Monthly Archives: June 2017

Google et Facebook contrôlent 20 % du total des investissements publicitaires

A peine a-t-on digéré une nouvelle étape de la croissance exponentielle des Gafa qu'ils en franchissent une autre, encore plus effarante. Ainsi, vient-on tout juste d'intégrer que Facebook et Google concentrent à eux deux 68 % des investissements publicitaires en ligne en France, que le rapport « Top Thirty Media Owners », publié par Zenith (Publicis Media), révèle qu'ils s'apprêtent à contrôler, cette année, 20 % de l'ensemble des investissements publicitaires dans le monde (radio, TV, presse, numérique, affichage, cinéma...). Alors qu'ils n'en concentraient que 11 % en 2012. Les chiffres, bien évidemment, sont à relativiser. Le rapport « Top Thirty Media Owners » se focalise ainsi exclusivement sur les revenus pub des seuls groupes médias et exclut ceux des autres activités. Il n'empêche : toujours selon Zenith, les deux géants du numérique auraient été derrière 64 % de l'ensemble de la croissance des investissements publicitaires entre 2012 et 2016. Monde « plate-formé » Google (et sa société mère Alphabet) figure comme le plus grand groupe média du monde en termes de publicité, avec 79,4 milliards de dollars de revenus pub en 2016. Baidu (4e), Microsoft (9e), Yahoo! (13e), Verizon (21e) ou encore Twitter (30e) pointent aussi parmi les 30 premiers groupes médias en termes de revenus publicitaires. Ces chiffres, et la position hégémonique qu'ils supposent, inquiètent les acteurs du marché. « Le chiffre de 20 %, en soi, n'est pas si surprenant que cela : le monde publicitaire s'est "plate-formé" et concentre ses investissements sur deux acteurs : Google et Facebook, commente Gautier Picquet, PDG de Publicis Media France (Zenith, Starcom...). Toute la question est désormais de protéger l'écosystème média et sa diversité, qui sont en train d'être détruits par les géants du Web, notamment en France. Nous sommes entrés dans un système de concentration, sans qu'il soit accompagné de la régulation et du contrôle de la mesure d'audience de YouTube et de Facebook, qui sont nécessaires. » Et d'appeler à des publicités « claires, lisibles et traçables ». La hache de guerre est déterrée.

By |2017-06-11T13:35:04+00:00June 11th, 2017|Scoop.it|0 Comments

Apple développerait une puce spécifique pour l’intelligence artificielle

L’intelligence artificielle n’est pas une coquille creuse pour Apple. Le constructeur fait certes moins parler dans ce domaine par rapport à d’autres — Google mise gros sur les technologies d’apprentissage automatique —, mais la Pomme investit aussi beaucoup. À tel point qu’une puce spécialement dédiée aux tâches d’intelligence artificielle serait en développement dans les labos d’Apple, explique Bloomberg, sous la plume du toujours bien informé Mark Gurman.

By |2017-06-10T14:58:35+00:00June 10th, 2017|Scoop.it|0 Comments

Le robot livreur non grata sur les trottoirs de San Francisco

Ce n’est pas qu’ils encombrent déjà les rues de San Francisco (Californie), mais le conseiller municipal Norman Yee a pris les devants. Dans un projet de loi déposé le 16 mai, l’élu a proposé l’interdiction des robots de livraison sur les trottoirs. Selon lui, la sécurité des piétons est en péril, en particulier celle des enfants et des personnes âgées. « Les gens ne prennent conscience des conséquences négatives des innovations que lorsqu’il est trop tard », a-t-il justifié. Le robot Marble, un 4-roues de la taille d’un réfrigérateur, a fait son apparition mi-avril dans deux quartiers de San Francisco. Il détecte les obstacles à l’aide de caméras et de lasers, suivi pour l’instant par un opérateur humain. Aucune collision n’a été déplorée, à part un chien quelque peu bousculé alors que Marble livrait des falafels. Mais « il serait idiot » d’attendre qu’un incident se produise, estime le conseiller municipal. « Parce que, d’après moi, ça va arriver. »

