Monthly Archives: December 2017

Futur du Tourisme : stop à la masse, place à l’espace !

La friction vient des autres et des espaces conçus trop exigus. Aujourd’hui, les espaces sont pensés différemment de ce qu’ils ne l’étaient auparavant car c’est un enjeu d’avenir pour le tourisme. Dominique Michaud, Directeur Régional Marriott Nouvelle Calédonie & Directeur Général Le Méridien* Nouméa, l’affirme, dans les années qui viennent « le tourisme passera d’un tourisme de masse à un tourisme d’espace ». Le tourisme de masse n’est pas tenable d’un point de vue sociétal, environnemental et parfois même économique, sans compter qu’il n’est pas en phase non plus avec les attentes des clients. A contrario, le tourisme d’espace est supportable à tous ces niveaux et a fortiori en phase avec les attentes actuelles et futures des clients. Le tourisme d’avenir est celui qui réussira à gérer les flux et créer des espaces d’intimité, notamment grâce à un agencement astucieux et harmonieux.

By |2017-12-11T22:06:09+00:00December 11th, 2017|Scoop.it|0 Comments

Le RGPD représente un enjeu commercial d’un milliard d’euros pour la tech française en 2018

Avec la mise en vigueur du Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD) le 25 mai 2018, Syntec Numérique, le syndicat professionnel français de l’industrie du numérique a récemment publié une étude sur la croissance des entreprises du secteur en vue de la mise en conformité au règlement européen sur la protection des données....

By |2017-12-11T22:03:59+00:00December 11th, 2017|Scoop.it|0 Comments

Put AI to Work for Your Brand Right Now – Shelly Palmer

Earlier this week, Google’s DeepMind team published a paper describing AlphaZero, a new generic reinforcement learning algorithm that has done some remarkable things. First, in about eight hours, it taught itself to beat AlphaGo, a human-trained AI system that beat the best human Go players in the world. It also taught itself chess and Shogi (known as Japanese chess) in about four hours and beat the best human-trained AI systems at those games. How did AlphaZero teach itself? The rules of the games were programmed into the system. Then, AlphaZero started to play itself. The more it played itself, the better it became. Over a few hours, it learned to play the games better than the games had ever been played. Perfect Information It is extremely important to understand that AlphaZero is not thinking like humans think, and it is not capable of general-knowledge decision-making. AlphaZero has performed brilliantly learning to play and win at what is known as a “perfect information” game. In a board game such as Go, chess, or Shogi, both players know all of the rules, can see the entire board, can see all of the game pieces, know the starting position of each piece, and know every move that has been made. This is dramatically different from game play with “incomplete information” such as bidding in a programmatic ad auction. It is also different from game play where players have “imperfect but complete information” such as poker, or contract bridge, or negotiating rates at the upfronts.

By |2017-12-10T16:33:35+00:00December 10th, 2017|Scoop.it|0 Comments

Data : la révolution se prépare dans le voyage d’affaires

La nouvelle génération de donnée est issue du mix entre les data ‘travel’ et les data de l’entreprise. Dans un contexte de voyages d’affaires, les données les plus pertinentes sont les données commerciales et CRM, celles qui proviennent des réseaux sociaux et des fournisseurs. Les données commerciales et les données CRM permettent de créer des budgets et des politiques voyage plus efficaces pour les équipes d’account management et de vente. En connectant le CRM à l’OBT et en ajoutant une couche d’Intelligence Artificielle, on peut complètement redéfinir la manière d’aborder un déplacement professionnel. Ainsi, en consultant le ‘pipeline’ d’un commercial, l’utilisateur peut se voir recommander son prochain déplacement, obtenir une optimisation de visite afin de voir plusieurs clients et proposer le meilleur hôtel en fonction de l’emplacement de ses clients. Le système pourrait automatiquement monter un business case en calculant la valeur totale de l’opportunité business et le montant du déplacement grâce à une connexion à l’OBT puis générer une demande de voyage qui, une fois approuvée, faciliterait la réservation. Aujourd’hui, les données n’intègrent pas ces ensembles de données (NDRL : Amadeus a récemment annoncé une connectivité de son SBT Cytric avec Salesforce afin de pouvoir calculer le ROI d’un déplacement professionnel). Les données agrégées provenant des réseaux sociaux aident quant à elle à planifier des réunions et des événements ainsi qu’à négocier avec fournisseurs. Nous avons souvent observé que 20% des établissements réservés généraient 80% des dépenses. En combinant l’avis général des voyageurs et l’avis des voyageurs de l’entreprise par exemple, les objectifs peuvent être redéfinis. Enfin, les données directes des fournisseurs sont utiles pour alimenter les négociations. Les travel managers et acheteurs ont désormais la possibilité de modéliser les données afin de leur donner du sens, notamment au travers de la data visualization.

