Monthly Archives: January 2018

Les « bullshit jobs » sont l’avenir du capitalisme

Immobilisé et mis à la diète par une crise de goutte précoce, punition familière des ripailleurs, j'ai pu profiter de cette fin d'année sobre pour faire toutes sortes de choses inutiles, comme d'explorer mon compte LinkedIn. S'il m'est apparu assez naturel de ne pas connaître la plupart de mes 3.500 « contacts », j'ai été davantage surpris de ne pas comprendre l'intitulé de leurs professions. Je pensais que c'était pourtant l'objet de ce réseau social . Or, voici quelques secteurs d'activité visiblement populaires mais dont je confesse tout ignorer : « networking enhancement », « innovative strategies », « holacracy », « global innovation insight », « transition transformation », « change management », « global strategy », « creativity and innovation », etc. La notion particulièrement impénétrable de « stratégie » revient souvent : d'après une recherche rapide, 150 de mes contacts sont donc stratèges. Mais la palme du mystère revient à « thought leadership ». Serait-ce la fiche de poste de Maître Yoda ? Les titres de mes contacts ne manquent pas non plus d'exotisme : ils sont experts, conseillers, consultants, senior advisers, business managers et même officers (plus besoin désormais de porter les armes pour devenir officier). Beaucoup se sont directement bombardés patron, CEO, founder, owner, managing partner - c'est-à-dire souvent « patron de moi-même », comme admet l'une honnêtement. Perdue au milieu de ces appellations intergalactiques, seule une minorité se reconnaît un métier à l'ancienne, définissant sobrement une identité professionnelle par-delà les aléas des carrières : architecte, jardinier, banquier, professeur, comptable, pilote d'avion, médecin ou réalisateur... Au-delà de la mégalomanie intrinsèque aux réseaux sociaux, cette prolifération de « global strategy CEO » trahit les mutations de l'économie et de la société. Il est tentant d'y voir, comme l'anthropologue et activiste altermondialiste David Graeber, l'avènement des « bullshit jobs » (que je ne me permettrais pas de traduire). Les bullshit jobs caractérisent la bureaucratie de l'entreprise mondialisée, avec ses ressources humaines, ses relations publiques, ses avocats d'affaires, ses experts en influence, ses myriades de consultants bardés de PowerPoint. Le succès mondial de cette expression, utilisée par Graeber dans un article pour « Strike! Magazine » en 2013 puis développée dans son essai « The Utopia of Rules », est en lui-même révélateur. Graeber a entrepris depuis une étude plus empirique, en récoltant des témoignages à l'adresse doihaveabsjoborwhat@gmail.com. Il classe les bullshit jobs en cinq catégories : faire-valoir (pour mettre en valeur un supérieur hiérarchique ou un client), sbires (qu'une entreprise recrute pour la seule raison que ses concurrents le font), sparadraps (dont la mission consiste à résoudre un problème qui n'existe pas), timbres-poste (signalant que l'entreprise se saisit d'un sujet à la mode), contremaîtres (censés superviser des gens qui se débrouillent très bien tout seuls). Il faudrait proposer cette classification à LinkedIn. Graeber interprète les bullshit jobs comme un artifice déployé par le capitalisme pour survivre dans un univers où le travail devient de moins en moins nécessaire : plutôt que de sombrer dans une douce oisiveté, l'élite multiplie les fonctions inutiles pour prouver sa propre légitimité. J'aimerais tenter une explication alternative : les bullshit jobs reflètent plutôt l'impossibilité de nommer des tâches de plus en plus transversales, où l'intelligence se déploie au-delà des compétences techniques. On pourrait rebaptiser mes contacts de manière plus flatteuse, en empruntant au vocabulaire de Montaigne plutôt qu'à celui de Scorsese : « têtes bien faites ». En ce sens, les bullshit jobs participent à un progrès notable du capitalisme, dépassant la spécialisation du travail pour retrouver la valeur d'un être humain plein et entier. Ils ne consistent pas à cacher la machine, mais à la compléter. Rien ne me pétrifie davantage que de devoir dire « ce que je fais dans la vie ». Mes hésitations attirent immédiatement la suspicion (surtout à la douane). Suivant les circonstances et les interlocuteurs, j'alterne entre écrivain, activiste, prof et humoriste. Mais finalement, peut-être ai-je atterri en plein dans notre modernité : avoir le métier qu'on est, plutôt qu'être le métier qu'on a. N'ayons plus honte de nos bullshit jobs. La prochaine fois qu'on me demande, je vais essayer « thought leadership ».