By |2017-06-10T14:58:07+00:00June 10th, 2017|Scoop.it|0 Comments

Natura Cosméticos reprend The Body Shop pour 1 milliard d’euros

The Body Shop a trouvé un repreneur et va passer sous pavillon brésilien, a annoncé son actuel propriétaire L'Oréal. Ce dernier a déclaré vendredi avoir engagé des négociations exclusives avec le groupe brésilien Natura Cosméticos, qui a fait une "offre irrévocable" de 1 milliard d'euros pour acquérir sa marque britannique The Body Shop, mise en vente depuis février. Cette valeur d'entreprise correspond à ce que L'Oréal souhaitait obtenir pour The Body Shop. Ces dernières semaines, de nombreux prétendants dans ce dossier avaient été évoqués par les médias, notamment des fonds d'investissement ainsi que plusieurs groupes asiatiques. Natura "est le meilleur propriétaire que l'on pouvait imaginer pour nourrir l'ADN de la marque bâti autour de la naturalité et de l'éthique", a commenté le PDG de L'Oréal, Jean-Paul Agon, dans un communiqué. "Natura et The Body Shop ont toujours parcouru des chemins parallèles, et aujourd'hui leurs chemins se rejoignent", s'est félicité Guilherme Leal, co-président du conseil d'administration de Natura Cosméticos, dans un communiqué séparé. "La complémentarité de nos présences géographiques, l'utilisation durable de la biodiversité dans nos produits, l'éthique dans la gestion, les relations équitables avec les communautés et un degré élevé d'innovation constituent les piliers de la nouvelle aventure qui débute aujourd'hui" a ajouté Guilherme Leal. Le projet de vente fera l'objet d'une information-consultation du comité central d'entreprise de L'Oréal et sa réalisation est soumise à des autorisations réglementaires, notamment au Brésil et aux États-Unis. Il devrait être finalisé dans le courant du second semestre, selon le communiqué. Une marque à relancer L'enseigne The Body Shop a été fondée en 1976 par l'entrepreneure britannique Anita Roddick, pionnière des cosmétiques respectueux de l'environnement, non testés sur les animaux et adepte du commerce équitable. L'Oréal avait racheté la marque en 2006 pour environ 940 millions d'euros, quand celle-ci était au sommet de sa gloire. Mais l'étoile de The Body Shop avait ensuite pâli au fil des ans, ayant perdu son côté précurseur et innovant, malgré des investissements conséquents et une accélération de son développement à l'international. L'an dernier, la marque avait réalisé 921 millions d'euros de ventes, en recul de 4,8 % sur un an (+ 0,6 % à périmètre et taux de change constants), et sa rentabilité s'était encore effritée à 3,7 %, très loin de la rentabilité à deux chiffres des autres divisions de L'Oréal.

By |2017-06-10T14:52:44+00:00June 10th, 2017|Scoop.it|0 Comments

Le ‘management à la française’, entrave à la transition numérique

Les entreprises françaises gagneraient peut-être à revoir leurs méthodes de management si elles veulent faciliter la transformation digitale. Il y a plus de trente ans, Philippe d’Iribarne publiait un ouvrage remarqué, dans lequel il soulignait l’influence des cultures nationales sur la gestion et le fonctionnement des organisations. La France serait ainsi caractérisée par la " logique de l’honneur " (Seuil, 1989). Dans cette perspective, "les rapports hiérarchiques mettent en relation des hommes marqués par leur état, leurs traditions, leurs droits et leurs devoirs". Cette manière française du "vivre ensemble" puise sa source dans les analyses de Montesquieu ("L’Esprit des lois", 1748) et de Tocqueville ("L’Ancien Régime et la Révolution", 1856) au regard d’une société divisée en ordres, marquée ainsi par la notion d’honneur, les oppositions entre le noble et le vil, le pouvoir honoré et le pouvoir méprisé et craint. Le sens de l'honneur Dans un entretien accordé en décembre 2016 au quotidien "Le Monde" , d’Iribarne persistait à considérer qu’aujourd’hui encore, c’est le sens de l’honneur qui gouverne en France, la manière dont les relations de travail sont ressenties. On peut certes nuancer ses analyses, mais on doit bien admettre que plus globalement – ainsi que nous l’avons nous-même observé lors de nos nombreux entretiens de terrain – la prégnance cette posture, en dépit des discours et des récits fondés de l’autonomie et de la responsabilisation des personnes et des groupes voire de la "libération" de l’entreprise. L'indice de rapport au pouvoir Cette perception a été étayée par les célèbres travaux menés depuis les années 1980, par Geert Hofstede , sur la base d’une enquête conduite auprès des employés d’IBM dans le monde, portant notamment sur la distance hiérarchique (PDI ou Power Distance Index) permettant de comparer les cultures nationales. Cet indice définit le grade de la distance par rapport au pouvoir entre managers et subordonnés en se déployant de 0 à 100. Elle relève ainsi que la France, qui atteint un score de 68, apparaît comme une société très hiérarchisée, ainsi placée nettement devant les États-Unis (40), les Pays-Bas (38), la Grande-Bretagne et l’Allemagne (35), pays à faible distance hiérarchique. L'autonomie du travail régresse Ces constats sont confirmés par l’institut européen Eurofound, via sa sixième Enquête européenne sur les conditions de travail (EWCS) réalisée sur la base de 44.000 travailleurs interrogés. En moyenne, 40% des salariés européens (28 pays) considèrent pouvoir influencer les décisions considérées comme importantes pour leur travail, contre 31% des salariés français. Enfin, en se focalisant sur la France, on relèvera qu'une étude de la DARES , relève précisément que l’autonomie au travail en France, régresse pour l’ensemble des catégories socioprofessionnelles (à l’exception des ouvriers non qualifiés). La confiance en berne Ces tendances doivent être corrélées avec la question centrale de la confiance, condition de toute forme de coopération et de collaboration, comme le soulignent notamment Algan, Cahuc et Zylberberg dans leur ouvrage intitulé " La Fabrique de la défiance " (Albin Michel, 2012), où il apparait que la position de la France n’est guère enviable. Ils rappellent en particulier que parmi les 97 pays couverts par les enquêtes de World Values Survey, la France se positionne plutôt en queue de peloton au 58e rang de l’échelle de confiance. Au niveau de l’OCDE, la confiance est la plus faible avec le Portugal et la Turquie, alors que nous sommes très allégrement dépassés par les pays d’Europe du Nord (Norvège, Suède, Danemark), leur niveau de confiance apparaissant comme environ trois fois supérieur au nôtre.

