Monthly Archives: April 2018

Amazon revendique 100 millions d’abonnés à son service payant Prime

Les menaces proférées par Trump contre Amazon n'ont pas pesé bien longtemps sur son cours. Jeudi, le groupe de Seattle a bondi en Bourse après que son patron, Jeff Bezos a révélé, dans sa lettre annuelle aux actionnaires , une donnée jusqu'ici confidentielle et très convoitée : le nombre d'abonnés à son service payant Prime. « Treize ans après le lancement, nous dépassons désormais les 100 millions d'abonnés payant au service Prime au niveau mondial », écrit-il, précisant que plus de 5 milliards de colis ont été acheminés à ses abonnés par ce biais dans le monde. Fin 2015, Amazon indiquait avoir « des dizaines de millions » d'abonnés. Le service Prime permet d'obtenir une livraison gratuite en 48 heures et offre des prestations annexes, comme des vidéos ou de la musique en streaming, à un prix qui varie selon les pays, de 99 dollars par an aux Etats-Unis à 45 euros en France et 79 livres au Royaume Uni. Son succès, qui dépasse les estimations des analystes, montre que l'entreprise, longtemps pointée du doigt pour son modèle privilégiant la croissance sur la rentabilité, est parvenue à imposer un service payant à ses utilisateurs, susceptible de la transformer en machine à cash. « La croissance de sa base d'abonnés Prime est un facteur clef dans la capacité d'Amazon à écarter la concurrence », écrivent les analystes de GBH.

By |2018-04-19T20:52:50+00:00April 19th, 2018|Scoop.it|0 Comments

HyperloopTT mettra en service son premier train aux Emirats

Le premier train dans un tube circulera-t-il pour l'Expo 2020 à Dubaï ? La start-up américaine Hyperloop Transportation Technologies, l'une des trois sociétés qui développent des trains hyper rapides dans des tubes sous vide sur une idée d'Elon Musk, a annoncé mercredi avoir signé un premier accord pour la mise en service d'une ligne commerciale de 10 kilomètres entre Abu Dhabi et Dubaï, passant près du site de l'Expo 2020 et de l'aéroport international de Dubaï. Mise en service espérée pour 2020 Cet accord sur la mise à disposition du terrain et l'obtention du permis de construire est signé avec Aldar Properties PJSC, principal promoteur immobilier d'Abu Dhabi, qui appartient à la famille régnante. « Grâce à l'appui réglementaire des autorités d'Abu Dhabi, nous espérons un premier segment opérationnel à temps pour l'Expo 2020 », indique Bibob Gresta, président de HyperloopTT. La société créera aussi un centre d'innovation et un centre d'accueil des visiteurs. « La ligne sera financée sur des fonds privés », indique la société sans préciser le montant de l'investissement. Au-delà de ces premiers 10 kilomètres, l'entreprise « veut développer à terme un réseau Hyperloop sur l'ensemble de la péninsule arabique ».