By |2017-12-07T21:13:46+00:00December 7th, 2017|Scoop.it|0 Comments

UP Magazine – Les 10 emplois de demain qui n’existent pas encore aujourd’hui

La déferlante de l’intelligence artificielle et du tout numérique crée, en corollaire, une inquiétude sur l’emploi. Toutes les analyses s’accordent à dire qu’un nombre considérable de travailleurs seront remplacés dans un proche avenir par des machines. Mais ce que l’on dit moins, c’est la masse de nouveaux emplois que le monde numérique nous promet. Ils vont apparaître très vite mais certains n’existent pas aujourd’hui, et on n’en soupçonne même pas la nature. Le Centre du futur du travail de Cognizant, une grande firme de consulting IT s’est livrée à l’exercice. Elle révèle une liste d’emplois que certains d’entre nous pratiqueront dans moins de dix ans. Chaque jour, un universitaire, un chercheur ou un gourou des technologies suggère que, dans un monde d'automatisation et d'intelligence artificielle, les travailleurs seront de plus en plus excédentaires par rapport à ce dont les entreprises ont besoin. Le souci est bien compréhensible. L’IA, d’abord théorie académique et intrigue hollywoodienne, se fraye un chemin de plus en plus visible dans nos vies, dans nos loisirs, nos jeux, notre santé, notre éducation, notre information. Et notre travail. Quand les machines font tout ou presque, nombreux sont ceux qui s’interrogent sur ce qu’ils vont devenir. D’autant que la compétition est inégale. Les machines sont de moins en moins chères, elles ne tombent jamais malade, ne prennent pas de vacances et obéissent sans broncher. Par surcroît, elles s’avèrent plus rapides et intelligentes que nous dans des pans entiers de nos activités. Alors sommes-nous condamnés à l’oisiveté, au chômage forcé, aux vacances perpétuelles financées par un revenu de base plus ou moins hypothétique ? En face de cette vision, d’autres perspectives peuvent s’ouvrir. Sans regarder très loin en arrière, chacun peut constater que le travail évolue sans cesse. Que certains emplois disparaissent et que d’autres apparaissent. Qui gagne sa vie aujourd’hui comme télégraphiste, standardiste, caissier de banque, opérateur d’ascenseur, ou même secrétaire ? Pourtant ces emplois occupaient des millions de personnes dans un proche passé. Des millions de gens font aujourd’hui un travail qu’ils détestent : sale, dangereux, pénible, usant, ou simplement ennuyeux. Pourquoi ne pas imaginer de remplacer leurs emplois par des jobs plus épanouissants, plus agréables et, ce qui ne gâte rien, plus lucratifs ? Qui serait nostalgique de ces emplois disparus ? Les machines pourront les remplacer. Pour certains c’est un drame, mais pensent-ils que les machines ont besoin des hommes ? En l’état actuel du progrès, peuvent-t-elles se créer seules, se commercialiser, se livrer, s’entretenir sans intervention humaine ? Pense-t-on souvent à cette réalité fondamentale : les machines intelligentes résolvent et, en même temps, créent des problèmes. À nous de les résoudre. C’est le propre de l’homme. À lui d’inventer de nouvelles fonctions, de nouvelles tâches. Car le travail changera mais ne disparaîtra pas. De nouvelles formes d’emploi vont apparaître, nécessairement.