By |2017-06-10T14:41:42+00:00June 10th, 2017|Scoop.it|0 Comments

Transformation digitale & e-Commerce : à quoi ressemblera l’Afrique dans dix ans ? | CIO MAG

Aujourd’hui, le mobile, avec 350 millions de smartphones utilisés, est le support privilégié véhiculant notamment la diffusion de nouveaux modes de paiement et de consommation tel que le e-commerce qui connait une très forte progression. Alors qu’il représentait un chiffre d’affaires de 8 milliards de dollars en 2013, il pourrait atteindre 50 milliards d’ici 2018 ! Un tel développement n’est pas sans conséquence sur les économies et les sociétés africaines. Télécommunications, consommation, administrations… Tous ces secteurs concernés par cette révolution numérique sans précédent pourraient être bouleversés si bien que les observateurs s’interrogent sur le visage que présentera le contient dans une dizaine d’années. D’où la question centrale des discussions : « A quoi ressemblera l’Afrique digitale dans dix ans ? »

By |2017-06-10T14:41:31+00:00June 10th, 2017|Scoop.it|0 Comments

Digital Survival Guide » Everett Magazine | Boston University

NO MATTER WHAT BUSINESS YOU’RE IN—clothing, health care, transportation—you need to start thinking of your company as a digital one, says Venkat Venkatraman. The David J. McGrath Jr. Professor in Management, who has advised IBM, BP, Ericsson, Merck, and many others, is the author of The Digital Matrix: New Rules for Business Transformation Through Technology (LifeTree Media, 2017). In the book, he shows companies how to create new business models and partnerships around digital technology. “Digital technology,” writes Venkatraman, also a professor of information systems and strategy & innovation, “is critical to every industry and every company, including yours.” Here are his exclusive tips for Everett readers: EVERETT: WHAT’S YOUR GOAL WITH THE DIGITAL MATRIX? Venkatraman: The main reason I wrote the book was there are a lot of managers that went through business schools in the 1990s, and even the early 2000s, that really didn’t have much exposure to why they should think about information technology differently from the past. It‘s easy to look at IT as a very specialized function that can be delegated while the middle managers and senior managers worry about business. But if you look at the last seven, eight years, you realize that there are companies like Amazon, Apple, Google, Facebook, IBM, and Microsoft that not only produce information technology products, but are also starting to influence the way we live, work, and play, or the way we learn and innovate and transact. They actively shape what’s happening in different industries. Apple is a player in telecommunications and music. Google is no longer just about search; it could be a major player in the future of the automotive industry. I saw these digital giants, as they’re called in the book, as becoming an important influence on every industry, whether retail or pharmaceutical or health care or financial services. So I really wanted the book to be a wake-up call for executives in traditional businesses who may not have thought about the pervasiveness of digitization. In the next five to seven years, these digital giants will influence strategies of organizations, and my book is really to get traditional businesses to recognize that and start responding systematically—failing which, they’ll go the way of BlackBerry and Nokia.

