il sera bientôt possible de créer son profil biométrique qui permettra d’effectuer très facilement le dépôt de bagage, le contrôle de sécurité et l’embarquement, les mains dans les poches. « Mon visage deviendra ma carte d’embarquement », affirme Amadeus. Air Asia propose cette fonctionnalité depuis deux ans. Une fois arrivé à destination, le voyageur pourra également louer une voiture et déverrouiller le véhicule grâce à cette technologie. L’accès à sa chambre d’hôtel pourra aussi être facilité. Mais ce processus prendra du temps à voir le jour car tous les opérateurs ne disposent pas du même logiciel. Des étiquettes bagages connectées Amadeus développe également des étiquettes bagages nouvelle génération. Fini les étiquettes papier, demain, chaque voyageur possèdera une étiquette électronique (sorte de mini liseuse tenue par un bracelet) qui s’actualisera à chaque voyage. Un pilote est en cours d’expérimentation. Lecteur vidéo 00:00 00:13 Le voyageur est reconnu via la reconnaissance faciale et dépose son bagage équipé d’une étiquette électronique qui est automatiquement scannée. S’enregistrer en dehors de l’aéroport L’entreprise technologique a mis au point des postes mobiles d’enregistrement qui fonctionnent en 4G et 5G et permettent à quiconque de s’enregistrer pour leur vol en dehors de l’aéroport. Un voyageur pourra ainsi effectuer son enregistrement dans un hôtel ou un stade sportif. Ces postes mobiles ont notamment été déployés lors des Jeux olympiques de Tokyo.