By |2017-12-07T08:27:04+00:00December 7th, 2017|Scoop.it|0 Comments

Exclusif. Accor prépare une alliance avec un Gafa

"Je le dis depuis quatre ans, Accor n'est pas en guerre contre Booking, Expédia, ni aucune plateforme en ligne. Je dis juste que le coût de leur intervention est trop élevé", a d'abord tenu à préciser le PDG du groupe hôtelier. "Maintenant nous devons accepter une réalité : la grande majorité de nos clients viennent deux fois ou trois fois par an dans un hôtel Accor alors que les clients d'Amazon viennent trois ou quatre fois par semaine et ceux de Facebook, dix fois par jour". Toujours très convaincant lorsqu'il s'agit de décrire les enjeux, et les périls qui caractérisent son univers concurrentiel, il a expliqué qu'il s'efforçait donc de se développer les occasions de générer du chiffre d'affaires avec un client qui ne vient même pas une fois par mois dormir dans l'un de ses hotels. "Je m'intéresse donc à son univers de vacances avec la société Travel Keys (locations de vacances), je m'intéresse à la conciergerie digitale pour l'aider à trouver un cinéma, un spectacle ou un restaurant avec John Paul et ensuite on décide de s'adresser aux 6 milliards de gens qui ne voyagent pas et parmi eux, à ce milliard d'habitants des grandes villes qui sont donc à proximité de l'un de mes hôtels. Le nombre de ces personnes va doubler d'ici 2030 à cause de l'exode rural. Ces gens là, je dois leur rendre des services, recevoir un paquet, proposer une séance de yoga... Cette initiative coûte très peu, car je mutualise 270 000 personnes qui travaillent dans 4200 hôtels et j'amortis des équipements existants. Probablement cela peut constituer un quart, un tiers des profits d'Accor dans cinq ans". Cette voie prometteuse est explorée alors même que le groupe hôtelier français se développe à un rythme très rapide dans son métier historique "Nous ouvrons 260 hotels par an, soit 40 000 chambres et dans le monde nous recrutons 80 000 personnes chaque année, nous en perdons 50 000 qui nous quittent après avoir été formés, c'est cette croissance qui nous donne les moyens de penser à de nouvelles activités", confie Sébastien Bazin. "Quand j'investis 100, ils investissent 1000" "Mais mon principal soucis, c'est ma force de frappe digitale comparée à celle des Google, Amazon, Facebook et Apple ainsi que les géants asiatiques tel Alibaba. Qand j'investis 100, ils investissent 1000. Je ne pourrai pas répondre aux attentes de mes clients si je ne noue pas une alliance stratégique avec un ou plusieurs d'entre eux. Il ont atteint une taille dix fois plus grande que moi en terme de cash flow opérationnel, d'ingénieurs à disposition, de contacts avec les clients, de prise de risque potentielle" Pour autant le président d'Accor mesure lui-même les risques de cette stratégie. "Le corollaire d'une telle alliance c'est que vous ne pouvez plus revenir en arrière: vous êtes enceinte! Il faut donc passer beaucoup de temps à choisir le bon cheval car vous ne pouvez pas en changer ensuite en cours de route. Et vous n'avez pas d'autre choix que de s'associer à l'un d'entre eux si vous souhaitez être dans la course pour les 20 et 30 prochaines années. Voilà exactement le sujet sur lequel je passe le plus de temps : avec qui? pour quoi faire? comment? et avec quelle prise de risque?" "Un mariage non subi" Décidément prolixe sur les raisons qui le pousse à préparer une telle alliance, Sébastien Bazin, précise en gros qu'il s'agit ne s'agit pas d'une alliance subie : "on n'est pas dans l'obligation de nouer un tel partenariat, mais on va le faire parce que c'est bon pour notre développement et nos équipes". Quand? "Dans les deux ans, assurément car nous avons eu déjà deux mutations digitales très fortes mais qui ont pris quinze ans. La première a été l'arrivée des OTA, les services de réservations professionnels, un changement considérable car cela a changé les relations de nos hôtels avec les clients, qui sont passés par ces spécialistes. La deuxième mutation digitale, quinze ans plus tard, c'était AirBnb et l'explosion de l'économie du partage. Il se trouve qu'en l'espace de 18 mois nous avons vécu deux nouvelles mutations : l'intelligence artificielle et le paiement en ligne. Les deux dernières sont tout aussi importantes que les deux premières. Donc avec un telle accélération de l'environnement nous devons être très rapide!"