By |2018-01-09T19:06:24+00:00January 9th, 2018|Scoop.it|0 Comments

BCD Travel lance son service d’indemnisation en partenariat avec AirHelp

L’agence de voyages d’affaires BCD Travel lance en partenariat avec la startup AirHelp, Air Indemnisation Compensation, un outil d’indemnisation pour les passagers de l’aérien en Europe. Selon BCD Travel, actuellement, plus de 835 millions d’euros peuvent faire l’objet d’une indemnisation des passagers dans l’aérien. Mais dans les faits, seulement 5 % de ce montant est réclamé, laissant 793 millions d’euros sur la table. C’est suite à ce constat que l’agence de voyages d’affaires d’envergure mondiale lance Air Disruption Compensation pour les passagers européens. Le service vise à faciliter la procédure d’indemnisation du voyageur d’affaires en cas d’annulation ou de retard de vol. Un créneau déjà adopté par plusieurs startups, comme AirRefund (rachetée par EPSA début 2017) ou encore Air Indemnité (ouvert également aux vols loisirs) en France. D’ailleurs, pour développer Air Disruption Compensation, BCD Travel s’est appuyé sur le soutien de la startup AirHelp qui veille à la prise en charge légitime des réclamations par les compagnies aériennes. Ce positionnement partagé par plusieurs jeunes pousses est une preuve supplémentaire qu’il y a une demande à satisfaire. Faire valoir les droits des passagers Les imprévus dans les transports aériens concernent environ 8 % des vols dans le monde. BCD Travel estime que 2,4 % des vols soumis aux réglementations européennes sont susceptibles d’être annulés ou d’accuser un retard de plus de trois heures. Bien que méconnue de la plupart des voyageurs, la réglementation européenne 261/2004 (EC 261) sur l’indemnisation des passagers s’applique aux vols en provenance et à destination des 38 pays de l’Union européenne. Le montant de l’indemnisation prévu est compris entre 250 € et 600 €, en fonction du nombre de kilomètres prévus sur le vol concerné. Seulement, la plupart des compagnies aériennes disposent de leur propre procédure de réclamation qui décourage le plus souvent les passagers de par leur complexité et leur aspect chronophage. Avec son nouveau service, BCD Travel entend bien faire valoir les droits des passagers européens. Une solution standard automatisée Concrètement, BCD Travel pointe automatiquement dans sa base de données les vols qui peuvent faire l’objet d’une réclamation compte tenu de la réglementation EC 261. L’agence de voyages d’affaires envoie ensuite une notification par mail aux passagers des vols concernés qui leur explique la procédure à suivre pour toucher leur indemnisation. C’est à ce moment que les équipes de (robots) — juristes d’AirHelp prennent le relais. En plus d’expliquer aux passagers comment ils peuvent faire valoir leurs droits, la startup veille à la prise en charge légitime de la réclamation par la compagnie aérienne. À noter que l’accès à ce service est gratuit pour le passager, qui paiera des frais uniquement si la procédure aboutit à une compensation financière. De quoi alléger d’un poids l’expérience de voyage, car les retards et annulations mènent la plupart du temps à de la frustration, mais surtout à des dépenses supplémentaires, pendant l’attente à l’aéroport par exemple.