By |2018-04-19T20:51:34+00:00April 19th, 2018|Scoop.it|0 Comments

Le plan de Netflix pour conquérir les marchés européens

En sortant de ses frontières américaines il y a quelques années, Netflix a très vite fait le pari que les films hollywoodiens n'étaient pas les seuls à pouvoir s'exporter. Face à une profession audiovisuelle européenne encore sceptique, il avait ainsi présenté à la Cité du cinéma de Saint-Denis en 2016, année de sa mondialisation presque complète, cette stratégie multidomestique en dévoilant de nouvelles séries originales locales, mais à fort potentiel de résonance mondiale comme « Dark » , une série venue d'Allemagne. Si le service de vidéo à la demande américain reste avare de chiffres, il faut croire qu'il est satisfait des résultats de son pari originel. A Rome, cette semaine, son management a en effet fait comprendre qu'il doublait la mise en la matière. Ce ne sont pas moins de 100 nouveaux films, séries (ou nouvelles saisons) et documentaires surtout européens mais aussi moyen-orientaux et africains qui vont être diffusés sur la plate-forme. Deux fois plus qu'en 2017. Et ce n'est pas fini : pas moins de 55 programmes sont actuellement en production, car, comme l'explique un porte-parole de Netflix, les investissements en contenus originaux européens continuent de croître à un rythme élevé. 26 langues Netflix, désormais à quelques encablures de Disney en termes de capitalisation boursière, est donc devenu la première major audiovisuelle internationale non exclusivement anglophone. « Le succès mondial des contenus non anglophones les a surpris eux-mêmes mais c'est vraiment devenu leur stratégie, dit un producteur français. Culturellement, cette perte de prééminence de Hollywood est un moment marquant. » Les 100 projets en question sont tournés en 16 langues différentes. « Nous voulons faire partager les séries partout dans le monde à un bon prix », a lancé Reed Hastings, le patron, en rappelant que la première série maison n'était pas l'américaine « House of Cards » mais la britannico-norvégienne « Lilyhammer ». Reed Hastings, le fondateur du groupe, fait le constat que Facebook et YouTube ont 85 % de leurs utilisateurs hors Etats-Unis, et qu'il n'y a pas de raison que ce ne soit pas le cas pour Netflix (c'est 55 % aujourd'hui). « Pour les investissements en contenus, ce sera à peu près la même proportion avec deux ou trois ans de retard », précise-t-il. Un goût mondial pour les contenus européens Pour les 10 nouveaux projets européens annoncés cette semaine - dont plusieurs en France -, comme la série comédie « Mortel » ou une troisième saison de « La Casa de Papel », Netflix espère reproduire ce qui s'est passé pour « Dark ». Cette série « a été un succès en Allemagne mais 9 personnes sur 10 l'ayant regardée se trouvaient hors de l'Allemagne », a expliqué Todd Yellin, responsable de l'interface.

By |2018-04-19T20:50:27+00:00April 19th, 2018|Scoop.it|0 Comments

Mobile Ad Spending to Surpass TV in 2018

This year, driven by display ads, mobile will account for 69.9% of all digital advertising. With a 33.9% share of total US ad spend, mobile will pass TV as the leading advertising medium in the world’s largest ad market—and we expect that share will grow to a whopping 47.9% by 2022.

By |2018-04-19T16:56:36+00:00April 19th, 2018|Scoop.it|0 Comments

TF1 souhaite instaurer une troisième coupure pub pendant les films – Sud Ouest.fr

Le groupe TF1 a suggéré mercredi aux députés d’autoriser une troisième page de publicité dans les films, parmi d’autres mesures de libéralisation du secteur, dans le cadre d’une audition par la mission parlementaire sur la régulation de l’audiovisuel. Pour pallier la baisse de ses ressources publicitaires (-15% en 10 ans) et la concurrence des géants américains, le groupe demande aussi l’ouverture de la publicité au secteur du cinéma et aux promotions de la grande distribution (réservées jusqu’ici à la radio et à la presse), un "allègement de la pression fiscale" sur les chaînes et un "durcissement de la réponse graduée" pour lutter contre le piratage, a exposé aux députés Nathalie Lasnon, la directrice des affaires réglementaires du groupe TF1.

By |2018-04-19T08:11:20+00:00April 19th, 2018|Scoop.it|0 Comments

UP Magazine – «Il faut empêcher la balkanisation de l’Internet»

