Plusieurs entreprises dont Google ont lancé des oreillettes capables de traduire en temps réel un nombre très important de langues.

Comprendre les êtres humains, même sans parler leur langue. Ce rêve, disséminé dans la littérature depuis des siècles, semble à portée de main aujourd’hui. Le moyen de l’atteindre : un smartphone et des oreillettes perfectionnées.

Trois acteurs se démarquent dans un marché encore très jeune qui a déjà un nom (anglais) : Hearables. Premier arrivé, Mymanu et son Clik, en mai 2016, suivi par Waverly Labs et son Pilot, en juin 2016, et enfin Google et ses Pixel Buds  en octobre dernier. Waverly Labs affirme avoir vendu 25.000 unités en un an et demi, qui seront livrées au printemps, quand Mymanu prévoit une livraison en avril. De nombreuses autres entreprises, notamment le japonais Mars ou de l’allemand Bragi, émergent également.

Un principe simple

Pour toutes ces oreillettes, le principe est simple : la traduction se fait grâce à une application, les oreillettes ayant pour principale fonction d’écouter la personne qui parle puis de lui transmettre la réponse dans sa langue. Les oreillettes sont en général sans fil, sauf celles de Google.

A partir de là, les possibilités techniques divergent : certains utilisent Google Translate, le logiciel de traduction omniprésent (mais  loin d’être parfait) de Google, quand d’autres développent leur propre système.

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