Monthly Archives: February 2018

AI Just Learned How to Boost the Brain’s Memory

First, the researchers got a sense of what it looks like when a brain memorizes stuff. As the patients read and attempted to internalize lists of words, Kahana and his team gathered thousands of voltage measurements per second from each of the implanted electrodes. Later, they tested the patients’ recall—building up data about which brain activity patterns were associated with remembering a word vs. forgetting it. Then they did it again. And again. After two or three visits with each test subject, they'd collected enough training data to produce patient-specific algorithms that could predict which words each patient would likely remember—based on their electrode activity alone. Here’s the kicker. These electrodes don’t just read neural activity; they can stimulate it, too. So the researchers tried prodding the brain to improve—or, as they put it, "rescue"—the formation of memories in real time. Every few seconds, the subject would see a new word, and the newly trained algorithm would decide whether the brain was ready to remember it. “A closed loop system lets us record the state of the subject's brain, analyze it, and decide whether to trigger a stimulation, all in a few hundred milliseconds," Kahana says. And it worked. The researchers' system improved patients' ability to recall words by an average of 15 percent.

By |2018-02-07T10:37:31+00:00February 7th, 2018|Scoop.it|0 Comments

UP Magazine – Comment allons-nous bientôt interagir avec les machines ?

Comment ont évolué les interactions homme-machine ? Retournons quelques années en arrière, dans les années 50… À l’époque, les dispositifs informatiques étaient des centres de calcul : des machines fixes, très encombrantes, délocalisées dans des laboratoires spécialisés. C’était les humains qui devaient s’adapter à ces ordinateurs : vous deviez apprendre leur langage et être un expert du domaine pour espérer interagir avec eux… L’étape suivante a été l’ordinateur personnel, notamment le Macintosh, en 1984, suite aux travaux du Xerox PARC dans les années 70. Cela a été un véritable choc ! L’ordinateur vous appartient, il est dans votre bureau, chez vous. On a d’abord développé ce PC de bureau, fixe, puis il y a eu ensuite le PC portable que l’on emmène partout avec soi : il y a cet aspect d’appropriation, de mobilité des machines qui s’est mis en place. Et enfin, ces premiers ordinateurs personnels étaient faits pour faciliter l’interaction. Ce n’est plus l’utilisateur qui doit apprendre le langage de la machine. C’est la machine elle-même qui facilite l’interaction, notamment grâce au modèle WIMP (Windows Icon Menu Pointer), métaphore du bureau. Si, depuis les années 2000, on constate une miniaturisation des machines, la véritable rupture arrive avec l’IPhone en 2007. C’est un nouveau paradigme, qui redéfinit en profondeur l’interface homme-machine, avec pour principal objectif de la rendre la plus adaptée possible à l’humain. Des décisions radicales sont prises : l’interface est entièrement tactile, sans clavier physique, avec un écran haute résolution multitouch, des capteurs de proximité éteignent l’écran lorsque le téléphone est porté à l’oreille, l’affichage est adaptatif en fonction de l’orientation du téléphone… Les machines deviennent ainsi de plus en plus petites, de plus en plus mobiles, et de plus en plus proches du corps, comme les montres connectées et les dispositifs de biofeedback… Dans le futur, on pourrait imaginer des bijoux, des vêtements, des tatouages ! Et surtout, nos dispositifs sont de plus en plus intelligents, de plus en plus adaptés à nos besoins. Maintenant, ce n’est plus nous qui apprenons à utiliser les machines, ce sont elles qui s’adaptent à nous. En ce moment, les médias parlent beaucoup des interfaces vocales, qui pourraient être la prochaine révolution des interfaces homme-machine. Ce sont des technologies très intéressantes, qui font beaucoup de progrès et qui deviendront de plus en plus utiles. Il y a certes beaucoup de travaux menés sur ces interfaces vocales, et de plus en plus de services sont disponibles, mais, pour moi, cela ne remplacera pas la souris et le clavier. Par exemple, ce n’est pas adapté pour faire du traitement de texte ou du dessin numérique ! C’est très bien pour certaines tâches précises, comme demander à son téléphone « trouve moi une séance de cinéma pour ce soir à 8 heures », en marchant ou en conduisant, ou pour les manutentionnaires qui doivent donner des instructions à des machines tout en ayant les mains prises. Mais la bande passante interactionnelle, soit la quantité d’informations que vous pouvez transmettre par cette modalité, reste limitée. Aussi, pour une utilisation quotidienne, des questions de confidentialité se posent : avez-vous envie de parler à voix haute à votre smartphone dans le métro ou au bureau ? On entend aussi beaucoup parler des interfaces cerveau-machine… Ce sont des technologies prometteuses, notamment pour les personnes lourdement handicapées. Mais on est loin d’une utilisation grand public, pour du jeu vidéo par exemple, qui requièrent une grande rapidité d’interaction… Ce sont des technologies lentes et contraignantes. À moins d’accepter de se voir implanter des électrodes dans le cerveau, il faut porter un filet d’électrodes sur la tête, qui doivent être calibrées pour ne pas bouger, et souvent les enduire de gel conducteur pour améliorer leur efficacité. On peut faire face à un phénomène de bond technologique qui rendra possibles prochainement des applications à destination du grand public, mais je pense que beaucoup d’autres innovations seront sur le marché avant les interfaces cerveau-machine. Vers quels champs d’innovation les interfaces homme-machine vont-elles se tourner ? Il y a beaucoup de possibilités, les recherches actuellement menées sur le sujet sont très variées ! Les interactions gestuelles, par exemple, sont au centre de nombreux projets, et certains dispositifs sont déjà commercialisés. L’idée est d’utiliser des gestes 2D ou 3D, le type de toucher et la pression pour interagir avec son smartphone, son ordinateur, sa télévision… Au sein de Télécom ParisTech, nous avons par exemple développé un prototype de montre intelligente, Watch it, qui peut être contrôlé grâce à un vocabulaire de gestes. Cela permet d’interagir avec l’appareil sans même le regarder !