By |2024-10-21T17:46:32+00:00October 21st, 2024|Scoop.it|0 Comments

These Smart Glasses Will Read Your Emotions and Watch What You Eat

HOW ARE YOU feeling today? Hopefully you’re good. But hey, remember how you were feeling two Tuesdays ago? That answer might feel a little hazier. If only there were some kind of tech that kept track of that sort of thing. A company called Emteq Labs has unveiled its vision for a new type of smart glasses—ones that peer inward at you rather than outward at the world. The glasses, called Sense, have a series of sensors in them that the company says can monitor facial movements in real time to discern the emotional state of the wearer. Sensors at the top of the frame monitor eye and eyebrow movements, while sensors on the bottom rim can detect cheek and jaw movements. Together, the sensors can pick up the subtle movements that occur when people make expressions like smiling or frowning, or when they are chewing food. ADVERTISEMENT Gear Newsletter: Reviews, Guides, and Deals Upgrade your life with our buying guides, deals, and how-to guides, all tested by experts. SIGN UP By signing up, you agree to our user agreement (including class action waiver and arbitration provisions), and acknowledge our privacy policy. Emteq’s chief science officer is Charles Nduka, a cosmetic and restorative surgeon in the UK. Nduka’s work focuses on facial musculature, particularly in cases where people are experiencing facial paralysis or other nerve damage. He says his motivation for working on the Sense glasses comes from helping people rebuild the muscles they use to make facial expressions. “I started off developing technology to try and help patients with their rehabilitation,” Nduka says, “and then recognized there were wider opportunities around this to help more people.” The Sick Sense The Sense glasses are not out in the world yet, and they don’t have any release date. The company says it will release a development kit for its commercial partners in December. A real cynic might even presume Emteq’s announcement today is meant to drum up press—like, say, this article—to catch the eye of one tech giant (ahem, Meta) or another (ah-um, Apple). After all, Emteq is far from alone in the emotion sensing game. Companies like Hume try to glean emotions based on things like tone of voice. Chatbots have figured out how to stir up all sorts of emotions in people, for better or worse. Emteq’s CEO is Steen Strand, the former head of hardware at Snap. He’s no stranger to camera-enhanced eyewear; Snap’s Spectacles were one of the earlier entries into the now crowded space. Strand says Emteq is positioning the Sense glasses for two main use cases: mental health and dietary management. MOST POPULAR GEAR This Talking Pet Collar Is Like a Chatbot for Your Dog BY BOONE ASHWORTH GEAR A Rubberized Cybertruck Is Plowing Through European Pedestrian Safety Rules BY CARLTON REID GEAR The Best Fitness Trackers and Watches for Everyone BY ADRIENNE SO GEAR The Best iPad to Buy (and a Few to Avoid) BY BRENDA STOLYAR ADVERTISEMENT “Fundamentally, we're collecting data,” Strand says. “It's unusual that glasses are actually looking in as opposed to looking out. We're looking in and measuring what's going on with your face. And from your face, we can get all kinds of interesting information about your emotional wellness, about your eating and diet habits, your focus, your attention, the medical applications, neurological stuff.” Emteq says one of the immediate use cases of that information is that it has partnered with an unnamed diet and weight loss company. The Sense glasses can track your food consumption, partly with a single outward facing camera that can be used to snap pictures of food, and partly with those sensors that can detect when you’re chewing. If you eat too quickly (based on the Sense’s detection of “chews per second”) you could see an alert telling you that’s a habit consistent with overconsumption that might lead to eating more than you intended. Combine that with snapshots of how you’re feeling at the time, and Emteq is hoping to paint a picture of what works in your life and what doesn’t. MOST POPULAR GEAR This Talking Pet Collar Is Like a Chatbot for Your Dog BY BOONE ASHWORTH GEAR A Rubberized Cybertruck Is Plowing Through European Pedestrian Safety Rules BY CARLTON REID GEAR The Best Fitness Trackers and Watches for Everyone BY ADRIENNE SO GEAR The Best iPad to Buy (and a Few to Avoid) BY BRENDA STOLYAR ADVERTISEMENT “We can manage what we measure, but what we mostly measure are things like money or speed,” Nduka says. “What we can't really measure is quality. And quality is about emotions. And emotions can be sensed most sensitively with expressions.” AI Vision Humanity has been asking whether AI can truly know how people feel for a long time, and most of the answers come down to, well, probably not. Even without a bunch of advanced cameras and AI smarts, reading emotions can be tricky. “Gauging emotion through facial expressions is kind of somewhat debatable,” says Andrew McStay, a professor and director of the Emotional AI Lab at Bangor University in the UK. McStay says that even if the company were using AI to “smooth out” the data collected by the sensors to make it more usable, he’s not convinced it can actually read emotions with accuracy. “I just think there are fundamental flaws and fundamental problems with it.” Cultural differences also inform how different people display emotion. One person’s smile might mean congeniality or joy, while others might be a nervous expression of fear. That type of signaling can vary widely from culture to culture. How emotions register on the face can also fluctuate depending on neurodivergence, though Emteq says it wants to help neurodivergent users navigate those kinds of awkward social interactions. Strand says Emteq is trying to take all of these factors into account, hence the pursuit for more and more data. Emteq is also adamant that its use cases will be wholly vetted and overseen by health care providers or practitioners. The idea is that the tech would be used by therapists, doctors, or dietary consultants to ensure that all the data they’re collecting straight off your face isn’t used for nefarious purposes. “You’ve got to be thoughtful about how you deliver information, which is why we have experts in the loop. At least right now,” Strand says. “The data is valuable regardless because it empowers whoever is making the assessment to give good advice. Then it’s a question of what is that advice, and what’s appropriate for that person in their journey. On the mental health side, that’s especially important.” Strand envisions therapy sessions where instead of a patient coming in and being encouraged to share details about stressful situations or anxious moments, the therapist might already have a readout of their emotional state over the past week and be able to point out problem areas and inquire about them. Nearsighted Regardless of how good Emteq’s smart glasses are, they’re going to have to compete with the bigwigs already out there selling wearable tech that offers far wider use cases. People might not be interested in sporting a bulky-ish pair of glasses if all they can do is scan your face and look at your food. It’s not far-fetched at all to imagine these internal facing sensors being incorporated into something more feature rich, like Meta’s Ray-Ban smart glasses. “This has always been kind of the way with these kinds of products,” McStay says. “These things often start with health, and then quickly they kind of get built out into something which is much more marketing oriented.” MOST POPULAR GEAR This Talking Pet Collar Is Like a Chatbot for Your Dog BY BOONE ASHWORTH GEAR A Rubberized Cybertruck Is Plowing Through European Pedestrian Safety Rules BY CARLTON REID GEAR The Best Fitness Trackers and Watches for Everyone BY ADRIENNE SO GEAR The Best iPad to Buy (and a Few to Avoid) BY BRENDA STOLYAR ADVERTISEMENT Avijit Ghosh, an applied policy researcher at the AI company Hugging Face, points to other ways that people in power take advantage of unconventional access into people’s private lives. Governments in countries like Egypt are already doing things like infiltrating Grindr to arrest people for being gay. One can imagine the dystopian possibilities that could happen when powerful bad actors get a hold of data that logs all your feelings. “Where do we go from here?” Ghosh says. “Emotion detection becoming mainstream without discussing the pitfalls and taking away human agency, forcing this sort of normative idea of what proper emotions should be, is like a path to doom.” Nduka says he’s very aware of how these kinds of narratives are likely to play out. “For those who aren't that advantaged or privileged in their circumstances, technology should help lift them up to a certain level,” Nduka says. “Yes, of course people who are already at a certain level can use it to exploit others. But the history of technology is quite clear that it provides opportunities for those who don't otherwise have those opportunities.” The preoccupation with the quantification of ourselves, while it has some value for health in various settings, can come with some downsides. “If it helps people learn about themselves, and it really does work, great,” McStay says. “That broader thing, in a world that is already so datafied, and how much profiling takes place, to put biometrics into the mix—that’s quite a world that we’d be moving into.” Jodi Halpern, a bioethics researcher at UC Berkeley who is writing a book about empathy, says that even if such tech works the way it is intended, people should be careful about how much they choose to offload to their hardware. “It's very important to think of the opportunity cost, in that we don't have enough time and energy to develop in every direction,” Halpern says. “We don't want to outsource our self-awareness and self-empathy to tools. We want to develop it through mindful practices of our own that are hard won, hard wrought. But they are about being with yourself, being present to yourself emotionally. They require some solitude and often they require a break from technology.”

