Monthly Archives: July 2017

Tout va bien, un robot pasteur peut vous bénir en allemand

Bless U-2, c'est son nom. Ce robot-pasteur a pour objet de susciter le débat au sein d'une Église protestante allemande en manque d'officiants. Si ses capacités sont encore limitées à ce jour, il peut tout de même bénir celles et ceux qui le souhaitent en cinq langues. L’installation n’est pas bien impressionnante : deux bras articulés, un écran tactile, un visage mobile constitué d’une bouche en LED et de sourcils mobiles et fillonesques. Son nom : Bless U-2. Sa mission : vous apporter la grâce de Dieu.

By |2017-07-06T15:58:22+00:00July 6th, 2017|Scoop.it|0 Comments

Pub en ligne : les médias français font front commun

Plus d’une quinzaine de médias et éditeurs vont partager leurs données pour pouvoir rivaliser avec Google et Facebook.L’alliance est ouverte à d’autres éditeurs. Près d'une quinzaine de médias et d'éditeurs français ont décidé de partager leur data, c'est-à-dire les données qu'ils collectent sur les lecteurs et consommateurs visitant leurs sites Internet, afin de pouvoir rivaliser avec Facebook et Google, lesquels sont en train de devenir un duopole dans la publicité en ligne. Outre Les Echos, Lagardère, SoLocal et SFR ( voir Les Echos du 23 juin ), ont ainsi également rejoint l'alliance baptisée Gravity plusieurs journaux de presse régionale _La Dépêche, Le Télégramme, Sud-Ouest..._, la FNAC Darty avec sa plate-forme de e-commerce, ainsi que les éditeurs de presse Prisma Media (« Femme Actuelle »...), « L'Equipe », Condé Nast (« Vogue », « Vanity Fair »...), Marie Claire et même NextRadioTV et la chaîne M6 pour ses sites comme « Radins.com » (pas pour son portail de télévision de rattrapage sur lequel les visiteurs doivent s'inscrire). Alors que grandit le marché de la publicité numérique dite « programmatique », c'est-à-dire sur laquelle la demande et l'offre d'espace sont rapprochées de façon automatisée, tous les éditeurs du monde voient la publicité partir chez les Gafas au même moment où elle chute sur leurs supports traditionnels. Ils constituent donc des alliances de type Gravity. Mais selon Rolf Heinz, le patron de Prisma Media, l'initiative française est sans équivalent ailleurs de par sa taille. Aujourd'hui, les éditeurs, opérateur de télécommunication et médias du projet touchent 44 % des Français tous les jours. Comme ils seront rejoints par d'autres, ont assuré mardi matin les dirigeants des membres de Gravity, la plate-forme touchera 50 % des Français à partir de l'automne. Un chiffre à comparer à ce qu'on appelle un « reach » dans le jargon de 60 % pour Google et de 70 % pour Facebook. Le groupe Le Figaro, qui a racheté CCM Benchmark et touche donc seul beaucoup d'Internautes, a décidé de ne pas rejoindre l'alliance. Le Monde ne se serait pas encore décidé. Les deux groupes sont les bienvenus dans Gravity, ont assuré ses membres. Le Fig et Le