HOSPITALITY LAB & PRACTICE FOR BRANDS

Blog2017-10-23T13:43:48+00:00

GDPR : L’hospitalité des marques fait loi en Europe.

GDPR : L’hospitalité des marques fait loi en Europe.

En imposant aux marques de privilégier l’intérêt de leurs clients dans la gestion des données qu’elles détiennent, l’Europe fait de l’hospitalité le vecteur principal de leur croissance.

1. AUJOURD’HUI, LA CROISSANCE DES MARQUES PASSE PAR LA QUALITÉ DE LEUR RELATION CLIENTS.

Dans un monde digital, « Les Marchés sont des Conversations ».

Dès 1999, Doc Searls et ses co-auteurs avaient mis cette idée au coeur de leur “Clue Train Manifesto” (Manifeste des Evidences) (1), démontrant alors avec brio comment le développement du “capital relationnel” de la marque pouvait devenir le principal moteur de la croissance des entreprises.

L’arrivée des sites internet dans la fin des années 1990 avait eu en effet le mérite de faire prendre conscience qu’il pouvait se nouer une relation directe entre l’entreprise et ses clients, sans passer par un distributeur ; et que ces nouveaux liens produisaient énormément de données qu’il était probablement intéressant d’exploiter : ainsi, pour développer plus loin l’idée du “Clue Train”, lorsqu’il s’agit de générer une croissance durable des ventes et des profits, les meilleurs atouts de la marque sont sa légitimité à susciter des échanges autour de son coeur de métier (Conversation), son intelligence à les analyser (Curation), sa capacité à apporter des réponses adaptées aux besoins exprimés (Customization), et finalement son empathie relationnelle, propre à mettre le client en résonance avec la marque (Communion). Autant d’atouts qui précèdent dorénavant la simple « qualité des produits » mis au catalogue, autrefois le principal fer de lance des entreprises.
Une vision depuis partagée par Interbrand(2), qui dans sa publication annuelle du classement de la valeur des marques insiste sur le fait que “la croissance est la conséquence d’une stratégie claire et d’expériences exceptionnelles délivrées au consommateur”.
Voici donc venu le temps pour les marques soucieuses de croissance durable de passer un nouveau contrat relationnel avec leurs consommateurs, où l’achat et la livraison du produit n’est plus la fin mais le début de la relation : un contrat qui couvre d’abord l’usage, et l’expérience qui l’accompagne. Un contrat qui est aussi l’occasion de proposer de nouveaux moments de consommation, de nouveaux services, qui sont autant de chiffre d’affaires supplémentaire pour les marques. Mais un contrat relationnel d’abord fondé sur le respect de l’intérêt du client, notamment en matière d’utilisation de ses données.

 

2. GDPR : UNE RÉGLEMENTATION POUR SAISIR DE NOUVELLES OPPORTUNITÉS DE CROISSANCE.

Selon une étude récente de la Commission Européenne(3), 72% des Européens s’inquiètent en effet de laisser trop de données personnelles aux entreprises, souvent à leur insu, et surtout de ne pas en recevoir de réelle contrepartie. D’ailleurs, la connaissance plus précise du client semble ne faciliter en rien la capacité de l’entreprise à mieux cibler ses offres : selon tous les indicateurs(4), le taux d’ouverture des mails diminue alors que les désabonnements (opt-out) augmentent, ce qui fragilise largement la rentabilité des investissements lourds consentis dans le CRM.
La Commission souligne également que le marché en ligne est constitué à 57% d’échanges avec des opérateurs américains, alors que seulement 4% des échanges se font au travers d’opérateurs pan-européens. Elle estime que si les 100 plus grosses entreprises Européennes faisaient un usage judicieux de leurs données clients, le PNB Européen pourrait s’octroyer 1,9% de progression supplémentaire d’ici 2020, soit plus de 200 Milliard d’Euros de gain potentiel.
C’est avant tout à cette opportunité de croissance que la GDPR s’attaque : permettre une meilleure utilisation des données pour les entreprises grâce à un consentement avéré des consommateurs, favoriser les échanges intra-européens au sein d’un univers mieux sécurisé. Loin d’être une contrainte, la GDPR est une chance de développement de nouvelles sources de revenus pour les marques européennes : elle conduit à un modèle de croissance durable rendu possible par une approche choisie et non plus subie de la consommation. Avec la GDPR, les marques doivent négocier avec chacun de leurs clients un contrat relationnel : elles doivent se mettre à l’écoute, comprendre les besoins, proposer leurs services, et définir les modalités de la relation ; le tout dans la transparence ( accès aux données, droit de modification) qui établit la confiance, l’attachement. Les marques deviennent alors attachantes dans le bon sens du terme, et c’est de cet attachement que nait la croissance durable.
C’est à ce nouveau modèle relationnel qu’appellait lui-même Doc Searls dans son “Clue Train Manifesto” : il lui avait même trouvé un nom, la VRM (Vendor Relationship Management). Une approche basée sur le consentement avéré du client vis à vis de ses fournisseurs (vendeurs) avec un postulat simple : “un consommateur libre a plus de valeur qu’un consommateur captif – pour lui-même, pour les marques et pour l’économie en général”.
Encore faut-il s’entendre sur la définition du consommateur “libre”. Searls le définit en cinq points :
1. Il entre en relation avec les marques de manière indépendante et sans contrainte.
2. Il est le point d’intégration de sa propre donnée (c’est lui seul qui peut relier sa donnée à sa personne).
3. Il a le contrôle de la donnée qu’il génère et collecte. Il décide de ce qu’il veut partager, à qui et comment.
4. Il définit son propre niveau d’engagement avec les marques.
5. Il est libre d’exprimer ses exigences et ses intentions en dehors du contrôle de toute entreprise.
C’est ce consommateur “libre” que la GDPR souhaite aujourd’hui promouvoir, afin d’en faire le vecteur de croissance de l’économie.