By |2018-02-07T10:28:50+00:00February 7th, 2018|Scoop.it|0 Comments

UP Magazine – L’humanité a atteint ses limites, mais elle ne le sait pas… encore

Alors que le monde bruisse des sirènes du post-humanisme, voire du transhumanisme, d’intelligence artificielle et d’homme augmenté, de progrès technologiques nous menant tout droit à l’immortalité, il est une voix qui nous dit tout le contraire. Non, l’homme a atteint ses limites biologiques, physiologiques, environnementales. Il a atteint un plafond dans tous les domaines : l’espérance de vie est au taquet, les records olympiques se font de plus en plus rares et laborieux, la croissance économique des sociétés marque un pas qui semble durable, les innovations technologiques, contrairement aux apparences, aussi. Cette voix est celle du Professeur Jean-François Toussaint ; il faudra retenir son nom car il est de la lignée des Copernic, Darwin ou Freud : il est en train d’infliger sa quatrième blessure narcissique à l’humanité. Entretien exclusif pour UP' Magazine. Jean-François Toussaint nous accueille dans son laboratoire de l’IRMES situé en plein cœur du magnifique campus de l’INSEP, l’Institut national du sport, qui forme plus de la moitié de nos champions olympiques dans ses installations du bois de Vincennes. Chaleureux et souriant, il a la carrure d’un joueur de basket de la NBA ; il fut en fait international de volley et porta les couleurs de l’équipe de France. Ce médecin cardiologue formé à Harvard enseigne la physiologie à l’Université Paris Descartes. Il dirige l’IRMES, l’institut de Recherche bioMédicale et d'Épidémiologie du Sport qu’il a créé en 2006 ; il dirige aussi le Groupe Adaptation et Prospective du Haut Conseil de la santé publique dont il oriente les analyses vers les grands enjeux de santé et la prévention des risques émergents. Il a signé plus d’une centaine d’ouvrages et de publications, et fait partie de cette nouvelle génération de scientifiques qui savent décompartimenter sans complexe les disciplines pour avoir un regard transversal encore plus perspicace. Bref, c’est quelqu’un qui, quand il parle, semble parfaitement savoir ce qu’il dit. Et ce qu’il nous dit va à l’encontre de toutes les idées reçues. Son discours nous ébranle et nous alerte, provoquant immanquablement le déni, la contestation puis, devant l’accumulation des preuves, très vite, la prise de conscience que nous devons changer. Que l’humanité doit prendre très au sérieux ce que nous dit ce scientifique. Chaque jour, une information nouvelle vient compléter la litanie des contraintes économiques, climatiques ou sanitaires qui assaillent l’humanité. Face à elles, notre premier intérêt est de reconnaître les performances de nos capacités d’adaptation et de résilience, ce mot tellement à la mode qu’il ne veut plus rien dire. Or ce que l’on ne claironne pas, c’est que, simultanément, nous avons atteint nos limites. Pour le Professeur Toussaint, « La recherche constante d’optimisation et l’évolution séculaire de nos capacités d’espèce n’ont fait que nous conduire aujourd’hui, à nos maxima ». Ces limites sont aujourd’hui mesurées de plus en plus précisément sur un très grand nombre d’indicateurs, dans des domaines aussi variés que le sport, l’économie, la démographie ou la santé publique. Ces limites, qu’elles soient biologiques ou sociétales, ont toutes un rapport avec les grandes régulations qui animent le monde. Avec les grandes lois de la matière, mais aussi celles du vivant.