By |2018-01-09T18:11:51+00:00January 9th, 2018|Scoop.it|0 Comments

Healthcare startup with a belt-encased airbag to prevent fall injuries for seniors closes Series A (Updated)

Healthcare startup with a belt-encased airbag to prevent fall injuries for seniors closes Series A (Updated) By STEPHANIE BAUM ActiveProtective, a healthcare startup that developed a belt designed to not only detect a fall but also deploy a micro airbag to protect seniors from injuries such as hip fractures when they do, has closed a Series A round. In an emailed statement from CEO Drew Lakatos, he said the company raised at least $4.6 million. Generator Ventures led the round and existing investors also took part, Lakatos said. He said the company has raised $10 million to date. Last year the business closed a $2.6 million round. ActiveProtective’s smart belt houses a micro airbag designed to cushion the user’s fall Generator Ventures was established in 2014 and focuses on technologies to support the aging population. The goal of many of the technologies the firm invests in is to support aging in place — helping seniors live independently for longer in their own homes. As part of the firm’s investment, Generator Ventures Partner Katy Fike, who also cofounded Aging 2.0, will also get a seat on ActiveProtective’s board. Among the investors who have previously invested in the fall protection startup are PrincetonBioPharma Capital Partners Fund, Leading Edge Ventures, PCOM Innovation Fund, and Key Safety Systems — one of the largest airbag manufacturers. Dr. Robert Buckman, a former trauma surgeon at Temple University Hospital and St Mary Medical Center in Langhorne, Pennsylvania, co-founded the company and invented the smart belt. Instead of using the pyrotechnics that car airbags rely on to quickly inflate, the belt uses cold gas inflation. The belt is also equipped with Bluetooth technology so it can trigger alerts to an emergency contact. Preventing falls is a big priority among many healthcare startups and established companies but it is a tough nut to crack. Medicare costs for fall injuries in 2015 added up to more than $31 billion.

By |2018-01-09T18:03:47+00:00January 9th, 2018|Scoop.it|0 Comments

L’entreprise et sa marque doivent-elles devenir d’utilité publique ?

" Ce n’est pas de la bienveillance du boucher, du marchand de bière et du boulanger, que nous attendons notre dîner, mais bien du soin qu’ils apportent à leurs intérêts. Nous ne nous adressons pas à leur humanité, mais à leur égoïsme ". La main invisible d'Adam Smith a beau soigner une tendinite, elle continue de cliver : l'intérêt général résulte-t-il de la somme des intérêts particuliers ? Dans ce débat éternel de philosophie économico-politique, la mesure de la perception et du jugement de l'utilité des marques par le citoyen apporte un plaidoyer… utile. Après avoir passé au scanner les 50 entreprises françaises les plus utiles en 2016, l’édition 2017 du baromètre de l’utilité Terre de Sienne-Ifop se penche cette fois sur le match " La France vs le monde ". Le résumé ? Mobilité et distribution sont les deux secteurs stars de l’utilité pour des Français champions du service public et qui accordent une légère prime à la " francité ". Pour prendre le pouls de l'opinion générale sur l'utilité des entreprises françaises et étrangères pour leurs clients comme pour la société dans son ensemble, le baromètre a sondé 1000 compatriotes. Premier enseignement, les marques françaises sont jugées utiles par 69 % des leurs congénères, contre 64 % pour les sociétés étrangères. Les 10 premières entreprises du classement français obtiennent même un score de 88 % en moyenne, soit 7 points de plus que le top 10 des marques étrangères (81 %). Le label " Made in France " constitue un énorme plus dans certains secteurs, comme l’automobile puisque Peugeot et Renault sont considérées comme utiles par 87 % et 84 % des Français, soit une quinzaine de points de plus que Volkswagen, Ford ou Toyota. Oui, oui, vous n'avez pas mal lu : malgré le " Dieselgate ", le constructeur allemand arrive en tête du panel étranger. "Il est intéressant de constater qu’il y a un vrai bonus pour les marques françaises à afficher leur nationalité : c’est le signe d’une confiance des Français dans leurs entreprises, malgré la conjoncture difficile. Le signe aussi de leur attachement à des marques qui font partie du patrimoine national et qui ont marqué l’inconscient collectif depuis des décennies : Michelin, Renault, Air France, Rungis…", commente Jean-François Le Rochais, président-fondateur de Terre de Sienne. Mobilité et grande distribution font un 15 sur 20 Autre particularité très française mise en avant par cette étude, si le top 10 français est composé d’entreprises remplissant une mission de service public (La Poste, EDF et SNCF) sur le podium, d’industriels (Peugeot, Airbus, Michelin) et de distributeurs (Le Bon Coin, Leroy-Merlin, Rungis, Decathlon), le classement étranger est dominé par des marques technologiques et d’électronique grand public (Google, Microsoft, Samsung, Philips, Sony et Amazon). Seul Ikea (3ème) parvient à s’immiscer entre ces mastodontes. Bizarrement, Apple et surtout Facebook ne sont que 22ème et 37ème dans le classement étranger, jugées utiles par seulement 69% et 54% des Français. Comme quoi utilisation ne veut pas forcément dire utilité. Dans les plateformes collaboratives, il est intéressant de constater que Le Bon Coin se place au-dessus d’Amazon, et BlaBlaCar au-dessus d’Uber. Les deux plateformes d’hébergement Airbnb et Booking sont, quant à elles, déjà entrées dans les mœurs des Français avec respectivement 64 % et 63 % d’utilité perçue. Enfin, selon l'étude Terre de Sienne-Ifop, la grande distribution et la mobilité sont les deux secteurs jugés les plus utiles aux yeux des Français. Ces industries occupent 15 des 20 premières places du classement français -8 pour la grande distribution (Le Bon Coin, Leroy Merlin, Rungis, Decathlon, Intermarché, Leclerc, Carrefour et la Fnac) et sept pour les transports et la mobilité (SNCF, Peugeot, Airbus, Michelin, Air France, Renault et BlaBlaCar).