By |2024-10-21T13:13:46+00:00October 21st, 2024|Scoop.it|0 Comments

Publicis en passe de devenir le premier groupe mondial de publicité, devant WPP

Passation de pouvoir en vue au royaume des géants de la publicité. Le poids lourd français du secteur, Publicis , va devenir, pour la première fois de sa longue histoire, la firme de l'industrie ayant généré le plus de chiffre d'affaires sur un exercice fiscal complet, et dépasser ainsi son rival britannique WPP qui détient pour l'instant ce titre. Lors des six premiers mois de l'année, Publicis avait dégagé près de 6,69 milliards d'euros de revenu net, contre 6,55 milliards pour WPP. Au cours du troisième trimestre, le groupe français a vu son revenu net augmenter de 5,8 % sur un an, à 3,42 milliards d'euros. Fort de cet élan, il vient de relever sa prévision de croissance organique sur l'année : celle-ci s'établit désormais dans une fourchette de 5,5 % à 6 %, contre 5 % à 6 % cet été et de 4 % à 5 % en début d'année. LIRE AUSSI : EXCLUSIF Licenciements en vue en France pour le géant américain de la pub IPG De quoi creuser l'écart avec WPP (dont les résultats du troisième trimestre seront publiés la semaine prochaine) qui a, à l'inverse, revu ses objectifs annuels à la baisse en août, et dit s'attendre à une évolution de ses revenus qui sera comprise entre 0 % et - 1 %. Contre un objectif de 0 % à 1 % annoncé en début d'exercice. Deux acquisitions majeures coup sur coup Selon les analystes de la banque JPMorgan, Publicis est le groupe qui a le mieux tiré son épingle du jeu au niveau des « new business » (les contrats remis en jeu par les grandes marques) entre juillet et septembre. « Nous avons encore gagné des parts de marché », confirme Arthur Sadoun , le PDG du groupe, qui dit pourtant ne pas avoir concouru dans le cadre des deux principales compétitions de l'année : Volkswagen et Amazon. « Nous ne nous alignons pas sur les appels d'offres qui se jouent principalement sur le prix. Nous n'achetons pas de part de marché », poursuit le patron du groupe français, qui maintient son objectif de taux de marge opérationnelle à 18 % sur l'année.