By |2018-02-07T10:19:29+00:00February 7th, 2018|Scoop.it|0 Comments

Le buzz des Etats-Unis : Google s’offre Chelsea Market

Le géant est en passe de racheter l'immeuble qui abrite l'un des symboles de New York. Il devrait ainsi étendre ses bureaux dans Manhattan. C'est l'un des passages obligés des touristes à New York... et il appartient désormais à Google. Le géant s'est offert Chelsea Market, selon plusieurs médias américains, pour un montant supérieur à 2 milliards de dollars. Chelsea Market est surtout connu pour sa quarantaine de commerces réunis au rez-de-chaussée de l'immeuble, en particulier dans la restauration , où New Yorkais et touristes viennent déjeuner ou bruncher. L'espace accueille 6 millions de visiteurs par an. Mais, pour Google, l'intérêt se trouve plutôt dans les étages supérieurs. L'immeuble se situe juste en face des bureaux new yorkais du groupe (un bâtiment racheté en 2010 pour 1,8 milliard de dollars), qui cherchait depuis plusieurs mois à s'étendre dans Manhattan. Les équipes de Google n'auront donc qu'à traverser la rue pour communiquer entre elles... Un bâtiment historique Google met la main sur un bâtiment historique, au long passé. Avant d'abriter un marché et des bureaux, l'immeuble était une usine appartenant à Nabisco (National Biscuit Company), racheté depuis par Kraft Foods et intégré aujourd'hui à Mondelez . C'est là qu'a été mise au point, par exemple, la recette des Oreo au début du XXe siècle (pour la petite histoire, Google a appelé la dernière version de son système d'exploitation mobile Android, Oreo : la boucle est donc bouclée...). Google a racheté l'immeuble, dont l'espace total dépasse 11 hectares, à la société immobilière Jamestown, basée à Atlanta, qui réalise au passage une belle plus-value. Quand elle est devenue seule propriétaire du lieu en 2011, l'immeuble était valorisé 800 millions de dollars. L'opération devrait être finalisée en avril.

By |2018-02-07T10:16:20+00:00February 7th, 2018|Scoop.it|0 Comments

SpaceX : décollage réussi pour la Falcon Heavy

La firme aérospatiale d'Elon Musk a lancé avec succès, ce mardi, la fusée « la plus puissante du monde ». L'instant était crucial. Tant pour le milliardaire Elon Musk et sa société SpaceX que pour les autres acteurs du monde de l'aérospatial. L'entreprise américaine a lancé avec succès, ce mardi, « la plus grosse fusée du monde », sa Falcon Heavy. Le pari n'était pas gagné d'avance, il ne fallait notamment pas que la fusée explose sur le pas de tir. Propulsée par 27 moteurs et constituée de trois fusées Falcon 9 assemblées les unes aux autres, Falcon Heavy génère 2.500 tonnes de poussée au décollage, soit trois fois la puissance des fusées Falcon 9.