By |2017-12-06T23:10:39+00:00December 6th, 2017|Scoop.it|0 Comments

Ce qu’Axa a appris en travaillant avec la blockchain | Petit Web

Fizzy est la premier bébé d'Axa Next, la nouvelle entité innovation du groupe Axa. Son nom de start-up est trompeur : Fizzy est en réalité complètement développé en interne. Les Labs Innovation scrutent les jeunes pousses de Shanghai à San Francisco, mais le groupe explore aussi les nouveaux business models depuis ses bureaux à Paris. "Fizzy est une assurance où la réclamation est automatisée : dès que le vol a deux heures de retard, l'indemnisation est directement versée au client, grâce à la technologie blockchain" explique Laurent Bénichou. Il estime qu'une start-up n'aurait jamais pu développer une telle idée, en raison du risque financier trop fort. "Il faut beaucoup de capital pour se lancer, au cas où les premiers dommages arrivent le premier mois". Le cas d'usage a été pitché directement à Thomas Buberl, le Pdg du groupe en 2016. "L'assurance paramétrique va transformer la manière de faire notre métier dans les prochaines années. Dans le cas de Fizzy, elle permet de fixer un montant d'indemnisation différent sur chaque vol, en fonction du risque calculé à partir de l'historique des données sur ce tronçon de vol. Nous avons utilisé la technologie blockchain, pour monter en compétence et lancer pour la première fois un projet concret et grand public sur la blockchain." Les développements sur la blockchain automatisant les règlements sans déclaration de sinistres représentent à peine 1% du temps de développement du projet, soit une centaine de lignes de code au total. Mais imposer une blockchain publique comme Ethereum a pris du temps. La plupart des expérimentations passées avaient été menées sur des blockchains privées. L'argument pour convaincre en interne ? "Les paiements ne s'effectuent pas en cryptomonnaie, il n'y a aucun risque de "hack", assure Laurent Bénichou, par ailleurs membre du Cercle du Coin et du consortium LABchain qui rassemble des banques et des assurances. Pour accéder à Ethereum, Utocat, une start-up lilloise a fourni à l'équipe l'interface pour écrire directement sur la blockchain le code du "smart contract". Isolée du reste du groupe, l'équipe a reçu le soutien d'Axa Global Parametrics et d'Axa Travel Insurance. Quid d'une possible cannibalisation des activités existantes de l'assureur ? " Dans les secteurs de l'automobile ou de l'habitation, le rôle d'expert en assurance n'est pas mis en danger, leur travail est impossible à automatiser". Axa Next a un rôle de défricheur et Fizzy devrait rester dans le giron de l'équipe, le temps d'ajuster le modèle et de développer des partenariats BtoB. Ensuite, le projet sera transmis à une entité du groupe. Le développement en interne a d'autres avantages. A l'heure des acquisitions aux montants faramineux, Fizzy est un projet d'innovation frugale. "Ce qui coûte le plus cher est le développement humain. Nous avons aussi déboursé quelques dizaines de milliers d'euros pour acheter des données sur les vols". L'équipe ? Un product owner, deux développeurs à temps plein, un deuxième chef de projet pendant 3 mois et un UX pendant 4 mois. Autre grand première pour le groupe, la simplicité du produit. "Le client connait le montant de l’indemnisation avant même d’acheter le produit d’assurance. Les conditions ont été simplifiées au maximum : si l'avion a plus de 2h de retard, l'indemnisation est automatique, c’est aussi simple que cela." Pourquoi 2h ? L'UX Designer du projet est allé sur le terrain à Roissy Charles De Gaulle pour tester le seuil psychologique des voyageurs face à 1h, 2h et 3h de retard. "C'est grâce aux retours de cette étude que nous avons fixé le seuil à 2h". Le "soft launch" a été privilégié pour continuer d'intégrer les retours et les bugs. "Avec un démarrage en fanfare, on s'exposait à un possible engorgement de notre service client." Le produit BtoC est une vitrine pour Fizzy. En 2018, la croissance et la rentabilité viendront des partenariats BtoB avec des compagnes aériennes et des agences de voyages. Pour cela, le produit doit être 100% fiable. Une équipe externe au projet a réalisé une revue de code et identifié des axes de travail, notamment sur la base de données. "L'architecture en micro-services indépendants est presque finalisée. Si l'un de nos partenaires nous demande de déclencher l'indemnisation au bout de 3h au lieu de 2h, ce sera possible." Laurent Bénichou dialogue avec plusieurs agences et compagnies aériennes. Aujourd'hui, Fizzy ne concerne que les vols directs vers les US. "On a mis les bouchées doubles pour acheter des données supplémentaires et construire une base mondiale. Cela implique d'analyser les risques sur tous les vols." Le plus sophistiqué des outils n'est pas forcément du goût de tous ses prospects : "Beaucoup d'agences ne veulent pas d'une indemnisation qui varie en fonction du prix du billet ou du risque. Elles demandent un prix unique, plus simple à intégrer dans une police d'assurance multirisque traditionnelle." Du côté des compagnies aériennes, le sujet de l'indemnisation est brûlant en Europe, car la régulation va très loin. "L'indemnité légale peut même être supérieure au prix du billet. Tous les passagers ne la demandent pas mais des start-up comme AirHelp commencent à démocratiser les démarches." Axa réfléchit donc à de nouveaux modèles d'intégration pour les compagnies, comme l'inclusion d'assurances directement dans le prix du billet, pour les clients fidèles par exemple. Enfin, Fizzy stimule la curiosité et l'imagination d'entreprises d'autres secteurs. "Les agences de voyage demandent une assurance météo, contre la pluie et l'enneigement, d'autres nous sollicitent contre les embouteillages." Laurent Bénichou désire aussi explorer de nouveaux secteurs. "Il est possible de faire la même chose sur le train, et on peut aussi imaginer une indemnisation qui se déclenche si la batterie de son téléphone lâche dans les 6 mois après l'achat. Les marques ont tout intérêt à offrir ces nouveaux services de 'customer care'". Monelle Barthélemy

