Sur un marché africain de l’assurance plombé par une défiance quasi-culturelle des consommateurs, la nouvelle plateforme de courtage entièrement digitale Baloon veut disrupter par la simplicité.
 
Recréer de la confiance online pour redynamiser un marché offline : le pari de Baloon tient en une tagline officieuse. Dans le plus pur style des services digitaux de click & collect, le service digital de courtage en assurances investit le marché africain pour y révolutionner un secteur contrarié par la défiance culturelle de consommateurs, qui pour s’assurer, s’en remettent encore très souvent au système D. ” Avec Baloon, il est possible de s’assurer en trois photos seulement. C’est simple, rapide et ça doit permettre de sortir de la débrouille en assurant un maximum de personnes “, explique Marie Mainfroy, présidente et fondatrice de l’agence Memory, qui a réalisé le branding et l’univers graphique de la plateforme.
 
Vous connaissez le refrain sur le potentiel digital d’un contingent connecté, mobile, jeune et en pleine croissance démographique et économique. On vous épargne donc les chiffres argumentaires de l’afroptimisme dignes d’un power point soporifique du FMI. Pour juger de l’utilité de l’offre made in Baloon, savoir que le volume des primes d’assurance correspond à 1% du PIB sur l’Afrique contre 9% en Europe constitue par contre un passage explicatif obligé. Avant d’affirmer son ambition panafricaine -” nous voulons être présents dans 15 pays d’ici à 2020 “, dixit le fondateur Bertrand Vialle- Baloon a choisi la Côte d’Ivoire comme porte d’entrée continentale.
 
Lancée le 6 novembre après obtention de son agrément de courtier auprès du ministère de l’économie et des finances ivoirien, Baloon veut avant tout remettre de la confiance entre assurés et assureurs par la transparence, en réduisant la fraude grâce au digital et en accélérant les délais de remboursement des sinistres. ” C’est la rupture par la simplicité “, plaide Bertrand Vialle. Concrètement, le futur assuré se connecte sur la plateforme depuis son mobile ou son ordinateur, prend 3 photos, choisit sa formule, puis signe le contrat. Après règlement par mobile money, un service de paiement mobile devenu incontournable en Afrique, l’utilisateur est assuré.

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