By |2024-10-21T13:11:12+00:00October 21st, 2024|Scoop.it|0 Comments

Trumpcoin Launches With a Whimper

Investors scooped up only a small number of the Trump family's new World Liberty Financial crypto tokens after website reliability issues interfered with a launch event. PHOTOGRAPH: PETER DAZELEY/GETTY IMAGES The Trump family’s new crypto venture, World Liberty Financial, is off to an inauspicious start after website crashes limited the ability for investors to participate in an inaugural token sale event. The crypto token, WLFI, went on sale at around 9 am Eastern time on Tuesday. At the time of writing, the website continues to be plagued by reliability issues, pushing some visitors to an error page. “We can’t connect to the server for this app or website at this time,” the notice states. AI Lab Newsletter by Will Knight WIRED’s resident AI expert Will Knight takes you to the cutting edge of this fast-changing field and beyond—keeping you informed about where AI and technology are headed. Delivered on Wednesdays. SIGN UP By signing up, you agree to our user agreement (including class action waiver and arbitration provisions), and acknowledge our privacy policy. Data from analytics platform Etherscan shows that only 8,500 people have participated in the token presale so far, purchasing around 750 million tokens—3.75 percent of the total available in the presale—between them. A World Liberty Financial representative had previously said on X that 100,000 accredited US investors had been preapproved after registering interest in the token. FEATURED VIDEO What is Project 2025? World Liberty Financial adviser Sandy Peng told crypto media outlet CoinDesk that the website went down due to a surge in traffic. More than 70 million unique visitors landed on the site within an hour of the token going on sale, she said. The organization did not immediately respond to a request for further comment. The website issues make it challenging to accurately assess the appetite for the WLFI token among investors. But the rocky launch will give pause to those concerned about the potential for the Trump project to set back the DeFi industry, should it fail. ADVERTISEMENT Since August, World Liberty Financial has been marketed by the Trump family as a way to “revolutionize finance” and “make finance great again.” The website lists presidential candidate Donald Trump as “chief crypto advocate,” and his sons—Eric, Donald Jr., and 18-year-old Barron—as “Web3 ambassadors.” The World Liberty Financial platform is set to provide peer-to-peer borrowing and lending, in the spirit of what’s known in cryptoland as decentralized finance, or DeFi. But hard details about the project have not been forthcoming. Despite making multiple announcements teasing the project on Telegram and X, and publishing a manifesto of sorts on the project’s aim, the Trumps have supplied barely any information about the workings of the platform or range of services to be available to customers. This created an opening for bad actors. In late August, impersonators used the project’s Telegram channel—pitched as “the ONLY [sic] place to get the official news”—to advertise an inauthentic token giveaway. In early September, X accounts belonging to Lara Trump, wife to Eric, and Tiffany Trump, daughter of the former president, were allegedly compromised and used by the hackers to peddle another crypto token purportedly related to World Liberty Financial. MOST POPULAR GEAR This Talking Pet Collar Is Like a Chatbot for Your Dog BY BOONE ASHWORTH SECURITY Millions of People Are Using Abusive AI ‘Nudify’ Bots on Telegram BY MATT BURGESS GEAR A Rubberized Cybertruck Is Plowing Through European Pedestrian Safety Rules BY CARLTON REID CULTURE The 25 Best Shows on Amazon Prime Right Now BY MATT KAMEN ADVERTISEMENT In the manifesto published on October 11, which promised to illuminate the Trumps’ “vision for revolutionizing finance” but ultimately shed little light, World Liberty Financial explained that the WLFI token will give people the ability to vote on the future development of the platform. “WLFi is also launching the WLFi governance platform, a DeFi governance platform governance [sic] for $WLFI token holders to help shape the WLFi protocol through governance,” reads one particularly bewildering passage of the post. “I think all the enthusiasm for the sale has been undone by confusing marketing,” says Nic Carter, a general partner at crypto-focused VC firm Castle Island Ventures. “The details they did release of the protocol are extremely sparse, so it doesn’t surprise me that the market hasn't responded well.” The fumbled token launch, then, is the latest in a series of mishaps and snafus to befall the World Liberty Financial project. Thanks to its affiliation with the Trump family, any mistakes have the potential to attract magnified attention from press and regulatory bodies, too. “A bigger concern is investors and regulators perhaps using any failure of the project to justify hostility to the whole crypto ecosystem,” says crypto analyst Noelle Acheson, formerly of crypto brokerage Genesis. “Most developers are working on different types of projects and shouldn’t be deterred,” she says. “But there will be more scorn heaped on crypto.”