By |2018-02-07T10:15:13+00:00February 7th, 2018|Scoop.it|0 Comments

Intelligence artificielle : la course aux talents

Gafa, start-up et grandes entreprises traditionnelles s'arrachent les meilleurs experts de l'intelligence artificielle, au détriment de la recherche publique. La France, particulièrement touchée, cherche la parade. Titulaire d'un DEA en sciences cognitives à l'université Pierre et Marie Curie, d'un doctorat en mathématiques à Paris-Sud, chercheur à l'université Carnegie Mellon et fondateur de Vivisimo à Pittsburgh, ainsi qu'ancien patron du programme Watson d'IBM : c'est ce que vient de s'offrir Facebook en recrutant Jérôme Pesenti , pour diriger, au côté de Yann LeCun , pionnier des réseaux de neurones artificiels, sa division intelligence artificielle (IA). Autant dire que les Français ont la cote à Menlo Park, le campus du réseau social, puisque c'est aussi un Français, Antoines Bordes (thèse à Pierre et Marie Curie, PhD à l'université de Montréal, chercheur au CNRS), qui dirige le laboratoire d'intelligence artificielle parisien de Facebook (FAIR). Ces recrutements de haut vol illustrent en tout cas la course aux talents lancée par les principaux acteurs de l'IA dans le monde. Des deux côtés de l'Atlantique, des chercheurs, des professeurs rattachés à des organismes publics ou à l'université sont courtisés, voire débauchés par des grandes entreprises technologiques, Gafa ou autres. Il y a bien sûr les rémunérations très attractives, multipliées par quatre ou cinq par rapport à ce que proposent les centres de recherche, dopées par la pénurie sur le marché. Pour un chercheur, l'argent est toutefois rarement la motivation principale pour rejoindre le privé. « Ce que l'on veut, relève Rémi Munos, en disponibilité de l'Inria chez Google Deepmind, c'est travailler dans un environnement dynamique, résoudre des problèmes intéressants avec les outils informatiques puissants, tout en continuant de publier. » Double profil Comme dans le football, l'intelligence artificielle a ses stars, à l'image de Yoshua Bengio (université de Montréal) ou Yann Le Cun (Facebook). A la différence du mercato, où les clubs achètent un seul joueur, ces vedettes amènent avec elles une équipe de scientifiques renommés.

By |2018-02-05T22:38:14+00:00February 5th, 2018|Scoop.it|0 Comments

UP Magazine – IA : Il est grand temps de valoriser la Recherche

Dans le domaine de l’Intelligence artificielle, de nombreux français ont été et sont encore remarquablement en pointe. Mais la plupart de nos talents restent cantonnés dans leurs labos de Recherche et ont beaucoup de mal à exploiter leurs travaux en applications opérationnelles. La valorisation de la recherche est par conséquent indispensable pour atteindre un niveau de qualité attendu, de différenciation suffisante vis-à-vis de la concurrence et surtout pour se placer dans un « océan bleu » plutôt que rester dans l’océan rouge des offres concurrentes. Bernard Monnier est un expert de l’IA, il dirige l‘association MIM qui plaide pour la valorisation de la recherche et est à l’origine de l‘opération DRIM’in Saclay, parrainée cette année par le député Cédric Villani, en charge du dossier de l’IA. Il a choisi UP’ Magazine pour lancer un appel. Dans notre contexte de globalisation, l’IA offre un fort potentiel à nos entreprises pour se démarquer vis-à-vis des autres entreprises et par là même permettre la création de richesses et d’emplois pour les générations à venir de notre pays. Cette création de valeurs, indispensable au développement économique du pays, sera d’autant plus efficace que nous saurons atteindre le niveau des nombreuses startups performantes issues de l’écosystème américain d’il y a plus de dix ans que représentent maintenant les GAFA, les TUNA et autres belles aventures entrepreneuriales, fruits d’innovations de rupture inégalées. Pendant ce temps, en France, nous sommes restés centrés sur les innovations incrémentales. Une règle qui connaît quelques rares exceptions comme Blablacar, Critéo, Sigfox, vente-privée.com ou autres belles licornes. On doit les saluer, tout en remarquant toutefois qu’elles ne parviennent pas à égaler et encore moins à dépasser leurs consœurs américaines et maintenant chinoises. L’IA, incluant toutes les activités qui gravitent autour de ce domaine comme le deep learning, le machine learning, le big data, etc. n’est pas un sujet nouveau en France, même s’il n’est devenu connu du grand public que depuis peu. De nombreux français ont été et sont encore remarquables au niveau de la Recherche mais peinent à exploiter leurs avancées parfois significatives dans des applications opérationnelles. Pourtant, les puissances de calculs ont suivi la loi de Moore et sont devenus gigantesques, la capacité des ordinateurs est passée de quelques kilo-octets à plusieurs tera-octets tandis que la quantité des données générées depuis le début de l'informatique se chiffre à présent en zetta-octets. Si on ajoute à ces progrès de la mémoire, la miniaturisation des composants, tout cela a pour conséquence d’offrir à nos entrepreneurs un boulevard de possibilités de création d’offres différenciantes pouvant conduire à imaginer les innovations de rupture dont nous aurions bien besoin.