By |2018-01-08T22:18:22+00:00January 8th, 2018|Scoop.it|0 Comments

UP Magazine – Intelligence artificielle ou connerie naturelle ?

De la connerie naturelle Nous ne nous serions jamais permis d’utiliser ce terme si nous n’avions pu nous placer pour cela sous la haute autorité du Professeur René Zazzo. Celui-ci, afin même de mieux cerner la notion d’intelligence, consacre en effet un chapitre à la question : « Qu’est-ce que la connerie (madame) ? », Car, pour lui, on peut être à la fois con et intelligent, et « le contraire de la connerie, ce n’est pas la logique » (p. 47). Ce contraire serait donc une forme d’intelligence différente de l’intelligence logique (celle de l’IA), forme dont la connerie signifierait l’insuffisance, ou l’absence. Intelligence que l’on pourrait peut-être définir comme la conscience de ses insuffisances et de ses limites. D’où la clé du paradoxe : pour reconnaître que l’on n’est pas intelligent (que l’on ne met pas suffisamment en jeu cette conscience critique), il faut l’être, c'està-dire déjà être capable de conscience critique. Cette « autre dimension » de l’intelligence, la plus haute, serait en quelque sorte un antidote pour la connerie. Précisément, le propre d’un con est de ne pas se douter qu’il l’est. « Pour le savoir, il lui faudrait se décentrer, se voir avec les yeux d’autrui… Ce qui suppose alors qu’il ne le serait pas » (p. 52). Le drame est que la connerie est hélas très répandue. Dans une recherche portant sur elle, écrit Zazzo, « les volontaires pour constituer la population d’expérience, c’est pas ça qui manque ». Les exemples abondent de connerie à l’état brut, celle qui fait plonger dans une piscine sans eau, courir sur le toit des trains qui vont passer sous des tunnels, ou se mettre à quinze pour tabasser sans raison un lycéen sans défense. Ainsi, la tension qui oppose l’insuffisance de maîtrise à l’efficacité technique, pour laquelle l’IA serait le pôle supérieur, ne se superpose pas avec une autre tension, qui oppose connerie et intelligence critique. Comme elles ne jouent pas sur le même terrain, l’intelligence humaine (en tant que critique) n’aurait pas à craindre l’intelligence artificielle. Mais est-on cependant sûr d’être à l’abri de l’émergence d’une connerie artificielle ? De la connerie artificielle A priori, la connerie est le propre de l’homme. Comme l’a fait observer Cédric Villani à propos de l’échec d’APB, ce n’est pas l’algorithme en lui-même qui est responsable de l’énorme « couac » qu’a connu l’affectation des lycéens dans les établissements d’enseignement supérieur, car les problèmes rencontrés relèvent de la responsabilité politique. « Le logiciel en lui-même n’a rien à se reprocher ». La connerie est humaine, non technique. Pourrait-on cependant identifier les circuits neuronaux de la connerie, élaborer des programmes permettant d’être toujours plus cons, et construire des robots experts en connerie ? Mais à quoi cela servirait-il : nous sommes déjà si forts en connerie naturelle ! L’intelligence artificielle est une forme acérée d’intelligence logique, mais non encore d’intelligence critique. Il est donc logique que nous n’ayons pour l’instant (mais, à notre avis, pour toujours, la connerie n’étant le propre que de l’homme, et ne se manifestant ni chez les animaux, ni chez les végétaux), aucune preuve de connerie artificielle. Pour arriver à ce stade, il faudrait que les « machines » (robots et programmes) aient accès à l’intelligence critique, dont la connerie humaine naturelle est comme le témoin en creux. Aller toujours plus loin dans le champ de l’intelligence logique ne fait courir aucun risque de connerie, sauf à celui qui ferait un usage non critiqué de cette forme d’intelligence, et qui serait donc déjà con « par nature ». En somme, et paradoxalement, la connerie est notre arme fatale contre de possibles excès de l’IA. Répondons enfin à notre question de départ Faut-il donc craindre aujourd’hui l’intelligence artificielle ? Nous pouvons certes craindre une forte disparition d’emplois, sur des tâches automatisables. Mais le problème est alors celui de la juste répartition des richesses produites, et de la place à donner au travail dans la vie humaine. Problème que l’homme, s’il n’est pas trop bête, devrait pouvoir résoudre intelligemment. Décidément, nous pouvons conclure que l’intelligence artificielle est beaucoup moins à craindre que la connerie naturelle, qui triomphe malheureusement (entre autres !) chez de trop nombreux chefs d’État. Par pure charité, nous ne citerons aucun nom. Mais, hélas, ils ne se reconnaîtront pas (puisqu’ils sont cons). En cette période de vœux, nous nous contenterons d’espérer qu’ils finissent par être touchés par la grâce de l’intelligence critique, celle qui fait douter de soi, et s’interroger sur la valeur de ses actes, et les conséquences de ses décisions.