By |2024-10-21T13:10:49+00:00October 21st, 2024|Scoop.it|0 Comments

Google Flights lance un nouvel outil pour trouver les vols les moins chers

Google a annoncé ce mercredi l’introduction d’un nouvel onglet intitulé « Le moins cher », permettant de filtrer les résultats de vols uniquement par leur prix. Jusqu’à présent, Google Flights affichait les meilleures options en tenant compte à la fois du prix et de la commodité (escales, durée, etc.). Cette fonctionnalité sera disponible dans le monde entier dans les deux prochaines semaines. Pas de prix bas sans concession Google avertit que ces options économiques peuvent comporter certaines concessions. « Il pourrait exister un site de réservation tiers proposant un prix inférieur à celui de la compagnie aérienne, ou vous pourriez économiser en atterrissant dans un aéroport différent dans la même ville », précise la firme américaine. Dans cet onglet, les utilisateurs pourront voir des options qui incluent des escales plus longues ou des itinéraires moins directs. Les vols proposés pourront provenir de plusieurs agences de voyage en ligne, nécessitant parfois des achats sur des sites de réservation différents. Ce nouvel onglet, actuellement en phase de déploiement, devrait apparaître d’ici deux semaines. Le lancement de cet outil intervient juste avant la période des vacances de fin d’année, cruciale pour les voyageurs cherchant à économiser.

By |2024-10-21T13:08:56+00:00October 21st, 2024|Scoop.it|0 Comments

Tendances 2025 : Qu’est-ce que le “set-jetting” et le “shopping social” ? –

Expedia publie son rapport Horizons 2025 qui revient sur les tendances pour l’année à venir en matière de destinations et motivations des voyageurs. Depuis 2023, la tendance à s’inspirer d’une série ou d’un film pour choisir sa destination de voyage a pris le nom de « set-jetting ». Après Emily in Paris, le regard des visiteurs se tournera vers Les Real Housewives de Dubaï, en 2025. Selon Expedia, depuis le début de sa diffusion, les recherches pour Dubaï ont augmenté de 30%. Les Etats du Montana et Wyoming (série Yellowstone) ou bien encore Le Cap en Afrique du Sud (One Piece) sont également très recherchés. Les lieux de tournage des séries ou films ont également la côte, comme ceux de La Chronique des Bridgerton ou de Game of Thrones. Un process encore trop long pour réserver son voyage sur les réseaux sociaux En parallèle, selon l’étude, le « shopping social » commence à toucher le secteur du voyage. Cette tendance consiste à  réserver un séjour directement via les réseaux sociaux et/ou en s’inspirant de contenus pour prendre une décision d’achat. Cependant, selon un rapport publié par Sprout Social, un consommateur sur 2 a fini par abandonner la réservation d’un voyage sur les réseaux sociaux en raison d’un processus trop long et complexe. Pour rappel, Expedia a lancé des « boutiques de voyage » dont le contenu est proposé par des influenceurs et où le client peut directement réserver les voyages recommandés. Disponibles aux Etats-Unis et au Royaume-Uni, les boutiques de voyage arriveront dans d’autres pays en 2025. Baptisée Travel Shop, cette nouvelle fonctionnalité avait été présentée lors de l’évènement annuel d’Expedia en mai dernier.