By |2017-12-06T23:08:14+00:00December 6th, 2017|Scoop.it|0 Comments

IA : Laurent Alexandre appelle à « casser la gueule de Bruxelles pour avancer » | Petit Web

"L'intelligence est le moyen de prendre le pouvoir", c’est en tout cas la définition de Laurent Alexandre. Dans son dernier livre "La guerre des intelligences", il dénonce le tabou autour du quotient intellectuel. "Nous ne sommes pas tous égaux. Mais il faut être capable de dépasser ce tabou pour pouvoir évoluer sur le sujet de l'intelligence artificielle (IA)." Considérant que le sujet de l'IA a été confisqué par les techniciens, Laurent Alexandre veut le faire entrer dans le champ politique. "On a tous notre mot à dire et le droit de le dire. Il existe un danger d’apartheid intellectuel !" Aujourd'hui, l'IA est loin des fantasmes que l'on forme autour de la technologie. Depuis 2012 et les progrès du "deep learning", la technologie progresse pour les IA verticales, capables d'intégrer des règles simples, standardisées et de faire mieux que nous, au jeu de Go par exemple. En revanche, elle est incapable de faire preuve de bon sens ou d'esprit critique. "Et sur la conscience artificielle, nous sommes au point mort. Il est peu probable de rencontrer une intelligence artificielle hostile - ou débonnaire - avant 2050, quoiqu'en dise Elon Musk." Le flou sur les progrès de l'IA est en partie lié à l'"IA-washing" de mise chez les start-up. Accoler "IA" à son pitch permet de multiplier sa valorisation par 5. En réalité, il n'y a qu'une dizaine de producteurs d'intelligence artificielle dans le monde : Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft d'un côté et les géants chinois Baidu, Alibaba, Tencent et Xiaomi. Marjolaine Grondin, fondatrice de Jam, a d'ailleurs retiré la mention des éléments de présentation de sa start-up. "Jam est un magazine lifestyle avec lequel on peut discuter. L'IA n'est pas un argument marketing mais un pré-requis pour améliorer l'expérience relationnelle et le contenu" explique-t-elle. Son chatbot échange 4 millions de messages par semaine avec ses 250 000 abonnés, dans un processus 100% automatisé. Avant le 26 janvier 2017, le système était moitié humain, moitié tech. Mais le rythme était intenable : "nous avions un message toutes les 10 secondes. Aujourd'hui, Jam reçoit 10 messages chaque seconde." Les réactions des utilisateurs varient : certains s'attendent à une expérience virtuelle ultime, comme celle du film Her, ou pensent que Jam a aspiré toutes les informations de leur profil Facebook et sait tout d'eux. D'autres sont surpris d’avoir à faire à une machine, même pour les requêtes les plus banales. L’intelligence artificielle ou la révolution du travail 2.0 Même balbutiante, l'IA, et plus tard la robotique polyvalente, menacent les cols blancs peu formés à court et moyen terme. Les routiers et les comptables pourraient être les premiers à disparaître. "Je suis en colère, car les gamins en maternelle aujourd'hui seront encore sur le marché du travail en 2070, et on ne les prépare pas" explique Laurent Alexandre. Selon lui, le degré d'intelligence conceptuelle détermine la position sociale de chacun. A Singapour, où le QI est le plus élevé, les élèves ont le meilleur score au monde au test PISA (Programme international pour le suivi des acquis des élèves) et les salariés gagnent deux fois plus qu'en France. "D'où l’urgence de réformer le système éducatif. Les petits Français sont moins bons en maths que les vietnamiens, alors que le budget alloué à l'éducation est vingt fois supérieur." La raison ? L'absence de recherche en pédagogie. Dans son ouvrage, il fustige l'école et sa lenteur à se moderniser. "On est dans la passion politique et la politisation de l'éducation." C'est en s'ouvrant à d'autres profils que l'Education Nationale pourra sortir de sa posture figée. Mais aujourd'hui, il n'existe aucune cellule d'open innovation au Ministère. Face au picador et à ses lecteurs, le mammouth est resté de marbre "Ce sont les intellectuels, start-uppers, patrons, qui