3. L’HOSPITALITE DES MARQUES, PRINCIPAL VECTEUR DE LEUR PROPRE CROISSANCE.

Accueillir un consommateur “libre” est sans doute une perspective qui effraie bon nombre de marques, tant elle ont été construites sur la notion d’un marketing manipulateur et insidieux, capable d’influencer jusqu’aux émotions pour enfermer les clients dans un tunnel de vente dont la seule issue est l’achat du produit. Avec la GDPR, ce n’est plus le produit qu’il va falloir vendre, c’est la marque qui doit apprendre à se faire acheter. Et pour cela, il va falloir qu’elle se montre hospitalière vis à vis de ses clients : bienveillante, humaine et proche.
Le produit devient simplement la porte d’entrée à la marque, celui qui va forger les impressions de la première rencontre, et donc le début (et non la fin) de l’histoire. Le produit n’est plus qu’un prétexte, c’est la marque qui devient le réel support de l’expérience pour le consommateur : c’est d’ailleurs à elle qu’il va naturellement s’adresser s’il a besoin d’assistance ou s’il a simplement des remarques à formuler. À la marque de se montrer engageante, accueillante, généreuse et humaine pour fidéliser le consommateur au-delà du premier produit, et pour entretenir une relation proche, intime, qui permettra de continuer à vendre sans qu’il soit besoin de déployer la coûteuse armada publicitaire du premier jour : avoir une stratégie à long terme d’entretien de la relation, plutôt que de s’épuiser dans des efforts permanents de recrutement.
Autant le “tunnel de vente” était indifférencié et anonyme, donc étranger à toute notion d’hospitalité, autant le “cycle de décision d’achat” est personnalisé et fait appel à la relation humaine : c’est de la capacité de la marque à accueillir que dépend la fidélisation du client, et encore plus, sa propension à devenir activement promoteur vis à vis de ses pairs. Pour le dire différemment, c’est du niveau d’hospitalité de la marque que va découler l’amplitude de la réalisation du cycle d’achat, et donc le montant de la valeur créée.
Autant le “tunnel de vente” s’envisageait dans un temps le plus court possible, avec l’espoir de limiter la durée d’exposition nécessaire pour déclencher l’achat afin de réduire les coûts, autant le “cycle de décision d’achat” s’inscrit dans la durée la plus longue possible afin de maximiser les revenus. En se plaçant dans une notion de permanence, on met forcément en exergue la qualité de l’hospitalité, seule capable de générer de la pérennité dans la relation.
Plus le consommateur progresse avec la marque, plus la marque fait preuve de « disponibilité » vis à vis des demandes du consommateur, plus se crée la confiance dans la relation, le consommateur récupérant de plus en plus de valeur d’usage en retour de sa relation avec la marque, la marque obtenant de plus en plus de “permissions” qui lui permettent d’aller encore plus loin dans son service du consommateur.
C’est bien là le cercle vertueux de l’hospitalité des marques : un marketing “on demand” (inbound marketing), un marketing de l’échange, de la confiance, de la permission, du partage de la valeur, où les clients sont aussi des hôtes ; un marketing qui se définit d’abord par rapport au client pour qu’il puisse adopter lui-même la marque, la faire sienne et en devenir à son tour le porte-parole…
Alors que la GDPR fait des marques le gibier de consommateurs devenus madrés, l’hospitalité est la meilleure réponse pour faire de ces mêmes marques les plus désirables des proies : avec bienveillance, humanité et intimité. Assurant ainsi la pérennité de leur croissance.

4. QUELLES APPROCHES POUR LES MARQUES FACE A LA GDPR ?

Ce serait peine perdue pour les marques que de se contenter de « mettre en conformité » leur bases de données tout en espérant garder les mêmes pratiques relationnelles. Car la GDPR est d’abord une invitation à renverser ses pratiques relationnelles pour faire montre d’hospitalité vis à vis de ses clients ; et c’est ce renversement d’attitude qui est lui même porteur de croissance pour les marques. Avec la GDPR, l’hospitalité ouvre pour les marques de nouvelles perspectives de croissance.
Une étude publiée en Mai dernier par le gouvernement Britannique4 s’était alarmée sur le fait que seulement 30% des grandes entreprises du pays avaient commencé à prendre les mesures nécessaires à la mise en conformité de leurs pratiques d’utilisation des données, alors que la transcription dans la loi Britannique vient d’être réalisée en ce mois d’Août, et qu’elle survivra au Brexit. Les autres pays feront-ils preuve de la même insouciance, par rapport à une échéance qui dans la plupart des pays européens, a été fixée à Mai 2018 ?
La GDPR transforme radicalement la manière dont les entreprises utilisent les données. Il va falloir arrêter d’acheter des listes d’adresses, et même se débarasser des listes qu’on aura pu acheter auparavant. Contacter un client exigera d’avoir les permissions nécessaires, sauf à s’exposer à des amendes prévues pour atteindre jusqu’à 4% du chiffre d’affaires.
Il n’y aura donc pas d’échappatoires.
Mais n’est-ce pas justement l’opportunité d’une prise de conscience salutaire dans le futur de la relation client ? Quelle marque aujourd’hui a encore besoin d’avoir accès à des millions de noms dont simplement un infime pourcentage montre un intérêt pour ses propositions ? Ne vaudrait-il pas mieux établir une véritable relation avec moins de clients mais qui ont un véritabe intérêt à avoir un dialogue, un échange, une conversation avec la marque ?
N’est-il pas temps, tout simplement, que les marques apprennent à devenir hospitalières vis à vis de leurs clients ?
Et si la GDPR n’était qu’un manifeste pour l’hospitalité des marques ? Une manière de sauver les marques traditionnelles à l’heure du digital ? La dernière opportunité à saisir avant liquidation ou reprise par les acteurs de la nouvelle économie ?
En développant leur hospitalité pour se mettre en conformité avec la GDPR, ce n’est pas tant l’amende que les marques vont éviter, c’est leur futur qu’elle vont assurer.
Aucune raison d’attendre. Embrassons la GDPR en développant l’hospitalité des marques (5).

