Monthly Archives: April 2018

UP Magazine – Amartya Sen et le revenu de base

Amartya Sen, s’est exprimé au sujet du revenu de base lors d’une interview accordée à une chaîne de télévision indienne [7]. Interrogé pour savoir si l’Inde devrait mettre en place un revenu de base universel, Sen répond d’une manière assez critique, faisant valoir que le revenu de base n’est pas, aujourd’hui, la meilleure façon de lutter contre la pauvreté en Inde, où le financement des soins de santé, d’éducation et d’autres services publics est déficient. Il affirme qu’il ne suffit pas de « donner de l’argent aux gens » et que ce serait une « abdication de la responsabilité » de la part du gouvernement s’il octroyait de l’argent aux individus plutôt que d’assurer des services publics davantage performants. Toutefois, il ajoute que, en ce qui concerne l’Inde, il en irait différemment au sujet du revenu de base si son pays avait atteint le niveau de prospérité que connaît l’Europe. Et il déclare : « Si c’était le cas, je pense que le revenu de base serait une bonne chose », ajoutant ensuite, » mais je ne pense pas du tout que [pour l’Inde], nous en soyons encore là. « Amartya Sen s’est également exprimé au sujet du revenu de base, à l’occasion de la publication en 2017 du livre de Philippe Van Parijs et Yannick Vanderborght, Basic Income, en écrivant sur la 4ème de couverture : « Dans cette importante introduction à l’initiative du revenu de base – une proposition économique qui peut radicalement transformer la nature de l’économie moderne et de la société – deux grands spécialistes des sciences sociales examinent l’éthique et l’économie de la proposition. Ceci est essentiel pour quiconque s’intéresse aux problèmes de dénuement et de manque de liberté que l’on connaît même dans les pays les plus riches du monde. Le raisonnement correctif présenté par Van Parijs et Vanderborght est puissant ainsi que très engageant – un livre brillant. » Ainsi, certes sous la réserve que le pays concerné ait atteint un certain niveau de développement économique, il ne fait aucun doute que cet immense intellectuel qu’est Amartya Sen soit favorable à un revenu de base qui, en l’occurrence, pourrait être justifié par son approche des capabilités.

By |2018-04-16T09:31:55+00:00April 16th, 2018|Scoop.it|0 Comments

Uber’s New Game Plan: Rental Cars, Transit, and Jump Bikes

IT’S NOT just for cars anymore. Less than a decade after launching, it has rolled out rides for the normies (UberX), for those who don’t mind sharing (UberPool), and for those who don’t mind walking (Uber Express Pool). It offers on-demand grub (UberEats) and connects truckers with stuff that needs trucking (UberFreight). This week, the company acquired Jump Bikes, which puts people on shared, electric bicycles. Now, Uber is announcing a pair of moves that expand its reach to two more forms of transport. The first is a pilot project in San Francisco that will let users rent a vehicle from within the app (that’s called Uber Rent), via Uber’s partnership with the peer-to-peer car-sharing startup Getaround. The second is a deal with Masabi, a British company that provides mobile payment options for public transit systems in New York, Boston, Los Angeles, and other cities around the world. Within the year, riders will be able to buy and use tickets from within Uber’s app, too. Uber has spent most of its life vying to monopolize the ride-sharing space, but competitors like Lyft, Ola, Didi, Yandex and Grab have persisted. In the past two years, Uber has exited China, Russia, and parts of East and South Asia. As it looks toward an initial public offering in 2019, it appears to have settled on a new strategy: killing the personal car, and owning every part of the urban transportation ecosystem. “If you really want to provide something that can replace the car in people’s lives, you want to have more than ride-sharing,” says Andrew Salzberg, Uber’s transportation policy chief. A family that really wants to give up their vehicle (or their second vehicle) can’t depend on UberX alone. It’s too expensive. But now, mom could reserve an electric bike for her commute back home, dad could rent a minivan for his biweekly grocery trip, and the resident teen could order delivery because she hates dad’s cooking—all while that weird cousin borrows the actual family car to go on a camping trip. And come the weekend, the whole clan could reserve train tickets to visit grandma in the suburbs. They could all do it without leaving the Uber app. Call it … UberLife. Uber isn’t the only company thinking about capturing the entire transportation network. Last month, BMW and Daimler announced they would combine on-demand taxi app and car-sharing options. General Motors is slowly expanding its car-sharing (and electric car-sharing) options. Ford has started calling itself an “operating system” for various ways of getting around. The startup Ridescout, which sought to aggregate lots of mobility options onto one platform, got acquired by Daimler but took its app offline last summer. So no one's owned city routing, booking, and payment in a convincing way, not yet. “Sometimes timing is not on our side: The market isn’t mature enough, the tech isn’t mature enough, the user isn’t ready,” says Susan Shaheen, a University of California, Berkeley civil engineer who has studied mobility services for decades. “At what point does this all come together and suddenly take off?” Uber and its competitors are betting that time is now, for a few reasons. First, Uber itself helped change people’s feelings about sharing stuff. (Remember that initial panic of riding with strangers?) Second, the smartphone has enabled a suite of GPS-powered services that help transportation options get to you, or you to them. Third, Uber is willing to pour a lot of money into the enterprise, to force broader mobility services into being.