ont réagi et m'ont dit : 'tu es fou, si on égalise les capacités intellectuelles et que tout le monde a un QI de 160, qui taillera mes rosiers ?' La nouvelle lutte des classes est la lutte des intelligences. Les gens riches puissants et intelligents ne veulent pas partager avec la masse." Chez les jeunes à qui Jam parle, Marjolaine Grondin détecte les prémices d'une nouvelle révolution bohème, initiée par "la révolte des premiers de la classe". Ceux qui ont fait les grandes écoles ne rêvent plus d'une carrière dans le conseil, mais d'ouvrir une fromagerie ou une micro-brasserie. "Le travail est le prolongement de soi, on y recherche du sens. L'important c'est de profiter de sa journée et d'apporter du bonheur au niveau local, c'est hyper concret." L'Europe a la traîne En IA, en dessous du milliard d'utilisateurs et de dollars, point de salut. Pour entraîner une IA, il faut des milliards de données. "En France, on est handicapé par un accès difficile aux données, aux corpus textuels en Français pour entraîner l'IA" regrette la fondatrice de Jam. En 2016, la start-up a investi en R&D en embauchant des data scientists pour développer sa propre intelligence. Pour opter in fine pour des briques en open source et se rapprocher de Facebook, qui l'incube dans son Start-up Garage à Station F. "Cela nous laisse un travail assez noble, la finalité de la relation utilisateur". "L'IA s'achètera demain comme l'électricité aujourd'hui" prédit Laurent Alexandre. C'est déjà ce que font certains acteurs comme SAP. Prise en sandwich entre l'Asie et les Etats-Unis, l'Europe ne manque pas de chercheurs et de talents, mais de plateformes et d'agrégateurs de données. "Or on ne fabrique pas une IA avec des mathématiciens mais avec des données. Même si on mettait 1 000 milliards de dollars sur la table aujourd'hui on ne fabriquerait pas un Facebook ou un Google européen." "Casser la gueule de Bruxelles" La bataille est-elle pour autant perdue ? "Tout n'est pas foutu, mais il va falloir casser la gueule de Bruxelles pour avancer". La réglementation européenne est bienveillante envers les internautes, mais GDPR et ePrivacy donnent des avantages colossaux aux GAFAM et aux BATX (Baidu, Alibaba, Tencent, Xiaomi). Pour collecter des données, une entreprise européenne doit indiquer a priori leur usage et tenir un registre de leur traitement. Or l'IA se développe à partir de bases de données gigantesques dont on ne découvre qu'a posteriori la valeur. Le recueil du consentement est une formalité pour ces acteurs en contact quotidien avec les internautes,mais pas pour les autres. "L'Europe doit comprendre qu'on est dans une guerre technologique. On ne peut pas seulement penser aux consommateurs. C'est comme si en 1939 on fabriquait des machines à laver à la place des obus". Laurent Alexandre appelle à l'instauration à l'échelle européenne d'un terreau fertile, une boite de Petri pour faire croître les jeunes entreprises dans un cadre légal stable. "On n'aura pas des baobabs en un jour, mais l'Europe pourra prétendre d’ici une vingtaine d’années à une certaine souveraineté numérique." Le cadre strict de l'Europe l'écarte donc des dernières avancées de l'intelligence artificielle : Facebook a déployé son nouvel outil de dépistage du suicide partout dans le monde, sauf sur le continent. La donnée sera bientôt à la base de tous les secteurs et les médecins du futur seront peut-être Amazon et Google. Ce dernier avance à pas de géant en lançant des études sur 300 000 patients aux Etats-Unis pendant qu'en France, un médecin fera ses recherches sur une cohorte de 72 patients. "L'Europe n'a pas le choix, l'IA va être la base de toutes les activités, même de la génétique ou de la biologie." Le prochain virage à ne pas rater est celui de l'IA non-supervisée, aux alentours de 2030. Le moyen pour l'Europe de revenir dans la course ? "Pour ne pas rater cette nouvelle révolution, il faut grossir. Les Criteo, BlaBlaCar ou OVH, mille fois plus petits qu'un GAFA, ne suffiront pas."