By |2018-02-05T21:28:36+00:00February 5th, 2018|Scoop.it|0 Comments

Les oreillettes traductrices deviennent réalité

Plusieurs entreprises dont Google ont lancé des oreillettes capables de traduire en temps réel un nombre très important de langues. Comprendre les êtres humains, même sans parler leur langue. Ce rêve, disséminé dans la littérature depuis des siècles, semble à portée de main aujourd'hui. Le moyen de l'atteindre : un smartphone et des oreillettes perfectionnées. Trois acteurs se démarquent dans un marché encore très jeune qui a déjà un nom (anglais) : Hearables. Premier arrivé, Mymanu et son Clik, en mai 2016, suivi par Waverly Labs et son Pilot, en juin 2016, et enfin Google et ses Pixel Buds en octobre dernier. Waverly Labs affirme avoir vendu 25.000 unités en un an et demi, qui seront livrées au printemps, quand Mymanu prévoit une livraison en avril. De nombreuses autres entreprises, notamment le japonais Mars ou de l'allemand Bragi, émergent également. Un principe simple Pour toutes ces oreillettes, le principe est simple : la traduction se fait grâce à une application, les oreillettes ayant pour principale fonction d'écouter la personne qui parle puis de lui transmettre la réponse dans sa langue. Les oreillettes sont en général sans fil, sauf celles de Google. A partir de là, les possibilités techniques divergent : certains utilisent Google Translate, le logiciel de traduction omniprésent (mais loin d'être parfait) de Google, quand d'autres développent leur propre système.

By |2018-02-05T21:27:45+00:00February 5th, 2018|Scoop.it|0 Comments

Chine: Alibaba entre au capital du bras cinéma de Wanda pour 600 millions d’euros

Le conglomérat chinois Wanda, lourdement endetté, continue d'aiguiser les appétits des groupes Internet: Alibaba, numéro un de la vente en ligne en Chine, va prendre une participation dans la branche cinéma de Wanda pour 600 millions d'euros. Alibaba va payer 4,68 milliards de yuans pour s'emparer de 7,66 % de Wanda Films, branche de production cinématographique du conglomérat, a annoncé ce dernier lundi dans un communiqué boursier. Simultanément, Beijing Cultural Investment, firme d'investissement contrôlée par la municipalité de Pékin, va prendre une participation de 5,11 % dans Wanda Films pour l'équivalent de 400 millions d'euros. Cette injection de 1 milliard d'euros au total est providentielle pour Wanda à l'heure où il cherche désespérément à renflouer ses comptes. Ce conglomérat diversifié (immobilier commercial, hôtellerie, cinéma, sport), contrôlé par le multimilliardaire Wang Jianlin, s'est vu épinglé par Pékin pour sa frénésie d'investissements internationaux et son endettement colossal, qui lui valent d'être dans le viseur des régulateurs. Ce qui le met sous pression pour ouvrir son capital.

By |2018-02-05T21:15:26+00:00February 5th, 2018|Scoop.it|0 Comments

Bitcoin : plusieurs banques interdisent les achats à découvert aux particuliers

Mieux vaut prévenir que guérir. C'est ce qu'ont décidé plusieurs banques internationales comme Bank of America, Citigroup, JPMorgan et Lloyds Bank, interdisant à leurs clients d'acheter du bitcoin à découvert, alors que la plus grosse cryptomonnaie du marché est en chute libre. Ces quatre banques, parmi les plus gros acteurs du crédit à la consommation aux Etats-Unis (hormis JPMorgan) et au Royaume-Uni, ont pris cette décision pour éviter des situations de surendettement. Depuis son pic de décembre, à près de 20.000 dollars, le bitcoin a perdu plus de 50 % et est revenu aux alentours de 8.000 dollars. Une politique évolutive si besoin L'interdiction ne vise que les cartes de crédit et pas celles de débit. À la différence des cartes de crédit, les cartes de débit n'autorisent pas les découverts. « Nous continuerons de revoir notre politique au fur et à mesure que ce marché évoluera », a déclaré ce week-end une porte-parole de Citigroup, citée par Bloomberg.

By |2018-02-05T21:06:01+00:00February 5th, 2018|Scoop.it|0 Comments