Monde devraient de leur côté annoncer jeudi une alliance dans la publicité mais pas dans les données, selon des sources du secteur. Le Figaro dit non Gravity est constituée en société par action simplifiée et est détenue par les 6 groupes au départ du projet. Le capital sera ouvert aux nouveaux entrants. La société n'a pas vocation à être un centre de coûts comme un GIE. Elle devrait faire des bénéfices afin de pouvoir investir dans l'outil. Celui-ci est aujourd'hui piloté par Mediarithmics, qui se présente comme « une plateforme ouverte et intégrée de data marketing ». Concrètement, un acheteur (annonceur, agence, régie...) d'espaces publicitaires vidéos ou bannières ira sur Gravity faire l'acquisition d'un groupe d'Internautes (une audience) déterminé (par exemple, femme, 40 ans, CSP+, région PACA...). C'est ce que fait un acteur voulant communiquer sur Facebook. Lorsque cette audience passera par un des médias de Gravity, elle verra la campagne de publicité en question. La régie d'un des médias de Gravity peut donc en théorie avoir servi d'intermédiaire à un de ses clients pour trouver une audience déterminée sans avoir vendu un de ses espaces à elle. Cela dit, elle pourra aussi avoir vendu des espaces à un acheteur qui est passé par une régie partenaire. Point important, les médias seront rémunérés pour leur apport de data servant à déterminer les cibles et pas seulement en vendant des espaces. La data est devenue un actif clef des médias qui mérite d'être valorisé lorsqu'il est placé dans un pot commun. Beaucoup de médias français sont déjà alliés dans Audience Square et La Place Média, mais ces alliances concernent certains de leurs espaces. Gravity va plus loin et consiste en une mise en commun totale des données. « Il n'y a pas d'initiative aussi poussée ailleurs, » dit un architecte de Gravity. Avec Gravity, les annonceurs pourront utiliser des données d'âge, de sexe, mais aussi de géolocalisation. Ils pourront aussi repérer les consommateurs qui ont « l'intention » d'acheter quelque chose, par exemple parce qu'ils ont visité des sites marchands et comparés tels ou tels produits. C'est ce que propose très facilement un Facebook et avec Facebook a en plus un système de répartition de la pub programmatique qui évite de passer par des intermédiaires et est donc très compétitif. « Nous nous alignerons sur ses prix », dit un cadre data de Gravity. Bien sûr la puissance de l'outil est conditionné à la possibilité d'utiliser les données recueillies au moyen de cookies. Or un projet de Bruxelles _la directive e-Privacy_ propose aux Internautes de très facilement empêcher les éditeurs de recueillir ces datas. Si ce projet était adopté, répondent les membres de Gravity, ce serait enraciner la domination des Gafas et en particulier de Facebook et d'Amazon. Ceux-ci ne recueillent en effet pas de données par les cookies mais parce qu'on s'inscrit sur leur plate-forme.