 

 

(1) Le Cluetrain Manifesto (Manifeste des évidences) est un texte rédigé par Rick Levine, Christopher Locke, Doc Searls, et David Weinberger. Il est d’abord diffusé sur le web en 1999 comme un ensemble de quatre-vingt-quinze thèses, puis est publié sous forme de livre en 2000 avec les thèses prolongées de sept essais. https://www.amazon.com/Cluetrain-Manifesto-End-Business-Usual/dp/0738204315
(2) Etude 2016 Interbrand : http://interbrand.com/best-brands/best-global-brands/2016/
(3) Etude de la Commission Européenne : https://ec.europa.eu/commission/publications/why-we-need-digital-single-market_en
(4) Citée par Tanya Joseph dans le magazine Marketing Week (UK) du 7 Août 2017, New data laws are a chance to reset customer relationships : https://www.marketingweek.com/2017/08/07/tanya-joseph-data-law/
(5) Cf, “Manifeste pour l’Hospitalité des Marques”, Georges-Edouard DIAS, Edition Netexplo : https://www.amazon.fr/dp/2954667230/

50.000 vols déjà : le chinois Ehang seul au monde sur le marché des drones de transport

By |October 21st, 2024|Categories: Scoop.it|

La Chine a-t-elle durablement distancé l'Europe et les Etats-Unis dans le domaine des drones de transport civils ? C'est la question qui se pose au vu de l'avance prise sur ce marché prometteur par le chinois Ehang. Alors que les fabricants américains et européens n'ont pas encore réussi à faire certifier des taxis volants avec un pilote à bord, l'entreprise chinoise commercialise déjà un petit aéronef électrique à décollage et atterrissage vertical totalement autonome, capable de transporter deux passagers à 90 km/h sur une distance de 30 km sans intervention humaine. De passage à Paris où il espère pouvoir faire des vols de démonstration lors du prochain salon aéronautique du Bourget en juin 2025, le directeur des opérations d'Ehang, Zhao Wang, dresse un tableau impressionnant du chemin parcouru depuis la création de l'entreprise en 2014. Fondée par Zhao Wang et un condisciple de l'équivalent chinois de l'école polytechnique, la jeune pousse de Guangzhou fut la première à faire voler un drone autonome avec des passagers en 2018. LIRE AUSSI : Drone-taxi : comment la start-up chinoise Ehang a battu le géant Airbus (2018) Six ans plus tard, l'EH216-S est le premier et le seul aéronef électrique autonome à avoir obtenu une certification de l'aviation civile chinoise et à pouvoir voler quotidiennement en Chine et ailleurs. Ehang est coté au Nasdaq et l'entreprise a déjà généré un premier petit bénéfice au deuxième trimestre (1,2 million de yuans) pour un chiffre d'affaires de 102 millions de yuans (13,23 millions d'euros). 200 appareils livrés cette année « Nous étions deux passionnés d'aéronautique, raconte Zhao Wang. Nous avons commencé par des spectacles de mini-drones et, de là, nous nous sommes dirigés vers un modèle capable de transporter des passagers sans pilote à bord. Ehang a ainsi ouvert la voie à ce nouveau marché de la mobilité aérienne à basse altitude », souligne-t-il. L'obtention de la certification chinoise a lancé la phase industrielle. « Depuis la certification en décembre dernier, nous avons déjà vendu 300 appareils et nous prévoyons d'en livrer environ 200 cette année, 400 l'an prochain et, à terme, jusqu'à 600 par an, indique le cofondateur d'Ehang. Nous vendons en Chine, mais aussi dans d'autres pays. Par exemple, nous avons reçu une commande de 100 appareils d'Abu Dhabi, où nous avons déjà livré 5 exemplaires. » Nous avons déjà réalisé plus de 50.000 vols sans le moindre accident. Zhao Wang cofondateur d'Ehang L'EH216-S a de quoi séduire. Vendu 410.000 dollars à l'export, il ne nécessite aucune formation au pilotage. « Cela fonctionne comme un GPS, explique son créateur. Il suffit de rentrer un point de départ et d'arrivée et l'appareil calcule l'itinéraire possible. » Plusieurs exemplaires voleraient déjà quotidiennement en Chine, notamment à Canton et dans la banlieue de Pékin, ainsi qu'à Abu Dhabi et à Dubaï. Apparemment sans problème jusqu'à présent. Entretien automatisé « Nous avons déjà réalisé plus de 50.000 vols sans le moindre accident », souligne Zhao Wang, qui a lui même prévu un « vertiport » à son nouveau domicile, afin de pouvoir se rendre par les airs au siège d'Ehang. Un centre de contrôle supervise la sécurité des vols. Même l'entretien est automatisé. Les appareils rejoignent automatiquement un centre de maintenance, pour y être contrôlé. « Comparé aux appareils de nos concurrents, qui sont plus gros et nécessitent un pilote, le nôtre est le mieux adapté pour des survols de sites touristiques ou des déplacements intra-urbains », estime le directeur d'Ehang. Il peut aussi permettre des liaisons aéroports-centre-ville. En France, Ehang aurait d'ailleurs un projet de ce type avec ADP et un aéroport régional. LIRE AUSSI : 100.000 clients par semaine : les robotaxis de Waymo larguent leurs rivaux L'EH216 peut aussi transporter des colis (jusqu'à 250 kg), être utilisé pour les services d'urgence et même pour la lutte contre les incendies. Pour peu qu'on reste dans une autonomie aujourd'hui limité à 30 minutes de vol, à moins de 120 mètres d'altitude.