By |2018-01-08T22:16:58+00:00January 8th, 2018|Scoop.it|0 Comments

UP Magazine – La Chine investit des milliards pour devenir champion du monde de l’IA

L’année 2017 a été celle de la prise de conscience par un nombre de plus en plus grand de pays de l’importance de l’Intelligence artificielle pour façonner le monde de demain. La Russie, les Etats-Unis, les Émirats arabes unis ont récemment multiplié les déclarations et annonces d’investissement. La France commence à s'y intéresser en commandant au mathématicien-député Cédric Villani un rapport sur le sujet. La Chine ne compte pas être laissée en marge de ce mouvement. Elle a mis en place un programme triennal visant à faire de l’IA son moteur économique majeur d’ici 2020. L’objectif avoué est de faire de la Chine la puissance leader dans l’industrie de l’IA d’ici 2030. La première étape de cet ambitieux objectif vient d’être franchie. Le gouvernement chinois a, en effet annoncé la construction, dans sa capitale, d’un parc technologique dédié à la recherche sur le développement de l'IA. Selon l'agence de presse d'État Xinhua et comme l'a d'abord rapporté Reuters, le gouvernement investit quelque 2,12 milliards de dollars (13,8 milliards de yuans) pour construire un parc industriel, situé dans l'ouest de Beijing. Ce "centre national de recherche sur l'IA" devrait produire 7,7 milliards de dollars (50 milliards de yuans) par an à partir des 400 entreprises qui seraient hébergées dans le parc de recherche sur l'intelligence artificielle. En matière d'IA, la Chine ne part pas exactement de zéro. Des rapports antérieurs ont montré que la Chine a certainement investi du temps et des efforts dans la recherche sur l'IA, plus encore que les États-Unis. Grâce à son programme clairement structuré, la Chine devrait bientôt dépasser les américains en matière de développement dans ce secteur technologique. Il faut dire que les États-Unis de Donald Trump ne sont n'ont toujours pas parvenus à mettre en place un programme d'IA de cette envergure. La Chine travaille déjà sur un certain nombre de projets d’Intelligence artificielle comme les robots humanoïdes, les robots policiers, ou les IA médecins. La Chine prévoit également de dominer la course dans le domaine des microprocesseurs fondés sur l’IA. Google et Intel n’ont qu’à bien se tenir. Une course à vive allure, dans laquelle les grandes entreprises investissent de plus en plus dans la technologie comme Google ou Amazon, et recentrent stratégiquement leurs activités sur l’IA.

