Au pays de Free Society, les crypto-monnaies occuperont une place centrale. Sans elles, le projet ne serait d’ailleurs même pas envisageable, selon Roger Ver. À terme, elles pourraient servir de moyen d’échange exclusif, mais devraient aussi participer au financement initial.

Ver évoque notamment la possibilité d’une ICO (Initial Coin Offering), la méthode de financement la plus utilisée aujourd’hui pour lancer une nouvelle crypto-monnaie, en invitant les internautes à acquérir des jetons électroniques avant que ladite monnaie ne voie le jour.

Les futurs habitants de Free Society seront « à 90 % issus de l’univers des blockchains et des crypto-monnaies »
Il est également fort possible que Ver et ses acolytes, en désaccord notoire avec certains développeurs bitcoin, utilisent Free Society pour renforcer et imposer Bitcoin Cash (BCH), une monnaie alternative dérivée du bitcoin et créée avec l’intention à peine masquée de « tuer le bitcoin ». Mi-novembre 2017, BCH a d’ailleurs vu son cours exploser, passant de 600 à 2 400 dollars en deux jours avant de plonger à 1 200 dollars quelques heures plus tard, au détriment du bitcoin et sous l’influence de ce que beaucoup d’observateurs ont qualifié de « manipulation massive » de la part de Ver et de quelques mineurs chinois. Si Free Society existe un jour, il n’est donc pas certain que le bitcoin y soit le bienvenu. Quoi qu’il en soit, d’après Roger Ver, les futurs habitants de Free Society seront « en majorité des gens qui travaillent sur Internet, et à 90 % issus de l’univers des blockchains et des crypto-monnaies ».

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