Bitcoin : le FBI arrête le jeune pirate derrière le « fake tweet » à 80 milliards de dollars

By |October 21st, 2024|Categories: Scoop.it|

Ce n'est ni la Corée du Nord, en pointe dans le « cryptocybercrime » du bitcoin (BTC), ni la Russie, ni les forces occultes d'un complot mondial qui ont piraté le compte du régulateur des plus puissants marchés de la planète, ceux des Etats-Unis. Eric Council Jr., 25 ans, résidant de la ville d'Athens aux Etats-Unis (Alabama), a été arrêté par le Federal Bureau of Investigation (FBI) pour vol d'identité et accès frauduleux à des appareils électroniques. Un juge statuera cette semaine sur son maintien en détention ou sur sa libération sous caution. Encourant cinq ans de prison, il est inculpé de complot, car il a été aidé de complices, activement recherchés, pour usurper l'identité de Gary Gensler, président de la Securities and Exchange Commission (SEC), grâce au contrôle de sa carte SIM de téléphone. Il a pu ensuite envoyer un message depuis le compte de la SEC sur le réseau social X qui avait toute l'apparence de la légalité. Grâce à ce coup audacieux, il a établi un record sur les cryptos et bitcoin. Son « fake tweet » a fait bondir de 80 milliards de dollars la capitalisation totale du marché, à un moment clé pour le secteur. Dans la dernière ligne droite du lancement d'ETF en bitcoin (fonds cotés en Bourse qui suivent la valeur de la leader des cryptomonnaies), le marché n'attendait plus en début d'année que le feu vert de la SEC. Elle devait enfin se prononcer sur ces nouveaux instruments cotés à Wall Street pour investir sur le bitcoin. Pourtant, la veille, le 9 janvier, le compte X de la SEC annonçait en avant-première que le régulateur avait autorisé le lancement de ces ETF. Ce message était censé émaner de Gary Gensler, le président de l'agence de régulation, pourtant connu pour son opposition farouche et idéologique aux cryptos et détesté en conséquence par tout le secteur. Le cours avait bondi de 1.000 dollars, provoquant une hausse de 80 milliards de dollars de la capitalisation mondiale, le bond éphémère du bitcoin profitant à la plupart des cryptos. Crypto canular La leader des cryptos avait ensuite reperdu 2.000 dollars quand le régulateur avait démenti cette annonce. Ce n'est que le lendemain, le 10 janvier, que la SEC autorisa les ETF, ouvrant une nouvelle phase de hausse pour le bitcoin. Le marché avait été soulagé, car certains redoutaient que cette affaire, embarrassante pour la SEC, ne retarde, voire compromette, le lancement des ETF. Depuis « le canular » du 9 janvier, le bitcoin a vu son cours bondir de 46 %, autour de 68.000 dollars aujourd'hui, à quelques pourcents de son record de 73.800 dollars, en mars. Sa part de marché (poids dans la capitalisation totale des cryptos) a progressé de 54 % à 57 %. Eric Council a-t-il profité financièrement de son piratage en achetant des bitcoins avant sa « fake news » afin de les revendre ensuite avec un bénéfice grâce à la hausse du cours ? La justice américaine n'a pas communiqué d'éléments en ce sens. Il était tout de même conscient d'avoir commis un délit qui allait lui valoir des ennuis pour avoir piraté le compte d'une des principales agences fédérales. Les enquêteurs ont mis la main sur ses recherches sur Internet telles que « Comment puis-je avoir la certitude que je fais l'objet d'une enquête du FBI ? » Il a maintenant la réponse. La valeur moyenne du bitcoin en 2024 a été de 60.000 dollars, contre une moyenne de long terme (2011-2024) de 13.000 dollars. Nessim Aït-Kacimi THÉMATIQUES ASSOCIÉES Cryptos & NFT Cybersécurité

Amadeus veut créer une expérience sans contact à l’aéroport –

By |October 21st, 2024|Categories: Scoop.it|

L’expérience sans contact commence chez soi, au moment d’acheter son billet. Dans l’application de la compagnie aérienne, plus besoin d’entrer les informations relatives à son passeport à la main, il suffit de le scanner. Une fonctionnalité qui apporte un gain de temps pour le voyageur et réduit le risque d’erreur. Chaque année, les compagnies doivent payer des sommes importantes aux aéroports en cas d’erreur dans le nom des passagers. A terme, ces informations pourront être conservées dans l’ « EU Digital Identity Wallet » qui permettra de conserver et de partager les documents de voyage essentiels tels que les cartes d’embarquement et de s’identifier lors de la réservation d’un hôtel. Créer un profil biométrique Toujours dans l’application mobile, il sera bientôt possible de créer son profil biométrique qui permettra d’effectuer très facilement le dépôt de bagage, le contrôle de sécurité et l’embarquement, les mains dans les poches. « Mon visage deviendra ma carte d’embarquement », affirme Amadeus. Air Asia propose cette fonctionnalité depuis deux ans. Une fois arrivé à destination, le voyageur pourra également louer une voiture et déverrouiller le véhicule grâce à cette technologie. L’accès à sa chambre d’hôtel pourra aussi être facilité. Mais ce processus prendra du temps à voir le jour car tous les opérateurs ne disposent pas du même logiciel. Des étiquettes bagages connectées Amadeus développe également des étiquettes bagages nouvelle génération. Fini les étiquettes papier, demain, chaque voyageur possèdera une étiquette électronique (sorte de mini liseuse tenue par un bracelet) qui s’actualisera à chaque voyage. Un pilote est en cours d’expérimentation. Lecteur vidéo 00:00 00:13 Le voyageur est reconnu via la reconnaissance faciale et dépose son bagage équipé d’une étiquette électronique qui est automatiquement scannée. S’enregistrer en dehors de l’aéroport L’entreprise technologique a mis au point des postes mobiles d’enregistrement qui fonctionnent en 4G et 5G et permettent à quiconque de s’enregistrer pour leur vol en dehors de l’aéroport. Un voyageur pourra ainsi effectuer son enregistrement dans un hôtel ou un stade sportif. Ces postes mobiles ont notamment été déployés lors des Jeux olympiques de Tokyo.