By |2017-07-06T15:46:46+00:00July 6th, 2017|Scoop.it|0 Comments

Ce jour où Amazon a failli perdre 400 milliards de dollars en Bourse

Une quinzaine de valeurs américaines ont coté le même cours -123,47 dollars - suite à une erreur lors d’un test après la clôture, provoquant une baisse fictive de 87 % de l’action Amazon, quand celle de Zynga bondissait de plus de 3000 %. Une erreur heureusement sans conséquence. Depuis quelques semaines, les Cassandre scrutent le Nasdaq américain en quête d'une grosse correction sur les valeurs high-tech, dont les valorisations atteignent des niveaux historiquement élevés . Mais elles ne s'attendaient sans doute pas à cela quand, dans la nuit de lundi à mardi, en transaction hors séance, le cours d'Amazon est tombé subitement de 953,66 dollars à...123,47 dollars, soit une chute potentielle de 87% ! Cela représente une destruction de capitalisation de 398 milliards de dollars ! Un cauchemar pour les actionnaires, sauf qu'aucune transaction n'a eu lieu à ce prix, conséquence d'une erreur intervenue lors de tests d'après séances.

By |2017-07-06T15:46:38+00:00July 6th, 2017|Scoop.it|0 Comments

Ces datas ratissées par des « bots » que les médias pourraient mieux valoriser

Des robots récupèrent un grand nombre de données sur les sites de médias pour nourrir des services de e-réputation ou de suivi de campagnes pub... Les éditeurs pourraient en reprendre le contrôle. La data est l'or noir du 21e siècle, dit-on souvent. Et pourtant, si l'on en croit certains spécialistes du domaine, les éditeurs de médias ou d'autres contenus, de même que les plates-formes de e-commerce ou les sites de petites annonces n'exploitent pas les réserves qu'elle recèle. Une situation d'autant plus paradoxale que les GAFA (géants du Net) sont en train de gagner la bataille de la publicité numérique. Fabien Grenier, co-fondateur et DG de la société DataDome , est persuadé que les acteurs du Web, en particulier les sites de médias très riches en données, pourraient sensiblement accroître leurs revenus, même s'il reconnaît qu'il est encore difficile d'évaluer ce nouveau marché. Il n'est pas le seul dans ce cas. Le Centre français d'exploitation du droit de Copie (CFC) réfléchit avec des partenaires à une solution. Malveillants ? Aujourd'hui, « les logiciels automatiques [les « bots »] représentent la moitié du trafic Internet, explique Fabien Grenier. Cela signifie qu'une visite sur deux sur un site est un programme informatique ». Beaucoup de ces bots se chargent de récupérer une foule de données et ce à une échelle industrielle. Cette proportion de bots pose une double série de questions pour les éditeurs. Est-ce que ces robots sont un poids sur les infrastructures des sites, ralentissent-ils le trafic ou sont-ils même malveillants ? Et surtout, prennent-ils discrètement des données que les médias pourraient valoriser ? DataDome a démarré son activité en proposant aux éditeurs de les protéger contre les bots mal intentionnés. La société a ensuite réalisé la valeur de ce qui était ratissé. « Si les médias parvenaient à organiser des guichets sous forme d'API [Application Programming Interface] délivrant une offre légitime de données en temps réels et mise en paquets exploitables, ils parviendraient à les vendre », explique-t-il. Des acteurs comme Webedia ont commencé à explorer le sujet, selon nos informations.

By |2017-07-06T15:45:46+00:00July 6th, 2017|Scoop.it|0 Comments

La course à l’ordinateur quantique bat son plein

A côté des géants américains Google, IBM ou Microsoft, de très nombreux labos sont sur les rangs Dans l'informatique, la course à l'ordinateur quantique ressemble beaucoup à la quête du Graal : un objectif merveilleux, qui permettrait de résoudre quantité de problèmes (la recherche de nouvelles molécules en pharmacie par exemple, ou l'optimisation de placements financiers)... mais la possibilité même de l'atteindre un jour reste incertaine. Pourtant, face à l'extraordinaire potentiel de la technologie, les candidats se pressent au portillon. Celui qui a fait le plus parler de lui, car il est actuellement le seul à vendre un système quantique, utilisé par la Nasa et Google notamment, est une société canadienne, D-Wave. Cependant, de l'avis des spécialistes, sa machine est très particulière, réservée au traitement d'un type de problème mathématique très spécifique et en aucun cas en lice pour construire un ordinateur quantique programmable, capable de résoudre toutes sortes de problèmes.

