Monthly Archives: June 2017

Dans une tribune, Steve Salom, patron d’Uber France, explique que la plate-forme compte «redéfinir» la façon dont elle travaille avec les chauffeurs indépendants. Depuis sept ans, la technologie d'Uber a révolutionné le transport à la demande partout dans le monde. Ce ne fut pas simple, car entreprendre n'est pas sans risque. Innover, c'est aller en terre inconnue, expérimenter, modifier. « Hâtez-vous lentement et, sans perdre courage, Vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage », écrivait Nicolas Boileau (1636-1711). C'est donc aussi faire des erreurs, apprendre et continuer d'avancer.

Looking for a new job is getting easier. Google today launched a new jobs search feature right on its search result pages that lets you search for jobs across virtually all of the major online job boards like LinkedIn, Monster, WayUp, DirectEmployers, CareerBuilder and Facebook and others. Google will also include job listings its finds on a company’s homepage. The idea here is to give job seekers an easy way to see which jobs are available without having to go to multiple sites only to find duplicate postings and lots of irrelevant jobs. With this new feature, is now available in English on desktop and mobile, all you have to type in is a query like “jobs near me,” “writing jobs” or something along those lines and the search result page will show you the new job search widget that lets you see a broad range of jobs. From there, you can further refine your query to only include full-time positions, for example. When you click through to get more information about a specific job, you also get to see Glassdoor and Indeed ratings for a company. You can also filter jobs by industry, location, when they were posted, and employer. Once you find a query that works, you can also turn on notifications so you get an immediate alert when a new job is posted that matches your personalized query. “Finding a job is like dating,” Nick Zakrasek, Google’s product manager for this project, told me. “Each person has a unique set of preferences and it only takes one person to fill this job.”

« Adopter un champion » : suivre une personne tournée vers l’avenir, ayant une vision à long terme et sachant développer une mentalité novatrice au sein d’un groupe. « Être audacieux, très audacieux » : ne pas avoir peur de révolutionner les choses et de prendre des responsabilités, de prendre des décisions. « L’erreur est humaine et elle mène au changement», assure Zvi Schreiber. Par ailleurs, adopter une vision « user-centric » essentielle dans les industries BtoB. « Embrasser la complexité » : « car on ne peut pas toujours faire simple », explique le CEO de Freightos. La difficulté ne doit donc pas constituer un obstacle pour les industries, au risque de rester « bloqué » dans une ère obsolète. « Se préparer pour le long terme » : récolter des fonds pour assurer une transition, certes lente, mais certaine. Selon Zvi Schreiber, une industrie prend des dizaines d’années pour se transformer. « Opérer un changement intérieur » : pour le CEO de Freightos, « il faut travailler avec l’ensemble des acteurs de l’industrie, au sein même de celle-ci, au lieu de vouloir la disrupter à tout prix. » « Atterrir, puis développer » : après avoir intégré pleinement le processus de digitalisation et les nouveaux outils technologiques, les industries peuvent développer sur une base solide et propice à l’innovation.

