Monthly Archives: December 2017

Bitcoin : des activités criminelles minoritaires

Utilisée par certains groupes terroristes et les « cyber-escrocs », la monnaie est pourtant loin d'être la devise idéale du crime organisé. La justice américaine vient d'inculper une femme de Long Island pour fraude et blanchiment. Elle avait converti près de 85.000 dollars en bitcoins et autres crypto-devises afin de les envoyer à d'autres membres de l'Etat Islamique (EI). L'Indonésie est le seul autre pays qui ait cette année lié le bitcoin au financement d'activités terroristes de l'EI : ses militants, et notamment le leader indonésien Bahrun Naim, ont utilisé PayPal ou le bitcoin pour financer leurs actions dans ce pays, et une trentaine de transactions suspectes avaient été détectées en 2016. Usage marginal « L'utilisation des devises cryptographiques par les groupes terroristes est peu répandue car elles offrent peu d'anonymat », constate la Rand Corporation (1) dans son rapport. Les groupes terroristes qui exploitent un territoire donné et peuvent lever des taxes sont moins incités que les autres à recourir aux crypto-devises. L'Etat islamique dispose par exemple de sa propre monnaie , indexée sur l'or . En revanche, le Hezbollah, le groupe islamiste chiite, classé comme organisation terroriste, « pourrait adopter les devises cryptographiques » d'après la Rand Corporation, compte tenu de sa structure décentralisée et mondiale (activités sur plusieurs continents). Les cas avérés de financement du terrorisme par le biais du bitcoin sont peu nombreux et les sommes en jeu modestes. Le premier cas de levée de capitaux en bitcoins au profit de l'Etat islamique avait été révélé début 2015 par le journal « Haaretz ». Cette initiative sera suivie par d'autres groupes terroristes salafistes implantés dans la bande de Gaza. Dans son rapport établi début 2016, Europol soulignait que « le recours au bitcoin pour les activités terroristes n'avait pas été confirmé par les forces de l'ordre ». Compte tenu de l'envolée de la devise 2.0, les groupes terroristes ont davantage intérêt à la conserver, qu'à l'utiliser comme moyen d'échange.

By |2017-12-20T10:46:39+00:00December 20th, 2017|Scoop.it|0 Comments

Le cours du bitcoin chute après la faillite d’une plateforme en Corée du Sud

Alors que le bitcoin n'en finissait plus de monter, il a subi un brusque coup d'arrêt. Ce mercredi matin, le cours de la cryptomonnaie a brutalement chuté en Asie, retombant brièvement sous 16.000 dollars l'unité. En toile de fond des marchés, notamment : la faillite, mardi, de Youbit, une plateforme d'échanges sud-coréenne indiquant avoir été piratée. Le bitcoin est tombé jusqu'à 15.815,78 dollars mercredi à 9h39 heure de Tokyo (1h39 à Paris), alors qu'il cotait près de 18.800 dollars mardi en début de soirée et qu'il semblait lundi encore tout proche d'atteindre les 20.000 dollars, selon des données compilées par Bloomberg. La monnaie virtuelle a ensuite effacé une partie de ses pertes, valant autour de 16.830 dollars vers 13h30 à Tokyo (5h30 à Paris). Un repositionnement du marché Les marchés semblent affectés par l'annonce de la faillite de Youbit, l'un des poids lourds du secteur en Corée du Sud. La plateforme d'échanges de cryptomonnaies en Corée du Sud - où le bitcoin est particulièrement populaire - a affirmé avoir été victime d'un piratage lui ayant fait perdre 17 % de ses actifs. Ce, huit mois après une cyberattaque similaire.

By |2017-12-20T10:45:53+00:00December 20th, 2017|Scoop.it|0 Comments

Orange veut en finir avec la neutralité du Net

Très offensif, Stéphane Richard estime d'abord que « le débat autour de ce principe est pollué par des considérations politiques ». « Quand on dit neutralité du Net, on voit tout de suite la main des opérateurs qui viendraient fouiller les contenus et faire un tri entre les contenus », déplore le patron d'Orange, en campagne pour le renouvellement de son mandat. "Des internets particuliers" Or, pour Stéphane Richard, il s'agit simplement d'admettre que l'arrivée prochaine de la 5G rebat les cartes, et qu'il va y avoir « obligation » de proposer aux industriels « des internets particuliers en terme de latence, en terme de vitesse [...] avec des fonctionnalités, des puissances, et des qualités différentes ». « il faut qu'on nous laisse faire » lance Stéphane Richard, citant la nécessité d'une qualité de connectivité variable selon que l'on parle d'une voiture autonome, d'une opération chirurgicale à distance ou d'un simple coup de fil.

