Monthly Archives: April 2018

Qwant profite du scandale Cambridge Analytica et du RGPD, Actu

Le moteur de recherche français, qui garantit la confidentialité des données de ses utilisateurs, est passé d'une croissance de 20 % par mois à près de 20 % par jour en mars. Davantage sollicité que d'habitude, il a même subi une panne géante le 28 mars due au nombre de requêtes élevé. Une prise de conscience ? Les ennuis de Facebook et de l'entreprise Cambridge Analytica , qui aurait récupéré sans leur consentement les données de 87 millions d'utilisateurs du réseau social , ont poussé certains internautes à se tourner vers des services plus respectueux de la vie privée. A l'instar du moteur de recherche français Qwant, qui tente de tenir tête à Google depuis 2013 en assurant ne pas enregistrer les données personnelles de ses utilisateurs ni les suivre à la trace. Alors que la start-up enregistrait depuis le début de l'année 20 % de croissance mensuelle, son activité a bondi jusqu'à 18 % par jour en mars. Qwant a atteint les 60 millions de visites par mois. Le 28 mars, ses infrastructures d'hébergement et ses serveurs n'ont d'ailleurs pas été en mesure de gérer le trop grand nombre de requêtes, inhabituel, entraînant une panne de plus de six heures. Devenir une alternative crédible Cette tendance pourrait se poursuivre alors que les scandales autour de la vie privée en ligne se multiplient. Début avril, l'application de rencontres gay Grindr était sous le feu des critiques pour avoir partagé les informations personnelles de ses 3,6 millions d'utilisateurs actifs quotidiens avec deux prestataires : leurs coordonnées, localisations, mais aussi leur sérologie et la date de leur dernier dépistage VIH. « De plus en plus de gens commencent à se rendre compte de ce que les géants de la Toile ont fait jusqu'à présent et ça fait du bien », commente Eric Léandri, fondateur et PDG de Qwant. Ce dernier compte également sur l'entrée en vigueur le 25 mai dans l'Union européenne du règlement général sur la protection des données (RGPD) pour voir croître ses parts de marché. Qwant rassemblait l'an dernier 4 % des recherches en France, bien loin derrière Google, en situation de quasi-monopole (93 %), selon une enquête Ifop . La société française est également présente en Allemagne, en Espagne et en Italie, où elle est en forte croissance. L'ambition d'Eric Léandri n'est pas de mettre KO le géant américain, mais de parvenir à s'imposer comme une alternative respectueuse de la vie privée. « Si on parvient à faire de 5 à 10 % du marché européen, on devient une alternative crédible », indique Eric Léandri. « Nous avons enregistré 8,5 milliards de requêtes sur l'année 2017. Dérisoire comparé à Google, mais en 2016 nous enregistrions seulement 2,8 milliards de requêtes », se réjouit le patron de Qwant, qui emploie désormais 160 personnes contre 55 l'an dernier. 2018, une année charnière La start-up avait levé 18,5 millions d'euros auprès de la Caisse des Dépôts et d'Axel Springer en 2017. A cette somme s'ajoutent les 25 millions d'euros décrochés sous forme de prêt auprès de la Banque européenne d'investissement. Le moteur tire des revenus de la publicité en ligne, de partenariats et de son onglet « shopping ». Qwant dit engranger environ 12 euros par an et par utilisateur. 2018 est une année charnière. Au-delà du RGPD, la jeune pousse, qui propose déjà un moteur de recherche adapté aux enfants, Qwant Junior, a prévu de lancer une pléthore de nouveaux services. La recherche commence à se thématiser, d'abord avec un onglet « musique », et prochainement un onglet « jeu vidéo ». Qwant Maps et Qwant Pay arrivent En outre, un service de messagerie doit être lancé ce mois-ci, avant le déploiement d'un service de paiement en ligne Qwant Pay et d'un service de cartographie Qwant Maps, tous deux respectueux de la vie privée. Et pour permettre aux utilisateurs de personnaliser leur expérience sans subir d'intrusion, l'entreprise va bientôt lever le voile sur l'outil Masq : au lieu d'être stockées sur ses serveurs, les données des internautes pourront être enregistrées sur leur ordinateur ou leur mobile. En attendant, Qwant multiplie les points d'entrée pour habituer le public à son moteur de recherche, à travers des partenariats avec des médias en ligne, des sites institutionnels comme France.fr ou encore des académies.