By |2024-10-21T13:08:40+00:00October 21st, 2024|Scoop.it|0 Comments

Pourquoi la SNCF doit couper sa ligne TGV Paris-Lyon en plein week-end du 11-Novembre

La raison de ce service minimum tient en quatre lettres : ERTMS (European rail traffic management system). Un système de dernière technologie et homogène, déployé en Europe dès les années 2000, et sur lequel la France est loin d'être en avance. Sur les 28.000 km du réseau ferré national, les seuls tronçons déjà équipés de l'ERTMS sont les lignes LGV Paris-Strasbourg, Le Mans-Rennes, Tours-Bordeaux, et deux plus petites liaisons Nîmes-Montpellier et Perpignan-frontière espagnole. LIRE AUSSI : Ferroviaire : l'appel à l'aide du ministre des Transports aux professionnels SNCF : Jean-Pierre Farandou est bien parti pour prolonger son mandat Plutôt que les systèmes bi ou tri-standards nationaux adoptés par les divers opérateurs ferroviaires, pour pouvoir contourner l'obstacle et franchir des frontières en attendant mieux, l'ERTMS harmonise la technologie bord-sol, tout particulièrement pour les trains roulant à plus de 300 km/h. Agrégeant les positions et les vitesses de chaque train présent sur une ligne en temps réel, le système fait aussi communiquer les trains entre eux, et de cette manière réduit les intervalles entre les TGV sans sacrifier la sécurité. Il permettra d'augmenter progressivement de 25 % la capacité horaire sur Paris-Lyon-Marseille à horizon 2030, avec la même infrastructure. Plus de sillons pour la concurrence Une bonne nouvelle pour SNCF Voyageurs, qui attend avec impatience ses 100 rames de TGV-M Alstom, mais aussi pour ses concurrents sur la ligne sud-est : l'italien Trenitalia, et bientôt l'espagnol Renfe. « L'ouverture à la concurrence, j'en ai besoin. Plus il y a de trains roulant sur le réseau, plus je suis heureux », soulignait récemment Matthieu Chabanel, le PDG de SNCF Réseau, au colloque de l'Association française du rail. Avec le produit des péages ( bien plus élevés que dans les pays voisins ), celui-ci peut financer ses travaux de régénération des voies et commander des travaux pluriannuels, alors que la France fonctionne avec un budget 50 % en dessous du besoin réel , selon lui. Mais comme la France ne peut pas tout faire, le déploiement de l'ERTMS est plutôt lent. Il faut dire que les travaux, invisibles pour les clients, se chiffrent en milliards, suscitant des arbitrages internes chez le gestionnaire d'infrastructure. L'opération Paris-Lyon s'élève à elle seule à 820 millions d'euros, financés par SNCF Réseau (700 millions) plus un complément de 120 millions de la Commission européenne. LIRE AUSSI : Menaces sur les futurs TGV, RER, tunnels, canaux La grande panne des trains de nuit Le calendrier donne une idée de la complexité technique, s'agissant d'une LGV en service, « une première mondiale », selon la SNCF. La grande bascule de la mi-novembre s'effectuera après 5 ans de travaux préparatoires sans impact sur l'activité des TGV. Il s'agit cette fois de mettre en service 58 nouveaux postes d'aiguillage et le prochain centre de commande de la ligne, basé à Lyon. Et pendant ces 101 heures critiques, la ligne ne sera pas à l'arrêt, loin de là. Pas moins de 22 trains sans passagers vont y circuler, pour tester les nouveaux systèmes et inaugurer le centre de supervision, sous la houlette d'un millier de salariés.