Frontières numériques C’est ainsi que l’absence de consensus ou de coopération risque de nous conduire à l’installation de frontières numériques nationales. Dans ce monde d’après l’Internet libre, tout serait chamboulé. Non seulement la circulation des données et de l’information serait entravée, mais aussi le commerce, les chaînes d’approvisionnement, et une quantité impressionnante de services et de pratiques quotidiennes qui nous semblaient « naturels » aujourd’hui et qui deviendront exceptionnels. Ce nouveau monde aux frontières numériques existe déjà : en Chine, la plupart des grandes plateformes technologiques américaines n’ont pas droit de cité. En contrepartie, le gouvernement des Etats-Unis, prenant prétexte d’un risque pour la sécurité, a interdit à la société chinoise Huawei de fournir du matériel de réseau ou de téléphonie mobile à des sociétés américaines. Cette initiative américaine ne trouve aucun relai en Europe où Huawei est accepté comme un acteur majeur du continent. Mais l’Europe elle-même et seule, décide de réglementer fortement la protection des données et de la vie privée. C’est le RGPD qui sera mis en vigueur courant mai. Cette réglementation va inévitablement entraver la circulation des données nécessaires à toutes les applications d’apprentissage machine et de deep learning. Mais cette contrainte n’est pas aussi stratégique pour les européens qu’elle pourrait l’être pour les Chinois ou les Américains. En effet, l’Europe ne dispose pas de méga-plateformes lui permettant de développer de façon concurrentielle des technologies d’apprentissage machine. Pour Michael Spence, « Alors que l'ensemble de l'économie mondiale est inextricablement lié à l'Internet et aux technologies numériques, il est plus important que jamais de renforcer la réglementation. Mais si cette réglementation est fragmentée, maladroite, lourde ou incohérente, les conséquences pour l'intégration économique - et, par conséquent, la prospérité - pourraient être graves. » Le prix Nobel d’économie appelle alors les décideurs à ne pas tenter de se mettre d’accord sur des détails, ce qui serait une mission impossible, mais au contraire à définir en commun un certain nombre de principes qui serviraient de base à de futurs accords multilatéraux. A minima, si l’on souhaite préserver une économie mondiale ouverte, ceux-ci devraient proscrire en priorité toutes les utilisations abusives des données.

By |2018-04-19T08:10:42+00:00April 19th, 2018|Scoop.it|0 Comments

Sir Martin Sorrell abruptly steps down as boss of WPP

“I leave the company in very good hands, as the Board knows. Mark and Andrew and the management team at all levels have the knowledge and abilities to take WPP to even greater heights and capitalise on the geographic and functional opportunities. I will particularly miss the daily interactions with everyone across the world and want to thank them and their families for all they have done, and will do, for WPP.” In addition to the official statement, Sorrell also issued a note to WPP’s employees, which number more than 200,000 globally. In it, he outlined WPP’s achievements over the past more than three decades. Sorrell will remain with WPP to help with the transition and pending the confirmation of his successor. After that, he will retire with his shares vesting over the next five years, dependent on WPP’s performance. “I shall miss all of you greatly. You have given me such excitement and energy and I wanted to thank you for everything you have done and will do for WPP and me. As some of you know, my family has expanded recently, WPP will always be my baby too,” he said in the note. “As a founder, I can say that WPP is not just a matter of life or death, it was, is and will be more important than that. Good fortune and Godspeed to all of you…now Back to the Future,” Sorrell wrote.

By |2018-04-17T21:16:22+00:00April 17th, 2018|Scoop.it|0 Comments

Comment Nice-Matin s’est planté avec son premier chatbot

C’était il y a un an tout pile et on n’était pas peu fier. Le 12 avril 2017, on lançait Tibot, le chatbot lié à la page Facebook de Nice-Matin. Le premier du genre en PQR. On cherchait à l’époque un nouveau canal de diffusion de nos contenus en surfant sur l’innovation technologique du moment: le chatbot. L’idée était un peu à contre courant de la démarche que nous avions entamé en 2015 autour du lien authentique à nouer avec notre communauté sur nos supports. Mais après tout pourquoi pas.. C’était aussi un moyen de donner de l’info à nos lecteurs de la manière la plus intime: sur sa messagerie privée Facebook. Un bon test quoi. Tibot n’était pas un chatbot comme les autres. Déjà, il était tout jaune, carrément chauve, les yeux globuleux et avec un tatouage NM pour Nice-Matin sur le torse. Surtout, il n’avait pas été développé sur une solution toute faite type Chatfuel. Il avait été monté de toutes pièces par nos développeurs qui l’avaient éduqué durant plusieurs semaines autour de l’intelligence artificielle open source de Google Api.ai (devenu depuis Dialogflow). Tibot avait sa propre personnalité, beaucoup d’humour, était un peu indiscret… bref, il avait réponse à tout. Résultat? Des dialogues interminables avec nos internautes, souvent drôles, des fois carrément à côté de la plaque, ou complètement absurdes.