By |2018-04-17T16:48:54+00:00April 17th, 2018|Scoop.it|0 Comments

La Suisse croule sous les excédents budgétaires

Face à un nouveau record de 9 milliards de Francs suisses de surplus budgétaire, la gauche demande un assouplissement des règles et de l'austérité. « Le chiffre peut paraître martien pour beaucoup d'autres pays : la Suisse boucle son budget avec 9 milliards de francs suisses d'excédents (NDLR: 7,5 milliards d'euros). Il comprend les performances des entreprises publiques de la Confédération. Il n'en est pas moins spectaculaire ». Voilà comment Darius Rochebin, présentateur du journal télévisé du soir de la RTS, le service public en français, a annoncé ce chiffre record à plus d'un titre. Par son amélioration : +3,8 milliards par rapport à 2016 ; et par sa constance : il faut remonter au début des années 2000 pour trouver un budget en déficit. En 2017, tous les indicateurs sont au vert . Le budget fédéral est boosté par des revenus fiscaux en forte hausse (+3,3 milliards), les entreprises publiques ont, tout confondu, enregistré un bénéfice de 2,6 milliards. Idem pour les assurances sociales. « 2,6 milliards, c'est un montant près de deux fois supérieur à celui de l'année précédente. La progression est liée aux rendements des placements des fonds de compensation », explique le ministère des Finances. Système de frein à l'endettement « Ces performances découlent de deux facteurs, l'un est mécanique, l'autre moral, analyse l'économiste Charles Wyplosz. En 2003, la Suisse a mis en place un système de frein à l'endettement qui impose au gouvernement l'équilibre budgétaire au long terme. C'est intelligent et cela a même été copié par les Allemands. Le problème c'est que la règle est interprétée de façon asymétrique qui pousse au surplus. Et puis en Suisse, surtout côté allémanique, l'opinion dominante c'est : la dette, c'est mal. En Allemand, on utilise le même mot pour dire dette et culpabilité... » Une dette très faible Fort de ces performances, le Conseil Fédéral s'emploie depuis des années à réduire la dette suisse, qui représente aujourd'hui 29,2 % du PIB, contre 68 % en Allemagne, ou 96 % en France. Trop bas, estime Charles Wyplosz : « Quand on peut emprunter comme aujourd'hui à taux négatif, ça n'a pas de sens de ne pas en profiter. Et puis une place financière doit avoir un niveau certain de dette afin d'assurer un marché suffisamment liquide. Pour les investisseurs, la Suisse a besoin d'actifs sûrs, dont de la dette publique ». Redistribuer A gauche, la cause est entendue. Il faut investir et redistribuer. « Economiser, c'est nécessaire, mais vient un moment où ça ne fait plus sens. Il faut investir pour faire tourner l'économie dans les infrastructures, la formation professionnelle, le système de retraite », réclame la députée socialiste Ursula Schneider Schüttel. D'autres réclament plus d'argent pour le secteur social, à l'heure où le nombre de travailleurs pauvres augmente et où 7,5 % de la population vit avec moins de 2.247 francs par mois, soit le seuil de la pauvreté pour une personne seule dans ce pays au coût de la vie astronomique. Mais la droite est hostile à tout assouplissement. Cette année, 3 milliards seront consacrés à la réduction de la dette.