By |2017-12-19T10:12:02+00:00December 19th, 2017|Scoop.it|0 Comments

Bitcoin : la France demande au G20 d’envisager une régulation

La France va demander à la présidence argentine d'organiser un débat, lors du sommet d'avril 2018. Le bitcoin n'en finit plus de franchir des records, au grand dam des pouvoirs publics qui redoutent un éclatement de la bulle. Plutôt que d'attendre le pire, la France veut demander au G20 d'agir. « Je vais proposer à la prochaine présidence du G20, celle de l'Argentine, que nous ayons lors du sommet en avril une discussion tous ensemble sur cette question du bitcoin », a expliqué Bruno Le Maire, ce dimanche sur LCI. La sécurité des épargnants « Je suis là pour garantir la sécurité aux épargnants. Il y a un risque spéculatif évident. Il faut le regarder, l'examiner, et regarder comment [...], avec tous les autres pays membres, nous pouvons réguler le bitcoin », a-t-il ajouté. Il a également évoqué le risque que cette cryptomonnaie serve au trafic de drogue, au financement de terrorisme ou à d'autres activités illégales.

By |2017-12-19T10:09:46+00:00December 19th, 2017|Scoop.it|0 Comments

Intelligence artificielle : faut-il une loi ?

Le rapport publié vendredi par la CNIL propose des règles éthiques pour le développement des algorithmes et de l'intelligence artificielle, tout en estimant qu'il n'est pas nécessaire de les réguler. Le 6 janvier 1978, la France votait sa loi « informatique et libertés ». Quarante ans plus tard, une loi « intelligence artificielle et éthique » ne semble pas à l'ordre du jour. C'est ce qui ressort du rapport publié vendredi par la CNIL (Commission nationale de l'informatique et des libertés) intitulé « Les enjeux éthiques des algorithmes et de l'intelligence artificielle. » Ce document de 75 pages, fruit de près d'un an de colloques, auditions et autres consultations publiques, formule six recommandations précises (lire ci-contre/ci-dessous). Mais il écarte aussi, à ce stade, l'idée d'une loi, et même d'une régulation spécifique. Dans sa première partie, le document explique les différents enjeux posés par les algorithmes, dont l'utilisation dans le monde informatique est déjà ancienne, et par les outils d'intelligence artificielle, remis au goût du jour par « une série de succès spectaculaires ces dernières années », en particulier pour l'apprentissage automatique (machine learning). « Dans un cas comme dans l'autre, note la CNIL, la finalité [...] consiste à automatiser des tâches autrement accomplies par des humains, voire à déléguer à ces systèmes automatisés des prises de décision plus ou moins complexes. »

By |2017-12-18T18:11:58+00:00December 18th, 2017|Scoop.it|0 Comments

Thales accélère sa mue digitale avec Gemalto

D'ici 2021, Thales compte réaliser entre 100 et 150 millions d'euros de synergies annuelles avant impôt. Le nouveau groupe pèsera 4,2 milliards dans la sécurité numérique. Thales et Gemalto affirment avoir réfléchi pendant des mois aux synergies potentielles entre les deux sociétés. Néanmoins, l'opération s'est montée dans la dernière ligne droite, le conseil d'administration de Thales donnant son feu vert samedi pour une opération annoncée dimanche et défendue ce lundi. Les dirigeants de Thales Patrice Caine et de Gemalto Philippe Vallée ont tenté hier d'expliquer ce qu'ils attendaient de cette union, le plus gros projet de croissance externe de Thales. L e spécialiste de l'électronique de défense offre 4,8 milliards d'euros pour le fabricant de cartes à puce. Chacune de leur côté, les deux sociétés disent être prêtes à « accélérer ». Thales entend aller plus vite vers des marchés de plus en plus numériques (notamment l'Internet des objets), quand Gemalto espère que son repreneur l'aidera à une transition plus rapide de la fabrication de cartes à puces vers des techniques de sécurité dématérialisées. L'enjeu pour l'entreprise, très française mais cotée au Pays-Bas, est de négocier sa bascule entre son marché historique mais en déclin de fabrication de cartes SIM pour les téléphones mobiles, vers de nouvelles activités en croissance, comme la sécurité gouvernementale ou la carte SIM dématérialisée sous forme de logiciel. « C'est une opportunité unique de continuer ce que nous avions en tête en tant qu'entreprise autonome », a réagi Philippe Vallée, le directeur général de Gemalto. Quelques jours après avoir rejeté l'offre d'Atos, au prétexte, notamment, que Gemalto pouvait construire son avenir seul .