By |2018-01-08T22:15:22+00:00January 8th, 2018|Scoop.it|0 Comments

« Les Echos » lancent leur application sur Google Home

Depuis fin décembre, il est possible de discuter avec « Les Echos » grâce à l'enceinte connectée de Google. C'est l'un des cadeaux phares de Noël 2017 et « Les Echos » se devaient d'y être. Quelques jours avant les vacances, l'application Les Echos pour l'enceinte connectée Google Home fonctionnant grâce à la reconnaissance vocale est sortie. Histoire d'être présent, au moment de l'ouverture des cadeaux. Alors que l'innovation est capitale aux « Echos », « nous devions être l'un des premiers médias présents », explique Etienne Porteaux, directeur de la diffusion et du marketing client, chargé du projet Google Home au sein du quotidien « Les Echos ». L'idée est « de grandir avec le produit, de commencer petit et voir comment il réagit », ajoute Etienne Porteaux. Fonctionnant avec la « méthode agile », l'équipe projet fera évoluer l'application de façon régulière, en fonction du ressenti et des usages des utilisateurs. Nouvelles fonctionnalités à venir « La version en ligne est une première version dont l'utilité est d'apporter une forme de condensé de l'actualité économique du jour accessible par la voix », détaille François Brogi, vice-président création chez Artefact, qui a développé l'assistant vocal.

By |2018-01-08T22:10:54+00:00January 8th, 2018|Scoop.it|0 Comments

La messagerie Telegram prête à lancer sa propre monnaie virtuelle

La messagerie cryptée pourrait réaliser la plus importante ICO, ces nouvelles levées de fonds de l'ère numérique. Telegram voit grand. Très grand. Selon le site d'information américain TechCrunch, la messagerie aux 180 millions d'utilisateurs actifs prévoit de lancer sa propre plateforme Blockchain. Le « Telegram Open Network » (TON) sera une blockchain « de troisième génération », après celles du Bitcoin et de Ethereum. Ce protocole serait moins gourmand en énergie et permettrait de réaliser des « millions de transactions à la seconde, pour des milliards d'utilisateurs ». Quitte a créer une blockchain, autant aller jusqu'au bout. C'est sans doute en ces termes qu'a raisonné Pavel Dourov, le patron fondateur de Telegram. Dans la foulée, Telegram devrait aussi lancer sa propre monnaie virtuelle, baptisée Gram. Levée de fonds record Selon TechCrunch, la messagerie prévoirait de financer ce lancement par une ICO (Initial Coin Offering, soit une émission de jetons). Telegram espère ainsi lever 500 millions de dollars uniquement sur la phase de pré-ICO, puis 3 à 5 milliards de dollars dans une seconde phase, lors de la distribution classique de Grams. Si cette levée de crypto-monnaie devait avoir lieu, elle serait sans doute la plus importante à ce jour. Détenir sa propre devise (même sur internet) permettrait à Telegram de gagner en indépendance financière, notamment vis-à-vis de gouvernements et des banques. Avec Gram, les utilisateurs de la messagerie cryptée pourraient ainsi contourner les frais de transfert lorsqu'ils envoient des fonds, s'affranchissant notamment des règles internationales. La plateforme BlockChain leur permettra de déplacer des sommes d'argent en toute discrétion, grâce au cryptage de l'application. L'opération serait prévue pour le mois de mars 2018, le lancement du portefeuille (wallet) pour le quatrième trimestre, et le reste des services pour 2019.