B. Bizette, Cache-Cache : « Nos investissements médias sont quasi-exclusivement en digital » Qui ? Bertrand Bizette, directeur marketing de la marque Cache-Cache (Groupe Beaumanoir). Quoi ? Une interview sur la stratégie digitale de l'enseigne de prêt-à-porter féminin Cache-Cache et sa campagne "drive-to-store" menée avec la start-up Singlespot. Comment ? - Quels sont les sujets prioritaires de Cache-Cache sur le numérique ? Le drive-to-store est notre premier enjeu : notre site e-commerce a pour principale vocation d'accompagner les clientes dans la préparation de leurs achats en magasin. Nous avons ainsi développé l'e-réservation et le click-and-collect, qui génèrent beaucoup de trafic dans nos 460 boutiques. Grâce à la DMP [Data Management Platform] mise en place l'an passé, nous pouvons maintenant suivre les parcours et les comportements de nos clients : nous observons qu'un nombre croissant du trafic du site internet se rend ensuite en point de vente physique. - Quels sont les canaux d'acquisition et de communication que vous utilisez ? Nous investissons peu en média : le premier canal de communication reste nos magasins, qui maillent tout le territoire français. Notre programme CRM et fidélite "Vib’s" nous permet de toucher nos clients via l'e-mailing, les SMS et les réseaux sociaux. Nous investissons aussi en achats de mots clés sur Google, et en display, majoritairement sur Facebook. Comme notre site internet devient de plus en plus important, nos investissements médias sont quasi-exclusivement en digital, prioritairement sur le mobile. Le développement des usages mobiles est d'ailleurs exponentiel : les clients consultent le site sur leurs smartphones après avoir reçu un SMS ou un e-mailing, avant leurs visites en magasin et même pendant leurs achats. - Quel est l'intérêt d'avoir sa propre DMP ? Nous agrégeons les données en provenance de nos différentes sources dans cette plateforme. Par exemple, nous sommes capables de réconcilier les produits qu'une cliente est allé voir sur notre site internet et ceux achetés en magasin: un e-mailing, individualisé lui présente alors les produits les plus susceptibles de l’intéresser. Le principal avantage de la DMP est d'avoir accès à l'intégralité des parcours clients, de façon neutre et indépendante, à la différence des modèles d’attributions des partenaires externes. - Vous investissez principalement sur Facebook et Google : y-a-t-il des alternatives ? Nous testons des dispositifs de geo-marketing, avec du média contextualisé et orienté drive-to-store. Notamment, nous avons récemment mené un test sur une quarantaine de points de vente avec la start-up Singlespot : à partir des données de localisations qu'ils collectent [Singlespot est intégré à de nombreuses applications de médias comme celles de Prisma et Mondadori, avec un reach de 8 millions de contacts], ils ont pu identifier des personnes potentiellement intéressées par notre marque, situées à moins de 5 kilomètres d'une boutique, et leur proposer une offre promotionnelle ciblée, via des interstitiels mobiles. - Des acteurs français comme Singlespot ont-ils vraiment la capacité de rivaliser avec Google et Facebook dans les domaines de la technologie et de la data ? En termes de taux de transformation, le test avec Singlespot se situe dans la moyenne haute : s'ils n'ont pas le reach des mastodontes que sont Google et Facebook, ils touchent des personnes vraiment intéressantes pour la marque, grâce à la géolocalisation et au ciblage comportemental. Leur outil donne aussi le coût d'une visite incrémentale, grâce à l'étude d'une population témoin, alors que les autres plateformes indiquent seulement un coût à la visite, sans préciser le trafic qui aurait été généré de façon "naturelle". Avec Google, Facebook et l'e-mailing, on peut mesurer les clics, mais pour les visites en magasin, cela reste encore expérimental. - Quelle est votre opinion sur la nouvelle législation sur les données, qui entrera en application en 2018 ? Le développement des marques et des start-up va plus vite que le législateur... Mais si on compare à ce qu'il se passe en Chine [ou Cache-Cache compte un millier de boutiques], la CNIL est une chance pour le consommateur français. Evidemment, nous nous conformerons à la législation, c'est un grand enjeu pour nous d'anticiper tous ces changements.

Comment Intermarché mène sa transformation marketing Qui ? Caroline Puechoultres, Directrice Marketing Stratégique (en photo), Vincent Bronsard, Directeur de l'offre alimentaire et non alimentaire et Marc Boulanger, Directeur du Digital, chez Intermarché. Quoi ? Un point sur la transformation marketing et digitale d'Intermarché, troisième enseigne de grande distribution en France, à l'occasion de la dernière édition des BigBoss. Comment ? Arrivés en 2016, Caroline Puechoultres, Directrice Marketing Stratégique et Marc Boulanger, Directeur du Digital coordonnent à quatre mains les chantiers qui visent à donner 16% de parts de marché à la marque d'ici 2020, contre 14,5% aujourd'hui. En co-pilotage sur les sujets stratégies comme la data et le CRM, ils ont mis en place des équipe mixtes. Diffuser la culture de la data Avec une organisation en réseau, leur premier défi est de diffuser la culture du digital et de la donnée à tous les niveaux du groupe. Sur ce sujet Caroline Puechoultres travaille main dans la main avec Vincent Bronsard, un des adhérents du réseau en charge du marketing. "80% des points de vente ont déjà adopté le nouvel outil de communication du réseau. Nous les rendons acteurs des programmes locaux, et ça commence à fonctionner. Après un premier diagnostic, on offre un espace dédié unique à chaque magasin, avec des offres pré-packagées", raconte Vincent Bronsard. Cet été, les adhérents auront accès à un nouvel outil développé avec IBM pour lancer des campagnes CRM ciblées au niveau local, avec des messages différents pour ceux qui cherchent des promotions et ceux qui sont attentifs à la qualité, par exemple. "On l'enrichit l'outil en données en continu et on travaille aussi sur des applications temps réel de gestion des stocks, d'optimisation des ventes de la logistique," ajoute Caroline Puechoultres. Elle espère aussi que les données seront la clé de sa stratégie prix. "Les prix et promos sont encore une équation à résoudre. Nous voulons revoir notre stratégie promotionnelle pour être plus en phase avec nos clients, comprendre les segments, ce qui les rapproche ou les différencie, et surtout démontrer qu'on peut faire de la promotion autrement." Un exercice qui passe par un ciblage plus fin, centré sur le re-lancement de la carte de fidélité Intermarché en mai 2016. "Les espaces clients ont une valeur d'usage et de connaissance. Nous développons aussi les logiques de partenariats avec d'autres acteurs, capables de nous apporter de la donnée reliée à Facebook et Google, de manière anonymisée." Réinventer les codes du secteur Ex-Directrice marketing du Club Med puis de Promo Vacances, Caroline Puechoultres utilise son oeil neuf sur les codes du secteurs pour les tordre et les réinventer, comme dans la dernière campagne publicitaire d'Intermarché "L'amour l'amour", réalisée par l'agence Romance du groupe DDB. En l'espace de deux mois, la vidéo a généré 15 millions de vue sur le web, principalement grâce à la viralité de sa création. La campagne a emballé internet (après un passage sur TF1) jusqu'à se retrouver aux Etats-Unis, au Japon et au Brésil. Sur Twitter, la vidéo a généré un taux de 10% de retweets, alors que la moyenne est à 1%. Sur les tops des musiques vendues en ligne "L'amour" s'est retrouvé n°2, juste derrière Vianey. "Nous n'avons pas fait d'achat média sur le web. En TV et en cinéma, nous avons opté pour des créneaux de diffusion stratégiques, des carrefours d'audience avec des choix d'écran qualitatifs. Et pour la première fois de ma vie, des chaines de TV ont proposé de nous offrir des spots !" Intermarché a aussi lancé des opérations sur les packaging avec Make.org, dans le domaine de la lutte anti-gaspillage, le vrac et le recyclage via Snapchat.