By |2018-04-17T16:47:17+00:00April 17th, 2018|Scoop.it|0 Comments

Bientôt, la fin des mots de passe sur le Web

En association avec l’alliance FIDO, le World Wide Web Consortium (W3C) souhaite remplacer les mots de passe par de nouveaux moyens d’authentification technologiques plus efficaces. Une promesse qui tend à simplifier et améliorer la sécurité des usages sur Internet. Constatant depuis longtemps l’impuissance des mots de passe face aux cyberattaques, le World Wide Web Consortium (W3C) a récemment annoncé la mise en place de nouveaux moyens d’authentification en ligne. Dans le cadre du projet FIDO2, l’institution gérante du Web s’est associée avec les géants de la Tech du groupe FIDO (Fast Identity Online) pour créer un nouveau standard universel d’authentification. Objectif ? Simplifier la sécurité des usages en ligne et remplacer progressivement les mots de passe par un système bien plus efficace. Une standardisation qui s’appliquera aussi bien aux réseaux sociaux qu’aux sites e-commerce. Davantage de techno pour plus de sécurité Le système ultra sécurisé que promet l’alliance W3C-FIDO aux internautes repose sur l’interface de programmation WebAuthn. Cette API, libre et sécurisée, permet aux développeurs d’utiliser différents modes d’authentification dont les internautes bénéficieront via leurs smartphones, leurs montres connectées ou directement via leur ordinateur à l’aide d’outils biométriques tels que la reconnaissance vocale, faciale ou d’empreinte. Lorsque les sites web auront adopté ce nouveau standard d’authentification, ils ne stockeront plus aucun mot de passe textuel. Ils retiendront uniquement la clé de sécurité publique envoyée par leurs utilisateurs au moment de leur connexion. Les sites recevront un message d’authentification signé avec une clé privée de la part des périphériques utilisés par les internautes, mais cette clé ne sera stockée que sur les appareils de ces derniers. Ainsi, pirater les données d’utilisateurs deviendra bien plus complexe puisqu’il faudra accéder à l’appareil d’authentification et y trouver la clé privée. Ce système permettra donc de parer efficacement les attaques en lignes comme le phishing, les interceptions de communications (man-in-the-middle) ou les cas d’usurpation d’identité.

By |2018-04-17T16:46:53+00:00April 17th, 2018|Scoop.it|0 Comments

TED 2018: Netflix Sees Itself as the Anti-Apple

Streaming service Netflix is famous for its unique culture. The most well-known example is the company’s no-vacation policy, which allows employees to take off as many days as they choose, whenever they choose. That policy is just a symbol of a broader attitude in the company, according to CEO Reed Hastings. “There’s a whole lot of that freedom,” Hastings said on stage Saturday, at the TED conference in Vancouver. He purposely built Netflix to have a culture of open information sharing after his first company, Pure Software, struggled because it was too obsessed with creating processes to prevent mistakes from happening. “We were trying to dummy-proof the system, and eventually only dummies wanted to work there,” he said. Workers across the company are given updates on a wide range of Netflix's projects, not just the ones their department is working on.

By |2018-04-17T16:39:51+00:00April 17th, 2018|Scoop.it|0 Comments

UP Magazine – La disparition des bistrots de village s’accélère

En Anjou, dans le petit village de Chanzeaux, seul le petit café du coin résistait encore. Le bureau de poste a fermé, la boulangerie vient de tirer le rideau. Pourtant, des dizaines de petites maisons ont poussé comme des champignons dans les champs. L'air est doux, la campagne calme et l'école accueille les enfants des familles nouvellement arrivées d'Angers à une vingtaine de kilomètres. Le "bon coin" va donc fermer. Plus aucune activité commerçante dans le bourg d'à peine 1200 habitants. Nos villages vont-ils devenir des cités dortoirs ? Aujourd'hui, 26 000 communes en France n'ont plus de cafés alors que les établissements CHR (cafés, hôtels, restaurants) sont au cœur de l'écosystème des villages : ils sont créateurs d'emplois et de lien social, ils animent la vie du village, ils favorisent le déploiement d'une offre culturelle, ils participent à l'attractivité touristique des territoires, etc... Leur rôle, essentiel dans le développement économique et social des territoires, est aussi largement reconnu par les Français. Selon un sondage IFOP pour l'UMIH, réalisé en mars 2018 auprès de 1012 personnes représentatives de la population française et présenté lors des assises : - La contribution des cafés, hôtels, restaurants aux communes rurales est reconnue de manière quasi-unanime par les Français : 90 % des Français pensent que dans une commune rurale, la présence d'un CHR contribue à la vie économique et au lien social. - Pour autant, ces commerces ne semblent pas toujours faciles à trouver : 68% des Français affirment avoir déjà eu des difficultés à trouver un hôtel, 54% un restaurant et 43% un café. - Les Français plébiscitent la présence de services leur facilitant les échanges (accès wifi, distributeur d'argent, relai poste), ou la possibilité de trouver des produits locaux. La vente de produits du tabac ou des jeux à gratter apparait comme un service secondaire à proposer aux yeux des Français. - La suppression des pré-enseignes dérogatoires est un frein au développement économique des CHR pour 85% des Français.