By |2017-06-10T14:41:16+00:00June 10th, 2017|Scoop.it|0 Comments

Snap acquiert la start-up Placed pour mieux mesurer l’impact de ses pubs

Selon Bloomberg, l'éditeur de l'application Snapchat aurait déboursé 125 millions de dollars pour s'offrir la jeune pousse basée à Seattle. Snap veut prouver à ses annonceurs qu'ils bénéficient d'un réel retour sur investissement en diffusant leurs publicités sur sa plate-forme mobile Snapchat. L'entreprise américaine vient ainsi de mettre la main sur une start-up spécialisée sur ce créneau, Placed. Le montant du rachat n'a pas été révélé, mais Bloomberg affirme que Snap a déboursé 125 millions de dollars pour s'offrir ses services, ce qui en ferait l'une des plus grosses acquisitions de son histoire. Fondée en 2011 à Seattle, Placed est spécialisée dans l'analyse de l'impact des campagnes marketing mobiles sur la fréquentation des magasins physiques. La jeune pousse se sert de la géolocalisation des appareils, lorsque les utilisateurs acceptent de partager leurs données, pour connaître leurs comportements.

By |2017-06-10T14:40:35+00:00June 10th, 2017|Scoop.it|0 Comments

Le réseau social Pinterest valorisé 12 milliards de dollars

La start-up vient de lever 150 millions de dollars. C'est une des start-up les plus attendues à Wall Street, mais Pinterest semble avoir choisi de ne pas prendre la direction de la Bourse pour quelques temps encore. Ce réseau social, sur lequel l'utilisateur a le loisir « d'épingler » des images et photos reflétant ses centres d'intérêt, vient de lever 150 millions de dollars auprès d'investisseurs privés. Cette opération valorise la société 12,3 milliards de dollars, ce qui en fait la neuvième start-up au monde entre WeWork (17,2 milliards) et SpaceX (12 milliards). Ce tour de table s'est déroulé sur les mêmes bases que lors de sa précédente levée de fonds en avril 2015 où la valorisation du groupe s'était alors montée à près de 11 milliards. Depuis ses premiers pas en 2010, cette « décacorne »[start-up non cotée et valorisée au moins 10 milliards de dollars, NDLR] a levé plus d'un milliard. Très en vue à ses débuts , Pinterest a vu nombreux de ses concurrents comme Instagram ou Snapchat croître plus rapidement et/ou susciter plus d'enthouiasme de la part des investisseurs.

By |2017-06-10T14:40:29+00:00June 10th, 2017|Scoop.it|0 Comments

Quand les machines dépasseront les humains

Il faudra plus de 40 ans pour que l’intelligence artificielle atteigne un niveau suffisant pour rivaliser avec l’homme dans toutes les tâches, et plus de 100 ans pour qu’elle puisse occuper tous les emplois. C’est ce qui ressort d’une enquête auprès de 300 experts de la discipline. A quelle échéance une machine sera-t-elle plus performante qu'un humain dans toutes les disciplines ? La question a longtemps relevé de la science-fiction, mais elle se pose de plus en plus sérieusement, portée par les progrès récents et spectaculaires de l'intelligence artificielle (IA). Afin d'obtenir une réponse, des chercheurs des universités d'Oxford et Yale sont allés interroger les plus grands spécialistes de la discipline. Ils ont soumis un questionnaire à l'ensemble des chercheurs ayant soumis des articles lors de deux des principales conférences scientifiques sur l'IA, en leur demandant d'estimer le temps qu'il faudrait pour franchir quelques grandes étapes de l'intelligence artificielle. A partir des réponses de 352 experts, ils ont établi un intervalle de temps et une durée médiane (50 % de probabilité de dépassement) pour 26 disciplines différentes. La question principale de l'étude, publiée sur le site scientifique Arxiv.org , portait sur ce que les auteurs appellent « High level machine intelligence » (HLMI), c'est à dire la capacité à accomplir toutes les tâches aussi bien ou mieux que les humains. Pour les chercheurs, cela devrait prendre en moyenne 45 ans (mais les réponse vont de 20 ans à plus de 100 ans). Quant à la capacité de remplacer tous les emplois, c'est-à-dire de « proposer pour toutes les tâches des machines meilleures et moins chères que les travailleurs humains », l'horizon est encore plus lointain : 120 ans en moyenne, ce qui nous mène tout de même en 2136 ! Il est à noter que l'échelle de temps envisagée varie selon l'orgine géographique des experts : pour les Chinois, la date médiane pour atteindre un « High level machine intelligence » se situe en 2044 (28 ans), contre 2092 (76 ans) pour les Américains.

By |2017-06-10T14:40:12+00:00June 10th, 2017|Scoop.it|0 Comments