These Smart Glasses Will Read Your Emotions and Watch What You Eat

By |October 21st, 2024|Categories: Scoop.it|

HOW ARE YOU feeling today? Hopefully you’re good. But hey, remember how you were feeling two Tuesdays ago? That answer might feel a little hazier. If only there were some kind of tech that kept track of that sort of thing. A company called Emteq Labs has unveiled its vision for a new type of smart glasses—ones that peer inward at you rather than outward at the world. The glasses, called Sense, have a series of sensors in them that the company says can monitor facial movements in real time to discern the emotional state of the wearer. Sensors at the top of the frame monitor eye and eyebrow movements, while sensors on the bottom rim can detect cheek and jaw movements. Together, the sensors can pick up the subtle movements that occur when people make expressions like smiling or frowning, or when they are chewing food. ADVERTISEMENT Gear Newsletter: Reviews, Guides, and Deals Upgrade your life with our buying guides, deals, and how-to guides, all tested by experts. SIGN UP By signing up, you agree to our user agreement (including class action waiver and arbitration provisions), and acknowledge our privacy policy. Emteq’s chief science officer is Charles Nduka, a cosmetic and restorative surgeon in the UK. Nduka’s work focuses on facial musculature, particularly in cases where people are experiencing facial paralysis or other nerve damage. He says his motivation for working on the Sense glasses comes from helping people rebuild the muscles they use to make facial expressions. “I started off developing technology to try and help patients with their rehabilitation,” Nduka says, “and then recognized there were wider opportunities around this to help more people.” The Sick Sense The Sense glasses are not out in the world yet, and they don’t have any release date. The company says it will release a development kit for its commercial partners in December. A real cynic might even presume Emteq’s announcement today is meant to drum up press—like, say, this article—to catch the eye of one tech giant (ahem, Meta) or another (ah-um, Apple). After all, Emteq is far from alone in the emotion sensing game. Companies like Hume try to glean emotions based on things like tone of voice. Chatbots have figured out how to stir up all sorts of emotions in people, for better or worse. Emteq’s CEO is Steen Strand, the former head of hardware at Snap. He’s no stranger to camera-enhanced eyewear; Snap’s Spectacles were one of the earlier entries into the now crowded space. Strand says Emteq is positioning the Sense glasses for two main use cases: mental health and dietary management. MOST POPULAR GEAR This Talking Pet Collar Is Like a Chatbot for Your Dog BY BOONE ASHWORTH GEAR A Rubberized Cybertruck Is Plowing Through European Pedestrian Safety Rules BY CARLTON REID GEAR The Best Fitness Trackers and Watches for Everyone BY ADRIENNE SO GEAR The Best iPad to Buy (and a Few to Avoid) BY BRENDA STOLYAR ADVERTISEMENT “Fundamentally, we're collecting data,” Strand says. “It's unusual that glasses are actually looking in as opposed to looking out. We're looking in and measuring what's going on with your face. And from your face, we can get all kinds of interesting information about your emotional wellness, about your eating and diet habits, your focus, your attention, the medical applications, neurological stuff.” Emteq says one of the immediate use cases of that information is that it has partnered with an unnamed diet and weight loss company. The Sense glasses can track your food consumption, partly with a single outward facing camera that can be used to snap pictures of food, and partly with those sensors that can detect when you’re chewing. If you eat too quickly (based on the Sense’s detection of “chews per second”) you could see an alert telling you that’s a habit consistent with overconsumption that might lead to eating more than you intended. Combine that with snapshots of how you’re feeling at the time, and Emteq is hoping to paint a picture of what works in your life and what doesn’t. MOST POPULAR GEAR This Talking Pet Collar Is Like a Chatbot for Your Dog BY BOONE ASHWORTH GEAR A Rubberized Cybertruck Is Plowing Through European Pedestrian Safety Rules BY CARLTON REID GEAR The Best Fitness Trackers and Watches for Everyone BY ADRIENNE SO GEAR The Best iPad to Buy (and a Few to Avoid) BY BRENDA STOLYAR ADVERTISEMENT “We can manage what we measure, but what we mostly measure are things like money or speed,” Nduka says. “What we can't really measure is quality. And quality is about emotions. And emotions can be sensed most sensitively with expressions.” AI Vision Humanity has been asking whether AI can truly know how people feel for a long time, and most of the answers come down to, well, probably not. Even without a bunch of advanced cameras and AI smarts, reading emotions can be tricky. “Gauging emotion through facial expressions is kind of somewhat debatable,” says Andrew McStay, a professor and director of the Emotional AI Lab at Bangor University in the UK. McStay says that even if the company were using AI to “smooth out” the data collected by the sensors to make it more usable, he’s not convinced it can actually read emotions with accuracy. “I just think there are fundamental flaws and fundamental problems with it.” Cultural differences also inform how different people display emotion. One person’s smile might mean congeniality or joy, while others might be a nervous expression of fear. That type of signaling can vary widely from culture to culture. How emotions register on the face can also fluctuate depending on neurodivergence, though Emteq says it wants to help neurodivergent users navigate those kinds of awkward social interactions. Strand says Emteq is trying to take all of these factors into account, hence the pursuit for more and more data. Emteq is also adamant that its use cases will be wholly vetted and overseen by health care providers or practitioners. The idea is that the tech would be used by therapists, doctors, or dietary consultants to ensure that all the data they’re collecting straight off your face isn’t used for nefarious purposes. “You’ve got to be thoughtful about how you deliver information, which is why we have experts in the loop. At least right now,” Strand says. “The data is valuable regardless because it empowers whoever is making the assessment to give good advice. Then it’s a question of what is that advice, and what’s appropriate for that person in their journey. On the mental health side, that’s especially important.” Strand envisions therapy sessions where instead of a patient coming in and being encouraged to share details about stressful situations or anxious moments, the therapist might already have a readout of their emotional state over the past week and be able to point out problem areas and inquire about them. Nearsighted Regardless of how good Emteq’s smart glasses are, they’re going to have to compete with the bigwigs already out there selling wearable tech that offers far wider use cases. People might not be interested in sporting a bulky-ish pair of glasses if all they can do is scan your face and look at your food. It’s not far-fetched at all to imagine these internal facing sensors being incorporated into something more feature rich, like Meta’s Ray-Ban smart glasses. “This has always been kind of the way with these kinds of products,” McStay says. “These things often start with health, and then quickly they kind of get built out into something which is much more marketing oriented.” MOST POPULAR GEAR This Talking Pet Collar Is Like a Chatbot for Your Dog BY BOONE ASHWORTH GEAR A Rubberized Cybertruck Is Plowing Through European Pedestrian Safety Rules BY CARLTON REID GEAR The Best Fitness Trackers and Watches for Everyone BY ADRIENNE SO GEAR The Best iPad to Buy (and a Few to Avoid) BY BRENDA STOLYAR ADVERTISEMENT Avijit Ghosh, an applied policy researcher at the AI company Hugging Face, points to other ways that people in power take advantage of unconventional access into people’s private lives. Governments in countries like Egypt are already doing things like infiltrating Grindr to arrest people for being gay. One can imagine the dystopian possibilities that could happen when powerful bad actors get a hold of data that logs all your feelings. “Where do we go from here?” Ghosh says. “Emotion detection becoming mainstream without discussing the pitfalls and taking away human agency, forcing this sort of normative idea of what proper emotions should be, is like a path to doom.” Nduka says he’s very aware of how these kinds of narratives are likely to play out. “For those who aren't that advantaged or privileged in their circumstances, technology should help lift them up to a certain level,” Nduka says. “Yes, of course people who are already at a certain level can use it to exploit others. But the history of technology is quite clear that it provides opportunities for those who don't otherwise have those opportunities.” The preoccupation with the quantification of ourselves, while it has some value for health in various settings, can come with some downsides. “If it helps people learn about themselves, and it really does work, great,” McStay says. “That broader thing, in a world that is already so datafied, and how much profiling takes place, to put biometrics into the mix—that’s quite a world that we’d be moving into.” Jodi Halpern, a bioethics researcher at UC Berkeley who is writing a book about empathy, says that even if such tech works the way it is intended, people should be careful about how much they choose to offload to their hardware. “It's very important to think of the opportunity cost, in that we don't have enough time and energy to develop in every direction,” Halpern says. “We don't want to outsource our self-awareness and self-empathy to tools. We want to develop it through mindful practices of our own that are hard won, hard wrought. But they are about being with yourself, being present to yourself emotionally. They require some solitude and often they require a break from technology.”