By |2024-10-21T13:08:29+00:00October 21st, 2024|Scoop.it|0 Comments

Climat : bientôt une carte de France des régions difficilement assurables

Alors que les inondations se multiplient cet automne en France, il sera bientôt possible d'y voir plus clair sur les zones les plus exposées aux risques naturels. Et sur le retrait ou non des assureurs, échaudés par les sinistres à répétition. C'est en tout cas l'engagement de la Caisse centrale de réassurance (CCR). L'établissement public, qui partage avec les assureurs privés le coût de l'indemnisation des catastrophes naturelles (« cat nat »), a officialisé ce jeudi la création d'un observatoire de l'assurabilité. Cette mission lui a été confiée par Bruno Le Maire et Christophe Béchu, anciens ministres de l'Economie et de la Transition écologique. Elle découle des travaux de la mission Langreney sur l'assurabilité du territoire, menacée par le réchauffement climatique, qui augmente la fréquence et le coût des sinistres. La seule mesure reprise jusqu'à présent a été l'augmentation de 66 % de la quote-part des cotisations d'assurance qui financent le régime « cat nat ». Inédite après vingt-cinq ans de stabilité, elle contribuera à la hausse attendue des prix de l'assurance-habitation, automobile et de l'immobilier d'entreprise, au 1er janvier prochain. Les discussions visant à pérenniser durablement le système « cat nat » vont néanmoins reprendre avant la fin du mois, avec la présentation attendue du nouveau plan national d'adaptation au changement climatique (PNACC) et l'examen d'une proposition de loi spécifique au Sénat. Trois types d'événements climatiques couverts Le futur observatoire de la CCR, dont une première version devrait être publiée au printemps 2025, sera composé de deux cartes, a détaillé jeudi matin Edouard Vieillefond, directeur général du réassureur public. La première recensera les zones les plus sensibles aux inondations, au retrait-gonflement des argiles (RGA) qui provoque des fissures sur les maisons récentes, et enfin les cyclones tropicaux. Ces trois périls sont les principaux risques climatiques couverts par le régime « cat nat », qui s'applique aussi aux séismes et éruptions volcaniques, mais pas aux tempêtes en métropole et à la grêle. LIRE AUSSI : EXCLUSIF - Catastrophes naturelles : bras de fer autour de l'extension du fonds Barnier Assurance : les discussions sur la privatisation définitive de CCR Re achoppent sur le prix La future carte s'appuiera sur les données de la CCR et de sources externes, comme celles du Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM). Elle a vocation à être plus complète que les plans de prévention des risques des communes, de qualité hétérogène et parfois inexistants. Ce pourrait être la première étape d'une nouvelle cartographie nationale, et opposable en droit, des risques naturels. « Ça fait partie des sujets du PNACC, indique Edouard Vieillefond. Mais ça prendra des années », La deuxième carte de la CCR recensera « les parts de marché des assureurs, pour voir s'ils sont bien toujours présents, ou pas, dans les zones tendues et moins tendues », explique le dirigeant de CCR. Le réassureur public dispose déjà de données précises, à l'adresse, dans le cadre de ses relations avec ses clients assureurs, qui lui cèdent une partie de leurs risques. L'analyse se concentrera pour le moment sur les maisons individuelles et ne portera pas sur les biens des entreprises assurées, qui ont parfois plusieurs sites. Les résultats seront en revanche publiés au niveau de la commune, voire des départements ou la région. L'objectif : ne pas rendre identifiables les assureurs présents ou absents des zones difficiles. Il ne s'agit pas de faire du « name and shame », prévient Edouard Vieillefond. Ces travaux ne doivent pas non plus déstabiliser le marché immobilier local. Bonus-malus Les données serviront en revanche à la CCR à rétribuer plus ou moins chaque assureur. En tenant compte de spécificités géographiques (petites compagnies régionales…) et de l'historique de leur présence. Le CCR verse en effet chaque année une rétrocommission aux compagnies, en échange de l'apport d'une partie de leurs primes d'assurance-dommages. Cette commission sera à l'avenir fortement dépendante de leur maintien ou non dans les zones tendues, comme l'avaient révélé « Les Echos ». L'enjeu financier, de « 150 millions d'euros en vitesse de croisière » peut sembler limité, au regard de la centaine d'acteurs qui commercialisent des contrats de dommages aux biens des particuliers. « Mais ce n'est pas complètement négligeable » et ce critère pourra évoluer « en volume et en contenu », concède Edouard Vieillefond. Ce nouveau système fait écho à l'idée d'un bonus-malus prônée par le rapport Langreney et reprise à son compte par le précédent gouvernement. La fédération France Assureurs ne fait pas de commentaires à ce stade.

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