La fin d’année apporte toutefois quelques motifs d’espoir pour le nouveau patron, qui confirme l’objectif d’équilibre opérationnel et d’introduction en Bourse pour 2019.
Dara Khosrowshahi a encore beaucoup de travail, mais les résultats de la fin d’année devraient l’encourager. Le nouveau patron d’Uber , qui a remplacé Travis Kalanick, a bouclé son premier trimestre complet à la tête de la société, lors du quatrième trimestre 2017. Une fin d’année plutôt positive pour le VTC, qui a vu son chiffre d’affaires net grimper de 61 % sur la période, comparé à la fin 2016, et a résorbé ses pertes de 26 % comparé au trimestre précédent. La part de marché aux Etats-Unis serait, elle, stabilisée autour de 70 %, après avoir fortement reculé au premier semestre : en début d’année, elle était de 82 %…
Dara Khosrowshahi continue donc de partager les principaux chiffres de la société, même si celle-ci n’est pas cotée. Lors d’une conférence avec les investisseurs, il a expliqué ces performances par le plan de contrôle des coûts mis en place l’été dernier. Notamment dans la publicité et le marketing (baisse des dépenses de 7,5 % par rapport au trimestre précédent). La société a aussi serré le budget de son service clients et les coûts d’acquisition (-1 %), en freinant par exemple les réductions. Son objectif reste d’atteindre l’équilibre opérationnel l’an prochain, avant d’introduire la société en Bourse.
Des doutes sur le modèle
Mais ce trimestre prometteur ne doit pas faire oublier que l’année 2017 aura été très compliquée pour Uber. Outre les problèmes de gouvernance et le conflit avec son fondateur, Travis Kalanick, Uber a vu bondir ses pertes à un niveau jamais vu : 4,5 milliards de dollars, sur un chiffre d’affaires net de 7,5 milliards. Un creusement impressionnant par rapport à 2016, où Uber n’avait généré « que » 2,8 milliards de pertes, même s’il avait alors bénéficié de la vente de ses activités chinoises.
Sourced through Scoop.it from: www.lesechos.fr
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