Publicis en passe de devenir le premier groupe mondial de publicité, devant WPP

By |October 21st, 2024|Categories: Scoop.it|

Passation de pouvoir en vue au royaume des géants de la publicité. Le poids lourd français du secteur, Publicis , va devenir, pour la première fois de sa longue histoire, la firme de l'industrie ayant généré le plus de chiffre d'affaires sur un exercice fiscal complet, et dépasser ainsi son rival britannique WPP qui détient pour l'instant ce titre. Lors des six premiers mois de l'année, Publicis avait dégagé près de 6,69 milliards d'euros de revenu net, contre 6,55 milliards pour WPP. Au cours du troisième trimestre, le groupe français a vu son revenu net augmenter de 5,8 % sur un an, à 3,42 milliards d'euros. Fort de cet élan, il vient de relever sa prévision de croissance organique sur l'année : celle-ci s'établit désormais dans une fourchette de 5,5 % à 6 %, contre 5 % à 6 % cet été et de 4 % à 5 % en début d'année. LIRE AUSSI : EXCLUSIF Licenciements en vue en France pour le géant américain de la pub IPG De quoi creuser l'écart avec WPP (dont les résultats du troisième trimestre seront publiés la semaine prochaine) qui a, à l'inverse, revu ses objectifs annuels à la baisse en août, et dit s'attendre à une évolution de ses revenus qui sera comprise entre 0 % et - 1 %. Contre un objectif de 0 % à 1 % annoncé en début d'exercice. Deux acquisitions majeures coup sur coup Selon les analystes de la banque JPMorgan, Publicis est le groupe qui a le mieux tiré son épingle du jeu au niveau des « new business » (les contrats remis en jeu par les grandes marques) entre juillet et septembre. « Nous avons encore gagné des parts de marché », confirme Arthur Sadoun , le PDG du groupe, qui dit pourtant ne pas avoir concouru dans le cadre des deux principales compétitions de l'année : Volkswagen et Amazon. « Nous ne nous alignons pas sur les appels d'offres qui se jouent principalement sur le prix. Nous n'achetons pas de part de marché », poursuit le patron du groupe français, qui maintient son objectif de taux de marge opérationnelle à 18 % sur l'année.