By |2017-12-06T23:06:46+00:00December 6th, 2017|Scoop.it|0 Comments

What Amazon Echo and Google Home Do With Your Voice Data

AMAZON ECHO AND Google Home—and other devices that have Alexa and Google Assistant built in—are some of the most promising new technologies to come along in years. And they’re genuinely useful to have around, whether it’s to settle a bet or help out with a recipe. But it can also feel a little creepy to have a speaker in your house that’s always listening. What exactly is it doing with that info? Where does it go? Here’s the good news. While their microphones are always on, Google Home and Alexa don’t actually do anything with your voice until you say their “wake word,” which is usually just ‘OK Google’ or ‘Alexa’. Despite the occasional viral story that suggests otherwise, Amazon and Google truly aren't keeping track of every single thing you say. After you say your wake word, though, your Alexa and Google Assistant do start recording, and then whisk those clips away to the cloud. The hardware itself is pretty dumb. In order to let you know with a snap who the 23rd president was, or what the weather will be like tomorrow, or to play a Dokken deep cut, voice assistants need to be able to pull information from the entire internet. That means a faraway server somewhere is what actually handles your request. And on that server they'll stay, unless you actively delete them. Which, fortunately, isn't all that hard. Amazon and Google let you see what requests they've logged. In your Alexa app, go to Settings > History to see what Amazon has on file, and to delete them one by one. If you'd rather do a mass purge, head here and go to Your Devices > Echo Dot > Manage voice recordings. A pop-up will give you the chance to clear out the whole stash. For Google Assistant, go to myactivity.google.com. That’s also where you can delete your voice requests, if you don’t want them lurking on corporate servers somewhere. Click on the three-dot line in the upper-right corner, then Delete activity by. From there, you can set a date range—today, yesterday, last 7 days, last 30 days, all time, or custom—and the service whose interactions you want to nuke. Click on All products, then Voice & Audio, then hit Delete. You'll get a pop-up that asks if you're absolutely positively sure you want to go through with it. Click OK, because you do. Then do the same for Assistant while you're in there, just to be thorough. (There are 19 additional categories, ranging from Ads all the way down to YouTube, if you want to linger and take stock of just how much time you've spent with Google lately.) And if you’re still anxious about Echo and Home, remember that both come equipped with a handy mute button. The Echo’s is on top; Google Home’s is in the back. Just remember that if they can’t listen to you at all, they’re basically fancy paperweights.

By |2017-12-06T22:37:47+00:00December 6th, 2017|Scoop.it|0 Comments

Quels besoins ont les voyageurs d’affaires en termes de programme de fidélité?

Les hôteliers révisent sans arrêt leurs programmes de fidélisation afin de les rendre toujours plus attractifs. Les possibilités de les améliorer sont infinies et l’ambition principale est d’être toujours plus proche des attentes de leurs clients. L’enquête relève que l’accès prioritaire à l’aéroport est une expérience clé pouvant apporter une véritable valeur ajoutée lors d’un déplacement professionnel. Les voyageurs d’affaires citent ensuite le service de conciergerie digitale puis l’assurance de voyage premium comme le futur des programmes de fidélité. En ce qui concerne les nouveaux services à proposer, l’abonnement à Netflix est le service le plus plébiscité par les voyageurs sondés. Une souscription à Amazon Prime, Spotify ou encore à un club de fitness figurent sur la liste des souhaits exprimés par les utilisateurs.

By |2017-12-06T22:28:12+00:00December 6th, 2017|Scoop.it|0 Comments