By |2018-04-17T16:25:35+00:00April 17th, 2018|Scoop.it|0 Comments

Une lettre ouverte pour refuser la « responsabilité juridique » des robots

La Commission européenne travaille actuellement à l'élaboration d'un nouveau droit pour les robots, mais des centaines de membres de la société civile s'opposent à la création d'une « personnalité électronique » qui pourrait attribuer une responsabilité à la machine. Une lettre ouverte signée par plus de 200 experts en robotique, intelligence artificielle et éthique, chercheurs ou encore chefs d'entreprise, a été publiée la semaine dernière pour tenter de dissuader la Commission européenne d'attribuer aux robots une responsabilité juridique. Les signataires visent particulièrement un point de la recommandation adoptée par le Parlement l'année dernière et qui suggère à Bruxelles « la création, à terme, d'une personnalité juridique spécifique aux robots, pour qu'au moins les robots autonomes les plus sophistiqués puissent être considérés comme des personnes électroniques responsables, tenues de réparer tout dommage causé à un tiers [...]. » Le statut juridique d'un robot ne peut pas dériver du modèle de la personne morale, puisqu'elle implique l'existence de personnes physiques derrière. Une solution soutenue par l'eurodéputée luxembourgeoise Mady Delvaux, rapporteure de ce texte qui sert de document préparatoire à la Commission européenne avant de proposer des dispositions législatives. Dispositions qui auront ensuite besoin d'être adoptées par le Parlement et le Conseil de l'Union européenne. Autrement dit, cette recommandation est un avis sans caractère contraignant, mais qui donne des pistes à étudier. Dans la lettre ouverte, cette idée de « personnalité électronique » est critiquée quel que soit le modèle de responsabilité dont elle pourrait s'inspirer : celui de la personne (physique), de l'entreprise (personne morale), ou du trust .

By |2018-04-17T16:18:29+00:00April 17th, 2018|Scoop.it|0 Comments

Netflix Stock Price Almost Hits All-Time High on Subscriber Gains

Growth at big companies chasing mature markets is supposed to slow down. Think about wireless phones or cable TV. But that rule doesn’t seem to apply to Netflix, at least not yet. Even after more than 20 years in business, the world’s biggest streaming video service experienced some of its fastest growth ever in the first quarter, helping to give its stock a big lift. Netflix shares, which hit an all-time high during regular trading hours of $333.98 last month before selling off in the recent stock market decline, jumped as much as 8% in after hours trading on Monday. That put the stock price just pennies below the all-time high. But as CEO Reed Hastings and other executives answered an analysts’ questions on one of Netflix’s famously dull quarterly calls for investors, the after hours gain shrunk to a 5% increase to $324.32. Netflix’s overall revenue increased 40% to $3.7 billion in the quarter, but excluding the aging DVD rental business, streaming video service revenue rose 43% to $3.6 billion, the company’s fastest quarterly growth rate ever, Netflix said. That was due to the combination of adding 7.4 million new subscribers, the most ever for Netflix in a first quarter, plus the price hikes the company pushed through last year, leading to a 14% increase in the average monthly subscription price.