By |2018-04-17T16:50:37+00:00April 17th, 2018|Scoop.it|0 Comments

Réanimer l’Express et Libé : mission impossible ? | Petit Web

Après 11 ans chez Infopro (L'Usine Nouvelle, L'Argus de l'Assurance, LSA, Salon des maires de France...), Clément Delpirou a fait le choix de rejoindre SFR Presse, l'entité qui regroupe L'Express et Libération, elle-même rattachée à NextradioTV et Altice Média. Pourquoi ce mouvement qui en a surpris plus d'un ? "Après ces années passées dans un univers média très peu impacté par les adblockers, peu attaqué par les plateformes et peu touché par la vidéo, je voulais voir s'il était possible de réaliser en BtoC ce que l'on avait dans ce secteur un peu protégé du BtoB" explique-t-il. Chez Infopro, la branche digitale du groupe dont il avait la charge comptait seulement 3 salariés à son arrivée. Fin 2017, elle réunissait 500 personnes, dont 180 développeurs. "A ma connaissance, la plus grosse équipe technique dans les médias européens. La construction d'une expertise technique propre, c'est quelque chose de plutôt atypique dans notre secteur." Un tel virage "tech" est-il envisageable chez Libération et L'Express, entrés dans le giron du groupe de Patrick Drahi respectivement en 2014 et 2015 ? "Les Américains sont très forts pour inventer des 'punchlines' : quand on écoute les médias là-bas, ils visent '50-50 by 2020', soit 50% de profils tech dans leurs effectifs. En France actuellement, c'est plutôt 2-98%". La renaissance des titres de presse d'Altice devrait donc passer par des recrutements sur des compétences techniques clés. "En France, on a les préavis : les développeurs ne sont pas encore arrivés. Mais il y a une vraie dynamique et l'ensemble de l'équipe n'aurait pas embrassé ce projet sans la conviction, à tous les échelons de l'organisation, qu'il faut se doter d'une force de frappe digitale."

By |2018-04-17T16:50:19+00:00April 17th, 2018|Scoop.it|0 Comments

Les Winklevoss, visages du bitcoin

Août 2012. Le soleil est en train de plonger dans la Méditerranée. Les baffles du Blue Marlin, célèbre club d’Ibiza, arrêtent un instant de cracher leur son, le temps pour les serveuses de se faufiler entre les clients et d’atteindre les carrés VIP, situés au bord de la plage. Le set du DJ doit reprendre dans quelques minutes. C’est ce moment-clé que choisit David Azar pour tenter sa chance. Le jeune homme se rapproche de la table de Tyler et Cameron Winklevoss, de passage sur l’île. Les jumeaux, millionnaires depuis leur procès contre le fondateur de Facebook, Mark Zuckerberg, sirotent un cocktail au milieu de célébrités. À la recherche d’un prétexte pour les aborder, David Azar évoque un « ami commun » à New York. Mais la tentative fait pschitt. Le businessman décide alors d’y aller franco et demande à Cameron s’il a déjà entendu parler du « B-I-T-C-O-I-N » et des cryptomonnaies. Et, surtout, s’il est prêt à « investir ». Le colosse de 1,96 m, qui se vante souvent d’être un peu plus grand que son frère Tyler, prête cette fois l’oreille. L’échange est bref, mais le contact est établi. « Ces deux minutes ont fait basculer la vie des frères Winklevoss », considère, six ans plus tard, Nathaniel Popper, journaliste du New York Times et auteur du livre de référence sur le bitcoin, Digital Gold. 11 millions de dollars de bitcoins À leur retour aux États-Unis, Tyler et Cameron, qui viennent de lancer ensemble la société d’investissement Winklevoss Capital, se jettent à l’eau. Ils injectent plus de 1 million de dollars dans la plate-forme d’échange BitInstant fondée par Charlie Shrem – David Azar est l’un des associés. Convaincus avant tout le monde de l’avenir doré des cryptomonnaies, les deux natifs de Southampton (État de New York) achètent par ailleurs pour plus de 11 millions de dollars de bitcoins, soit 1% de la cryptomonnaie en circulation. Un pari assez fou. « Investir autant d’argent, c’était phénoménal », admire Frédéric Montagnon, créateur de la plate-forme d’échange de cryptomonnaies Legolas aux États-Unis. À l’époque, le bitcoin ne vaut qu’une dizaine de dollars et souffre d’une réputation plus que sulfureuse.

By |2018-04-17T16:49:39+00:00April 17th, 2018|Scoop.it|0 Comments