By |2017-07-06T15:45:40+00:00July 6th, 2017|Scoop.it|0 Comments

Les banques traditionnelles face à l’ubérisation du secteur bancaire

L’avènement des néo-banques n’a pourtant en soi rien de vraiment surprenant. Depuis quelques années déjà, la tendance est à la dématérialisation dans ce secteur, avec des clients qui gèrent désormais en grande majorité leurs comptes en ligne pour les opérations courantes : virements, commandes de chéquiers, suivi des mouvements sur leurs comptes... Conséquence : les réseaux physiques des principales banques françaises se résorbent progressivement ou se réorganisent autour d’agences de plus en plus automatisées et digitalisées. Rendre visite à son conseiller devient exceptionnel et sert bien souvent à obtenir un prêt bancaire ou à échanger sur des placements spécifiques. Autre aspect favorisant l’arrivée de ces nouveaux acteurs : les évolutions législatives. La loi Macron , entrée en vigueur en février 2017, facilite déjà le changement de banque, puisque c’est le nouvel établissement qui se charge d’effectuer toutes les démarches à la place du client. Mais, surtout, la directive européenne sur les services de paiement, initiée en 2007, s’apprête à être renforcée par le biais d’une nouvelle directive, connue sous le nom de DSP2 , qui permettra à des acteurs non bancaires d’accéder, dès 2018, aux comptes de clients consentants pour réaliser directement des opérations financières. Développer un écosystème de services Dans ce contexte, les banques traditionnelles sont sommées de réagir, au risque d’assister en simples spectatrices à ce grand bouleversement. Contrairement à une idée reçue, elles sont déjà en ordre de bataille. Lire aussi : Le temps de la transition 2.0 s’accélère pour les grandes banques Leur stratégie consiste notamment à acquérir des FinTech pour développer de nouveaux services à valeur ajoutée pour leurs clients. Certaines mettent ainsi la main sur des plates-formes de gestion budgétaire. C’est le cas du Crédit Agricole, entré au capital de Linxo , une application de gestion de son budget et de ses comptes bancaires, ou de la BNP, qui a racheté Nickel , permettant d’ouvrir un compte en 5 minutes chez son buraliste. Il s’agit désormais pour elles de construire un écosystème de services, intégrant la bancarisation classique, sans s’y limiter. Il leur faut donc voir plus grand, plus loin, et élargir leur périmètre d’intervention. Les banques traditionnelles conservent l'avantage Pour tous les acteurs traditionnels, l’objectif est ainsi de proposer une expérience simplifiée, mais aussi enrichie. Ils doivent également adopter des stratégies d’engagement plus innovantes et sortir de leur schéma habituel de relation client pour se projeter dans ces nouveaux usages. D’autant qu’ils ont tout à gagner dans cette révolution digitale et conservent un avantage fondamental sur les nouveaux entrants : un fort pouvoir d’investissement, leur permettant de développer des programmes de fidélisation et des services à valeur ajoutée. Cela sera-t-il suffisant pour faire la différence ? Une chose est sûre : le monde change, la banque aussi et ce qui prévalait il y a 20 ans, à savoir que l’on restait toute sa vie dans le même établissement, est définitivement révolu.

By |2017-07-06T15:32:27+00:00July 6th, 2017|Scoop.it|0 Comments

ARKit : le premier pas de géant d’Apple dans la réalité augmentée

Tout le monde ou presque est aujourd’hui familier avec la réalité augmentée, à mi-chemin de la réalité virtuelle et de la réalité tout court, qui consiste à incruster dans l’image captée par la caméra de l’iPhone des éléments qui s’affichent de façon cohérente avec l’environnement. De nombreuses applications s’y sont essayées : Ikea pour simuler la présence de ses meubles dans votre salon ; des filtres photographiques qui vous rajoutent des appendices loufoques en trois dimensions ; des Pokémon du quartier à attraper ; encore des flèches pour vous indiquer la route à prendre jusqu’au prochain McDo et autres bouches de métro. Un assortiment de méthodes a jusqu’ici été mis au point pour réaliser ces incrustations afin qu’elles soient positionnées et orientées correctement en tenant compte du GPS, de la boussole, de l’accéléromètre et du gyroscope. Autre approche, de façon purement optique, que ce soit via la reconnaissance faciale pour les filtres photos susmentionnés, ou encore à l’aide de marqueurs fiduciaires, cette dernière méthode étant la plus précise et la plus fiable (fiduciaire signifiant "auquel on peut se fier"). Dans ce cas, il s’agit d’images en 2D, dont l’apparence est connue par un algorithme, qui sont placées dans l’environnement. L'algorithme “reconnaît” le marqueur dans l’image et déduit précisément sa position et son orientation dans l’espace en identifiant les déformations dues à la perspective, ce qui lui donne un point de référence dans l’espace auquel il pourra “ancrer” un objet tridimensionnel.