Après quelques opérations ponctuelles menées ces dernières années, Amazon serait sur le point de se lancer dans la vente de voiture en ligne. Le service devrait être d'abord testé au Royaume-Uni. Commander sa voiture sur Amazon sera bientôt possible en Europe. Selon l'hebdomadaire allemand spécialisé AutomobileWoche, le géant d'internet, dont les bureaux européens sont au Luxembourg, est actuellement en train de développer ce nouveau service. Selon Christoph Möller, responsable du département des équipementiers automobiles d'Amazon, le Royaume-Uni aurait été choisi comme marché pilote. Toutefois, aucune date de commercialisation n'a pour l'instant été annoncée.

Amazon’s long been a go-to for people to online price compare while shopping at brick-and-mortars. Now, a new patent granted to the company could prevent people from doing just that inside Amazon’s own stores. The patent, titled “Physical Store Online Shopping Control,” details a mechanism where a retailer can intercept network requests like URLs and search terms that happen on its in-store Wi-Fi, then act upon them in various ways. The document details in great length how a retailer like Amazon would use this information to its benefit. If, for example, the retailer sees you’re trying to access a competitor’s website to price check an item, it could compare the requested content to what’s offered in-store and then send price comparison information or a coupon to your browser instead. Or it could suggest a complementary item, or even block content outright. IT COULD SUGGEST A COMPLEMENTARY ITEM, OR EVEN BLOCK CONTENT OUTRIGHT Amazon’s patent also lets the retailer know your physical whereabouts, saying, “the location may be triangulated utilizing information received from a multitude of wireless access points.” The retailer can then use this information to try and upsell you on items in your immediate area or direct a sales representative to your location.

Le média new-yorkais vient de lever 450 millions de dollars auprès du fonds TPG, ce qui le valorise désormais à 5,7 milliards de dollars. Peu de titres de presse sont capables de tripler leur capitalisation en trois ans. C'est pourtant ce que vient de faire Vice, en annonçant une levée de 450 millions de dollars auprès du fonds TPG, ce qui le valorise à 5,7 milliards de dollars, soit trois fois plus qu'en 2014. L'entreprise, qui avait déjà pour investisseurs Walt Disney, Rupert Murdoch et WPP, souhaite utiliser cet argent frais pour enrichir son offre video, auprès des "millenials" notamment. La valorisation du groupe est d'autant plus remarquable qu'il n'a rien d'une start-up : il a démarré au Canada il y a une vingtaine d'années. Il s'agissait alors d'un magazine punk, distribué gratuitement dans les magasins branchés d'Amérique (American Apparel, etc.) et 35 pays étrangers (dont la France).

Le groupe californien serait en train de négocier l'installation d'une usine près de Shanghaï. De quoi enfin percer sur le plus gros marché de voitures électriques au monde. Selon les projections des analystes, Tesla a vendu l'an dernier un peu plus de 11.000 berlines électriques en Chine. Si ce volume, qui représente un chiffre d'affaires d'1,06 milliard de dollars, est bien supérieur aux très mauvaises années 2014 et 2015 enregistrées dans le pays par le groupe d'Elon Musk, cela reste une petite fraction du plus grand marché automobile de la planète.

À mesure que les progrès médicaux de la robotique, des implants et d'autres technologies d'assistance se poursuivront, est-ce que nous, en tant qu'humains, évoluerons éventuellement en une espèce de cyborgs ? Qu'est-ce que cela signifie pour la société telle que nous la connaissons ?