By |2017-12-18T18:10:29+00:00December 18th, 2017|Scoop.it|0 Comments

TOTEC 2017 : Pourquoi et comment se conformer au RGPD ?

Un des temps forts de la 9e édition du TOTEC, qui s’est déroulée il y a quelques jours, a été la table-ronde sur le thème du RGPD. L’occasion de rappeler les grandes lignes de ce Règlement Général sur la Protection des Données et d’éclairer les pros du Tourisme sur les démarches à suivre pour s’y conformer et en tirer parti. Anne Renard, Avocate, Directrice de l’activité Conformité et Certification du cabinet Lexing, spécialiste de l’Informatique & Libertés et du RGPD au sein de Lexing Alain Bensoussan Avocats, a commencé par rappeler que le règlement prendrait effet le 25 mai 2018. « Nous avons commencé à être sensibilisés au début de l’année 2017. Au départ, c’était une contrainte, notamment parce qu’il a fallu changer notre organisation. Mais aujourd’hui, nous l’avons transformé en avantage concurrentiel », a décrit Valéry Linyer, Co-fondateur et CEO de MagicStay. Il a assuré que son entreprise serait conforme à la loi d’ici le 25 mai 2018. Guillaume Poulain s’est ensuite tourné vers Georges-Edouard Dias, Fondateur de Quantstreams, afin de savoir quelles étaient les difficultés rencontrées lors de la mise en conformité, selon que l’on soit une PME ou une grande entreprise. « Tout dépend en effet du volume de données », a-t-il expliqué. Mais pour lui, l’enjeu est d’utiliser cette loi pour se renforcer et de générer de la croissance quelle que soit sa taille. « Plus que le volume de données, c’est l’évolution des pratiques qui est clé. Les grandes entreprises sont par essence moins agiles. Elles devront donc faire plus d’effort », a continué le Fondateur de Quantstreams. Selon lui, le but du RGPD est de remettre le client au cœur et de le servir avant même ses produits : « J’adore cette loi, car elle oblige à remettre le client au cœur de notre métier et donc à créer de la valeur », s’est-il enthousiasmé. Pour aider les entreprises, Quantstreams a lancé une solution nommée Smart GDPR qui permet aux entreprises de se mettre en conformité tout en évitant de mettre en péril leur business actuel. Une solution qui fait appel à un DPO (data protection officer) externe. Sur ce point, Anne Renard préconise l’intervention d’une personne extérieure car c’est en ayant du recul que l’on pose les bonnes questions selon elle. Le RGPD, un frein à l’innovation ? « Selon une étude, un citoyen européen estime qu’il donne l’équivalent de 151€ de données par mois », a illustré Georges-Edouard Dias. Pour ne pas perdre cette mine d’or, les entreprises doivent donc réagir rapidement selon lui. « Les plus conformes sont celles qui généreront le plus de chiffre d’affaires », a-t-il lancé.