By |2017-07-06T14:36:31+00:00July 6th, 2017|Scoop.it|0 Comments

La nouvelle bataille du paiement électronique

Voilà une première victime concrète de Theresa May. La société britannique Worldpay était au sommet de sa puissance à la fin 2015, lorsqu’elle s’est introduite en Bourse. Une opération à plus de 3 milliards d’euros qui lui a ouvert l’appétit. Dans son viseur notamment l’acquisition d’un concurrent aux Etats-Unis. L’annonce du Brexit lui a coupé les ailes en plein envol. La chute de la livre sterling qui s’est ensuivie a transformé d’un seul coup le prédateur conquérant en proie appétissante. Aujourd’hui, le leader britannique du paiement électronique est en passe d’être avalé par l’un des deux géants américains du secteur, Vantiv ou JPMorgan. L’un est un des principaux gestionnaires de systèmes de paiement par carte aux Etats-Unis et l’autre est tout simplement la plus grande banque américaine. L’annonce officielle de l’intérêt des deux champions américains devrait déclencher les hostilités dans un secteur déjà chauffé à blanc. Les premières à s’inquiéter pourraient bien être les autorités britanniques elles-mêmes qui avaient assisté, impuissantes, au rachat en 2016 de leur plus belle société d’électronique, ARM, par le japonais SoftBank pour plus de 30 milliards de dollars (26,4 milliards d’euros). Potentiel considérable Mais c’est surtout le petit monde du paiement dématérialisé qui va être secoué par la tempête. Notamment en France car le paiement est l’un des rares secteurs du numérique, si ce n’est le seul, où notre pays dispose d’acteurs de rang mondial. La Bourse ne s’y est pas trompée, propulsant les cours de Worldline, Ingenico et Gemalto. Seront-ils proie ou prédateur ?

By |2017-07-06T14:21:07+00:00July 6th, 2017|Scoop.it|0 Comments

Facebook, Tesla CEOs lead charge for guaranteed income: ‘I don’t think we’re going to have a choice,’ Musk says

Credible projections now forecast that 40 percent of all jobs in the United States today could be eliminated by 2030, just 13 years from now, have led futurists, labor market analysts, and leading CEOs to ask what will become of all the workers soon to be displaced by technology, and whether industrialized democratic societies, seeking stability in such a radically reshaped economic environment, might benefit from some orderly redistribution of wealth. And leading the charge are two of America’s most prominent titans of the digital age. NO PENSION? NO PROBLEM. ALTERNATIVE WAYS TO GET GUARANTEED INCOME In a commencement address to graduates at Harvard University last month, Facebook founder Mark Zuckerberg said the coming wave of automation and displacement will require “a new social contract” between the government and the governed. “We should have a society that measures progress not by economic metrics like GDP but by how many of us have a role we find meaningful,” Zuckerberg said. "We should explore ideas like universal basic income to give everyone a cushion to try new things.” And Tesla CEO Elon Musk has twice in recent months spoken out in favor of the concept of direct unconditional cash payments from the government to all citizens, regardless of work status. “There will be fewer and fewer jobs that a robot cannot do better,” Musk told the World Government Summit in Dubai in February. “These are not things I wish will happen; these are things I think probably will happen…What to do about mass unemployment? This is going to be a massive social challenge. And I think ultimately we will have to have some kind of universal basic income. I don't think we're going to have a choice.”