By |2018-01-08T21:42:02+00:00January 8th, 2018|Scoop.it|0 Comments

CES 2018: This is the Dawning of the Age of Artificial Intelligence

As USA Today notes in its CES curtain-raiser, “The buzzword of the entire show is going to be AI,” says Creative Strategies president and veteran CES attendee Tim Bajarin, who says the tech industry is going “to apply AI to pretty much everything (it) can.” USA Today‘s tech writer Ed Baig continues: Amazon and Google are pushing their artificial intelligence (AI) into a range of uses and partner products, widening the potential for the convenience and privacy perils that these always-listening devices promise. That’s not all. To achieve this robot-controlled future, some major upgrades to the plumbing need to happen. The vision for a smart society also hinges on better bandwidth — speedy next generation “5G” wireless — and the placement of sensitive computing sensors all over your daily life. The preponderance of devices and players will make this CES, which also includes mini-shows on digital health and cryptocurrencies, for example, more dazzling and bewildering—to outsiders, at least—than ever. More than 4,000 exhibitors will be pitching their view of the connected future (and present) to more than 180,000 attendees. As ever, the visible and flashy features at booths will garner a lot of press, so AI-driven robots (the new booth babes) will be taking over Las Vegas. LG, for example, is bringing a trio of CLOi-branded robots designed to work in airports, hotels and supermarkets, while Honda is putting exhibitor passes on its cute robotic concepts (at top). If only science fiction visionary Isaac Asimov, whose I, Robot pondered the relationship between humans and robots, had lived to see the day. And there will still be consumer electronics, including massive and dazzling televisions, a fleet of self-driving cars, the buzz of overhead drones, agile and innovative laptops, and enough smart home appliances to power a city. In fact, this year there’s a mini-exhibition area devoted to smart cities. As Consumer Technology Association senior director of market research Steve Koenig told Deutsche Welle this week about what to expect at CES, “AI will be a constant narrative around the show for brands and services. We’ll be talking about how they’re employing machine learning to improve outcomes and improve the customer experience. I think 2018 is a major inflection point with the application of AI.” Beyond the army of digital assistants for the home and business, he added, “AI will start to take on a number of tasks that first of all we don’t care to do anymore, like updating compact databases or maybe ordering new inventory. These kind of more routine tasks and processes are going to be automated more and more.” AI has quietly been part of the consumer experience for a number of years now, such as algorithms recommendation engines, but it’s starting to “take on more and more of the tasks that we simply can’t do,” Koenig added. For example, “write enough code to program a self-driving vehicle to anticipate and handle every ostensible advantage on the roadway, as well as more revolutionary applications where we as humans need all the help we can, like finding a cure for cancer.” As the CES panel on the future of work in an AI world will no doubt discuss, in the best case scenario AI will work with humans instead of replacing them, automating onerous processes and freeing up people’s time for other, more important matters—or just for having fun and trying new experiences, which the AR/VR/AI-ready vendors at CES will be vying to bring to them.

By |2018-01-08T21:38:46+00:00January 8th, 2018|Scoop.it|0 Comments

Cryptocurrency at CES: 5 Questions With Swarm Fund CEO Philipp Pieper

The CES event will examine the changing role of money today, everything from new payment systems to borderless eCommerce, virtual reality, biometrics and AI to crypto currencies, and the blockchain economy. Pieper will be a featured speaker on the panel titled “Cryptocurrency: A Volatile Game of Coins” with Ripple CEO, Brad Garlinghouse; Medici Venture President Jonathan Johnson; Bittrex CEO Bill Shihara; and Civic CEO Vinnie Langham. Philipp gave us a preview of the conversations at CES and what marketers should pay attention to in Las Vegas. The CoinAgenda Summit and The Digital Money Forum taking place at CES 2018 is a big validation for cryptocurrency. What do you feel its role is at this year’s CES? It’s huge. Bitcoin was the story that dominated the end of 2017, and many of us in the market see 2018 as the year that cryptocurrency and blockchain truly achieve validation and become much more part of the mainstream. Being a part of the largest consumer technology show in the world in two places, CoinAgenda and The Digital Money Forum, starts the year of crypto off with a bang. It certainly sends the message that Crypto has emerged from its niche audience and is going to be an important part of the fibre of world economies.

By |2018-01-08T21:36:51+00:00January 8th, 2018|Scoop.it|0 Comments