By |2017-12-18T16:16:00+00:00December 18th, 2017|Scoop.it|0 Comments

The Death of the Internet: What Happens Now? – Shelly Palmer

The velocity of data is increasing and will always increase. Prior to 1986, all of the information ever created by humans was estimated to be equal to 227 Exabytes (EB). Today, IBM estimates that we are creating 1.86 EB of data per hour, that’s over 16 Zetabytes (ZB) per year. And just in case that stat doesn’t blow your mind, IBM also believes that humans have created 90 percent of the data ever created in the last 24 months. There are several sources that predict we will increase our data creation 10x (to roughly 163 ZB per year) by 2025. Much of this data will be moved around the world over the Internet. We are going to need some rules. In fact, we’re going to need a law. From my perspective, that law would prohibit blocking lawful content, prohibit throttling traffic, and prohibit paid prioritization. This should not be done under Title II of the almost 100-year-old Communications Act of 1934. We need a new federal law that reflects the will of the majority of the American people. Of course, I can also imagine a future where Washington, DC, is too gridlocked to pass any kind of meaningful laws to govern the Internet. Which means every time a different political party gets the opportunity to appoint an FCC, the rules will change. Which is why, I believe, reports of the “death of the Internet” have been greatly exaggerated.

By |2017-12-18T10:46:43+00:00December 18th, 2017|Scoop.it|0 Comments

Cette banque « mobile-only » s’est imposée au Japon grâce à la donnée | Petit Web

Cette banque « mobile-only » s’est imposée au Japon grâce à la donnée Qui ? Daisuke Inoue, Directeur Général de Jibun Bank. Longtemps portée par l'acquisition "facile" de nouveaux clients via ses deux parents, Bank of Tokyo-Mitsubishi UFJ et l'opérateur télécom KDDI, Jibun Bank veut désormais être rentable. "En établissant notre modèle de coûts et de revenus, nous nous sommes aperçus que 33% de ces clients ne nous coûtaient rien mais ne nous rapportaient pas non plus d'argent. Pire encore : 7% coûtent beaucoup et n'apportent aucun revenu à la banque. Un cinquième seulement de nos clients étaient rentables" explique Daisuke Inoue, Executive Officer de Jinbun Bank. La banque s'est donc lancée dans la mise en place d'un CRM, avec deux objectifs : ouvrir 10 millions de compte d'ici 2018 et augmenter la part de clients contribuant aux profits. L'intégration avec Au, l'opérateur mobile de KDDI, permet à la banque mobile d'accroître sa base client en piochant dans les 40 millions clients du groupe telecom et en s'appuyant sur les 2700 boutiques de Au. Le partenariat est gagnant-gagnant. "Nous les aidons à développer leurs services bancaires, comme le Au wallet et la carte de crédit. Nous jouons aussi un rôle fort dans la rétention de leurs clients." Le "churn" moyen de l'opérateur est de 1,1% alors que sur le segment de ses clients possédant un compte Jibun, il n'est que de 0,5%

By |2017-12-18T10:24:36+00:00December 18th, 2017|Scoop.it|0 Comments

S. Baroukh, Nestlé, apprenti sorcier : « Google Home est une manière d’entrer dans les cuisines » (Petit Web) et d’augmenter sa dépendance de Google.

- "Emile et 1 recette" vient de se lancer aussi sur l'enceinte connectée de Google Home. Quels sont les défis sur cette nouvelle interface ? Arriver sur Google Home est une manière d'entrer dans les cuisines et de faciliter la préparation de la recette. Notre enjeu majeur, c'est de reformater nos contenus. Les recettes ont été pensées pour être lues. Passer à la dictée nécessite par exemple de réintroduire les quantités d'ingrédients dans les étapes. La voix ouvre des perspectives intéressantes, mais nous sommes convaincus que le visuel reste un élément important d'inspiration. Il génère l'appétit et l'envie. Le bon mix sera sûrement le multi-device, par exemple chercher une recette sur sa tablette et de l'envoyer vers l'enceinte et vice versa. Pour l'instant, la version française de Google Home n'intègre pas cette technologie. - Emile va-t-il se rapprocher de vos programmes de fidélité ? Ce n'est pas un hasard si son nom est un clin d’œil à la newsletter de recette de notre programme relationnel "Croquons la vie" (elle s'appelle Mille et une recette). Emile a été lancé comme une expérience isolée, sans indicateur de performance, pour apprendre et tester l’appétence des consommateurs à ce concept conversationnel. Les résultats sur l'engagement et la satisfaction des utilisateurs nous confirment qu'il y a quelque chose.

By |2017-12-18T10:22:34+00:00December 18th, 2017|Scoop.it|0 Comments