By |2017-07-04T12:35:51+00:00July 4th, 2017|Scoop.it|0 Comments

UP Magazine – Les rapports homme-machine dans le collimateur

MUTATION DES SERVICES Les rapports homme-machine dans le collimateur Le potentiel disruptif des Intelligences artificielles interroge directement tous les acteurs économiques dans leur diversité que ce soient la banque, les assurances, le commerce, le tourisme, etc. La création d’un Observatoire du Rapport des Français aux Intelligences Artificielles par l’Observatoire Société et Consommation (L’ObSoCo) a pour vocation d’explorer les tendances structurantes des IA pour la consommation de demain. Robots domestiques et commerciaux, agents conversationnels, assistants vocaux personnels, objets connectés intelligents…Quels usages vont naître de la multiplication des intelligences artificielles ? Comment les consommateurs appréhendent-ils ces nouveaux acteurs de la relation client ? Sont-ils prêts à les employer ? Et à quelles conditions ? Nous sommes dans une période de transformation profonde du commerce et des modes de consommation. Aspiration des individus à consommer « autrement », tensions durables sur le pouvoir d’achat des ménages, défi de la contrainte écologique… le modèle de consommation est en mutation. Dans son sillage, ce sont les modèles économiques d’entreprise et l’organisation des activités visant la satisfaction des attentes des ménages qui sont en cours de redéfinition. Ce contexte exige la mise en place de dispositifs d’observation des mutations en cours, la réalisation de diagnostics, l’élaboration de nouveaux concepts et grilles d’analyse permettant d’appréhender la nouveauté, mais aussi d’accompagner les acteurs économiques. Cette vision fonde la vocation de L’ObSoCo. Les initiatives relatives aux intelligences artificielles (IA) se multiplient au travers de nombreux canaux avec des degrés de sophistication variés : algorithmes d’apprentissage automatique (reconnaissance visuelle/vocale, itinéraire de transports, moteurs de recommandation, comparateur de prix, etc.), assistants vocaux personnels (Siri, Alexa), chatbot sur les réseaux sociaux et messageries instantanées, objets connectés intelligents, robotique avancée (industriel, commerciale, domestique), véhicules autonomes, etc. Les IA automatisent des tâches de la vie quotidienne et des process de travail. Elles assistent et anticipent de plus en plus les conduites (d’achat, de loisirs, de mobilité, de gestion de l’énergie, etc.) des usagers-consommateurs qu’elles contribuent à orienter par le biais de recommandations et de préconisations. Les IA offrent également la capacité croissante de questionner, de commander et de piloter nos actes d’achat, notre environnement et/ou de gérer la vie quotidienne via des interfaces et assistants personnels. Le développement des IA constitue le moteur du commerce serviciel, ubiquitaire, à la demande, social et conversationnel, permettant d’optimiser le service et la relation client. Les IA peuvent aussi être sollicitées en appui de la désintermédiation, simplification et optimisation des process de travail, administratifs et organisationnels, etc. Elles posent enfin la question de la redéfinition des rapports entre humains et machines (substitution, collaboration, etc). Cette multiplication des IA s’accompagne de nombreuses promesses (gains de productivité, émancipation individuelle, amélioration de la vie quotidienne, etc) mais suscite également des inquiétudes importantes relatives à leurs potentielles dérives (risques de perte de contrôle, retournement des machines contre l’homme, etc). Pour toutes ces raisons, le potentiel disruptif des IA interroge directement les acteurs économiques dans leur diversité (banque, assurances, commerce, tourisme, etc). Les entreprises sont non seulement confrontées aux conséquences de l’automatisation sur l’emploi, la productivité et l’organisation du travail mais aussi aux nouveaux business model et aux formes d’économie servicielle émergentes dans le sillage des IA. En réponse à ces interrogations, l’Observatoire du Rapport des Français aux Intelligences Artificielles a pour vocation d’explorer les tendances structurantes des IA pour la consommation de demain. Il se donne pour objectif de : - Analyser les imaginaires (croyances, positionnement, aspirations) des consommateurs en matière d’IA ; - Décrire les expériences à l’œuvre chez les usagers des IA (compétences pratiques, intégration des IA dans la vie quotidienne des individus connectés, modes d’appropriation et d’utilisation, etc.) ; - Tester le degré d’acceptabilité (freins et leviers) des IA en termes d’esthétique, de design, de relation homme-machine, de capacités, d’ergonomie, d’opérabilité, etc. - Appréhender les nouvelles formes de relation et d’expérience client permises par les nouveaux acteurs de la relation client que sont les IA ; - Comprendre l’émergence d’une nouvelle demande qui se rapportent d’une part aux potentiels besoins en équipement technologique basé sur l’IA (objets connectés, assistants virtuels, robots, domotique, etc.) et d’autre part, aux multiples offres de services qui en découlent. Simon Borel, Sociologue à l’ObSoCo

By |2017-07-04T12:27:48+00:00July 4th, 2017|Scoop.it|0 Comments