Trumpcoin Launches With a Whimper

By |October 21st, 2024|Categories: Scoop.it|

Investors scooped up only a small number of the Trump family's new World Liberty Financial crypto tokens after website reliability issues interfered with a launch event. PHOTOGRAPH: PETER DAZELEY/GETTY IMAGES The Trump family’s new crypto venture, World Liberty Financial, is off to an inauspicious start after website crashes limited the ability for investors to participate in an inaugural token sale event. The crypto token, WLFI, went on sale at around 9 am Eastern time on Tuesday. At the time of writing, the website continues to be plagued by reliability issues, pushing some visitors to an error page. “We can’t connect to the server for this app or website at this time,” the notice states. AI Lab Newsletter by Will Knight WIRED’s resident AI expert Will Knight takes you to the cutting edge of this fast-changing field and beyond—keeping you informed about where AI and technology are headed. Delivered on Wednesdays. SIGN UP By signing up, you agree to our user agreement (including class action waiver and arbitration provisions), and acknowledge our privacy policy. Data from analytics platform Etherscan shows that only 8,500 people have participated in the token presale so far, purchasing around 750 million tokens—3.75 percent of the total available in the presale—between them. A World Liberty Financial representative had previously said on X that 100,000 accredited US investors had been preapproved after registering interest in the token. FEATURED VIDEO What is Project 2025? World Liberty Financial adviser Sandy Peng told crypto media outlet CoinDesk that the website went down due to a surge in traffic. More than 70 million unique visitors landed on the site within an hour of the token going on sale, she said. The organization did not immediately respond to a request for further comment. The website issues make it challenging to accurately assess the appetite for the WLFI token among investors. But the rocky launch will give pause to those concerned about the potential for the Trump project to set back the DeFi industry, should it fail. ADVERTISEMENT Since August, World Liberty Financial has been marketed by the Trump family as a way to “revolutionize finance” and “make finance great again.” The website lists presidential candidate Donald Trump as “chief crypto advocate,” and his sons—Eric, Donald Jr., and 18-year-old Barron—as “Web3 ambassadors.” The World Liberty Financial platform is set to provide peer-to-peer borrowing and lending, in the spirit of what’s known in cryptoland as decentralized finance, or DeFi. But hard details about the project have not been forthcoming. Despite making multiple announcements teasing the project on Telegram and X, and publishing a manifesto of sorts on the project’s aim, the Trumps have supplied barely any information about the workings of the platform or range of services to be available to customers. This created an opening for bad actors. In late August, impersonators used the project’s Telegram channel—pitched as “the ONLY [sic] place to get the official news”—to advertise an inauthentic token giveaway. In early September, X accounts belonging to Lara Trump, wife to Eric, and Tiffany Trump, daughter of the former president, were allegedly compromised and used by the hackers to peddle another crypto token purportedly related to World Liberty Financial. MOST POPULAR GEAR This Talking Pet Collar Is Like a Chatbot for Your Dog BY BOONE ASHWORTH SECURITY Millions of People Are Using Abusive AI ‘Nudify’ Bots on Telegram BY MATT BURGESS GEAR A Rubberized Cybertruck Is Plowing Through European Pedestrian Safety Rules BY CARLTON REID CULTURE The 25 Best Shows on Amazon Prime Right Now BY MATT KAMEN ADVERTISEMENT In the manifesto published on October 11, which promised to illuminate the Trumps’ “vision for revolutionizing finance” but ultimately shed little light, World Liberty Financial explained that the WLFI token will give people the ability to vote on the future development of the platform. “WLFi is also launching the WLFi governance platform, a DeFi governance platform governance [sic] for $WLFI token holders to help shape the WLFi protocol through governance,” reads one particularly bewildering passage of the post. “I think all the enthusiasm for the sale has been undone by confusing marketing,” says Nic Carter, a general partner at crypto-focused VC firm Castle Island Ventures. “The details they did release of the protocol are extremely sparse, so it doesn’t surprise me that the market hasn't responded well.” The fumbled token launch, then, is the latest in a series of mishaps and snafus to befall the World Liberty Financial project. Thanks to its affiliation with the Trump family, any mistakes have the potential to attract magnified attention from press and regulatory bodies, too. “A bigger concern is investors and regulators perhaps using any failure of the project to justify hostility to the whole crypto ecosystem,” says crypto analyst Noelle Acheson, formerly of crypto brokerage Genesis. “Most developers are working on different types of projects and shouldn’t be deterred,” she says. “But there will be more scorn heaped on crypto.”

Google Flights lance un nouvel outil pour trouver les vols les moins chers

By |October 21st, 2024|Categories: Scoop.it|

Google a annoncé ce mercredi l’introduction d’un nouvel onglet intitulé « Le moins cher », permettant de filtrer les résultats de vols uniquement par leur prix. Jusqu’à présent, Google Flights affichait les meilleures options en tenant compte à la fois du prix et de la commodité (escales, durée, etc.). Cette fonctionnalité sera disponible dans le monde entier dans les deux prochaines semaines. Pas de prix bas sans concession Google avertit que ces options économiques peuvent comporter certaines concessions. « Il pourrait exister un site de réservation tiers proposant un prix inférieur à celui de la compagnie aérienne, ou vous pourriez économiser en atterrissant dans un aéroport différent dans la même ville », précise la firme américaine. Dans cet onglet, les utilisateurs pourront voir des options qui incluent des escales plus longues ou des itinéraires moins directs. Les vols proposés pourront provenir de plusieurs agences de voyage en ligne, nécessitant parfois des achats sur des sites de réservation différents. Ce nouvel onglet, actuellement en phase de déploiement, devrait apparaître d’ici deux semaines. Le lancement de cet outil intervient juste avant la période des vacances de fin d’année, cruciale pour les voyageurs cherchant à économiser.