By |2018-04-17T15:16:59+00:00April 17th, 2018|Scoop.it|0 Comments

Les ruptures font mal aux enseignes et aux marques…

Quoi de plus énervant que de trouver sur la Toile, après une longue recherche, un article pour finalement lire un message indiquant qu’il n’est plus disponible pour le moment ? Les plus patients attendent quelques jours que le smartphone ou les chaussures de leurs rêves réapparaissent comme par enchantement sur le site pour boucler leurs achats. Les autres vont surfer sur d’autres plateformes pour tenter de trouver la perle rare. Certains n’hésitent pas à aller à la concurrence pour trouver un produit similaire. Dans une période où les consommateurs ont pris l’habitude de tout trouver sans attendre et quelque soit l’endroit où ils se trouvent, admettre son incapacité à ne pas pouvoir répondre à leurs souhaits n’est pas sans conséquence… Une étude de l’institut Harris Interactive montre à quel point la « non disponibilité des produits » (c’est l’expression utilisée par les distributeurs) peut avoir un sérieux impact sur les enseignes et les marques. Un constat, tout d’abord, s’impose. Ces cinq dernières années, les taux de rupture n’ont cessé d’augmenter, à l’exception faite de 2015, pour passer de 6,2% à 7,1%. L’indisponibilité d’un produit touche aujourd’hui 80% des Français et près de la moitié de la population (45%) est confrontée à ce produit de manière fréquente. La perception des ruptures diffère selon les canaux de distribution, passant de 76% en magasin à 50% sur internet. Lorsque les clients ne trouvent pas ce qu’ils recherchent dans un rayon ou sur internet, certains (44%) acceptent de reporter leur achat mais 63% refusent d’attendre. La plupart (47%) décident alors de se tourner vers une autre marque alors que les autres choisissent un produit similaire du même label (9%). Faire des déçus peut avoir un impact énorme pour les entreprises.

By |2018-04-17T12:01:32+00:00April 17th, 2018|Scoop.it|0 Comments

Ikea va ouvrir son premier magasin dans Paris à l’été 2019

Le patron de la filiale française ne précise ni le nom du bailleur (un propriétaire étranger), ni le montant ni la durée du bail (« de long terme », indique-t-il néanmoins) pour cette opération réalisée par le conseil en immobilier Knight Frank. En revanche, il annonce aux « Echos » que l'ouverture de ce premier point de vente à Paris, en lieu et place du C & A qui a fermé, et au-dessus du Decathlon (dont le chiffre d'affaires est l'un des plus élevés de la chaîne de magasins de sport), interviendra « à l'été 2019 ». C'est un « grand pas de franchi pour l'enseigne », se félicite Walter Kadnar qui promet un concept totalement inédit pour un investissement de 6,6 millions d'euros. Selon Antoine Salmon, chez Knight Frank, cette transaction « à un prix de marché, quand C & A était à un niveau un petit peu supérieur » est, à plus d'un titre, « exceptionnelle ». D'abord, explique l'expert, « par son ampleur, au vu de la surface concernée et de la qualité de l'adresse », ensuite « par le signal qu'envoie Ikea qui fait ainsi de Paris le fer de lance de sa conquête des centres-villes », quand les projets de Londres, New-York et Ryad sont en cours de développement.

By |2018-04-17T11:53:05+00:00April 17th, 2018|Scoop.it|0 Comments

Dutch railway operator to experiment with self-driving trains

The Dutch railway system is one of the most crowded in the world and, while there are surprisingly few delays in the schedule, it could benefit enormously from autonomous trains. “There are so many trains on the grid that the distance between them is relatively short,” said Rick van der Mand, project manager of ProRail’s autonomous driving experiment. “It's so busy that congestion is never far away. Automation may prevent that.” Testing will start later in 2018 on a stretch of railway in the north of the Netherlands, as well as on the infamous Betuweroute that runs from Rotterdam to Germany. Though the Netherlands privatised the national railway system in 2005, ProRail is solely appointed to maintain the country’s railway infrastructure. Meanwhile, several different train operators drive on the 7,021km of tracks. That leads to a medley of operators and providers on the grid, with principal railway operator Nederlandse Spoorwegen (NS) controlling the majority of the routes and a handful of smaller operators – including Syntus, Arriva and Connexxion – operating small stretches in mostly rural areas. That fragmentation makes automation an attractive solution. It’s hoped the two areas reserved for testing will benefit from the experiment, especially the Betuweroute – the special track reserved for cargo transportation coming from and going into the rest of Europe. “That’s the point where freight trains have to insert themselves into the already busy Dutch rail network,” said van der Mand. “Automatic driving can be a useful alternative to implementing expensive upgrades to infrastructure.”

By |2018-04-17T11:52:44+00:00April 17th, 2018|Scoop.it|0 Comments