Tendances 2025 : Qu’est-ce que le “set-jetting” et le “shopping social” ? –

By |October 21st, 2024|Categories: Scoop.it|

Expedia publie son rapport Horizons 2025 qui revient sur les tendances pour l’année à venir en matière de destinations et motivations des voyageurs. Depuis 2023, la tendance à s’inspirer d’une série ou d’un film pour choisir sa destination de voyage a pris le nom de « set-jetting ». Après Emily in Paris, le regard des visiteurs se tournera vers Les Real Housewives de Dubaï, en 2025. Selon Expedia, depuis le début de sa diffusion, les recherches pour Dubaï ont augmenté de 30%. Les Etats du Montana et Wyoming (série Yellowstone) ou bien encore Le Cap en Afrique du Sud (One Piece) sont également très recherchés. Les lieux de tournage des séries ou films ont également la côte, comme ceux de La Chronique des Bridgerton ou de Game of Thrones. Un process encore trop long pour réserver son voyage sur les réseaux sociaux En parallèle, selon l’étude, le « shopping social » commence à toucher le secteur du voyage. Cette tendance consiste à  réserver un séjour directement via les réseaux sociaux et/ou en s’inspirant de contenus pour prendre une décision d’achat. Cependant, selon un rapport publié par Sprout Social, un consommateur sur 2 a fini par abandonner la réservation d’un voyage sur les réseaux sociaux en raison d’un processus trop long et complexe. Pour rappel, Expedia a lancé des « boutiques de voyage » dont le contenu est proposé par des influenceurs et où le client peut directement réserver les voyages recommandés. Disponibles aux Etats-Unis et au Royaume-Uni, les boutiques de voyage arriveront dans d’autres pays en 2025. Baptisée Travel Shop, cette nouvelle fonctionnalité avait été présentée lors de l’évènement annuel d’Expedia en mai dernier.

Pourquoi la SNCF doit couper sa ligne TGV Paris-Lyon en plein week-end du 11-Novembre

By |October 21st, 2024|Categories: Scoop.it|

La raison de ce service minimum tient en quatre lettres : ERTMS (European rail traffic management system). Un système de dernière technologie et homogène, déployé en Europe dès les années 2000, et sur lequel la France est loin d'être en avance. Sur les 28.000 km du réseau ferré national, les seuls tronçons déjà équipés de l'ERTMS sont les lignes LGV Paris-Strasbourg, Le Mans-Rennes, Tours-Bordeaux, et deux plus petites liaisons Nîmes-Montpellier et Perpignan-frontière espagnole. LIRE AUSSI : Ferroviaire : l'appel à l'aide du ministre des Transports aux professionnels SNCF : Jean-Pierre Farandou est bien parti pour prolonger son mandat Plutôt que les systèmes bi ou tri-standards nationaux adoptés par les divers opérateurs ferroviaires, pour pouvoir contourner l'obstacle et franchir des frontières en attendant mieux, l'ERTMS harmonise la technologie bord-sol, tout particulièrement pour les trains roulant à plus de 300 km/h. Agrégeant les positions et les vitesses de chaque train présent sur une ligne en temps réel, le système fait aussi communiquer les trains entre eux, et de cette manière réduit les intervalles entre les TGV sans sacrifier la sécurité. Il permettra d'augmenter progressivement de 25 % la capacité horaire sur Paris-Lyon-Marseille à horizon 2030, avec la même infrastructure. Plus de sillons pour la concurrence Une bonne nouvelle pour SNCF Voyageurs, qui attend avec impatience ses 100 rames de TGV-M Alstom, mais aussi pour ses concurrents sur la ligne sud-est : l'italien Trenitalia, et bientôt l'espagnol Renfe. « L'ouverture à la concurrence, j'en ai besoin. Plus il y a de trains roulant sur le réseau, plus je suis heureux », soulignait récemment Matthieu Chabanel, le PDG de SNCF Réseau, au colloque de l'Association française du rail. Avec le produit des péages ( bien plus élevés que dans les pays voisins ), celui-ci peut financer ses travaux de régénération des voies et commander des travaux pluriannuels, alors que la France fonctionne avec un budget 50 % en dessous du besoin réel , selon lui. Mais comme la France ne peut pas tout faire, le déploiement de l'ERTMS est plutôt lent. Il faut dire que les travaux, invisibles pour les clients, se chiffrent en milliards, suscitant des arbitrages internes chez le gestionnaire d'infrastructure. L'opération Paris-Lyon s'élève à elle seule à 820 millions d'euros, financés par SNCF Réseau (700 millions) plus un complément de 120 millions de la Commission européenne. LIRE AUSSI : Menaces sur les futurs TGV, RER, tunnels, canaux La grande panne des trains de nuit Le calendrier donne une idée de la complexité technique, s'agissant d'une LGV en service, « une première mondiale », selon la SNCF. La grande bascule de la mi-novembre s'effectuera après 5 ans de travaux préparatoires sans impact sur l'activité des TGV. Il s'agit cette fois de mettre en service 58 nouveaux postes d'aiguillage et le prochain centre de commande de la ligne, basé à Lyon. Et pendant ces 101 heures critiques, la ligne ne sera pas à l'arrêt, loin de là. Pas moins de 22 trains sans passagers vont y circuler, pour tester les nouveaux systèmes et inaugurer le centre de supervision, sous la houlette d'un millier de salariés.

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