By |2018-04-16T09:30:58+00:00April 16th, 2018|Scoop.it|0 Comments

How Walmart and Amazon Are Transforming Grocery Shopping

How Walmart and Amazon Are Transforming Grocery Shopping Is speedy delivery enough to capture a share of online food and beverage sales? Author: Krista Garcia That’s what US retailers are betting on. Just this week, Walmart announced the expansion of its Postmates partnership, and Amazon launched Prime delivery from Whole Foods in its seventh city, Los Angeles. So what’s driving this grocery delivery competition? “Food and beverage is a massive $700 billion category that still sees less than 3% of sales occurring online, lagging virtually every other product category. Heightened competition and increased investment in same-day delivery will only serve to accelerate the channel shift for grocery, bringing tens of billions of dollars online," said Andrew Lipsman, eMarketer principal retail analyst. Retailers have decided that the missing piece in unlocking food sales online is same-day delivery. Consumers are approaching an inflection point where just a few years ago, there was little interest in same-day delivery. Not many retailers offered it and it came at a premium. But in a March 2018 survey from Dropoff, the number of US internet users who had used same-day delivery rose significantly in 2018, to 31% from 17% last year. Groceries, were the top category wanted on the same day (64%) as well as the leading category bought that way (19%).

By |2018-04-16T09:29:52+00:00April 16th, 2018|Scoop.it|0 Comments

AlterEgo, l’appareil qui lit dans vos pensées

Une équipe de scientifiques du Massachusets Institute of Technology vient de développer une interface cerveau-machine capable d’entendre et de comprendre des mots que vous avez en tête, sans même les avoir prononcés. Présenté le 4 avril dans un article du site du MIT, ce casque AlterEgo peut analyser ce que dit notre voix intérieur, nous répondre et lancer des actions via des dispositifs connectés en Bluetooth. Fonctionnant grâce à des signaux neuromusculaires au niveau de la mâchoire, ce dispositif pourrait être d’une grande utilité pour les personnes présentant des handicaps ou évoluant dans des conditions de travail très bruyantes. On a tous en nous cette petite voix qui nous accompagne au quotidien. Quand nous pensons, lisons ou encore quand nous nous concentrons sur une tâche précise. Alors imaginez qu’on puisse utiliser cette voix pour faire des actions diverses comme allumer son ordinateur, écrire un texte et l’envoyer sans pour autant utiliser un clavier ou même ouvrir la bouche. Cela paraît complètement surréaliste, pourtant ce fantasme à la frontière de la télépathie et de la télékinésie est en passe de devenir possible grâce au dispositif AlterEgo développé par des scientifiques du MIT. Entendre dans nos têtes Cet appareil portatif consiste en une série d’électrodes positionnées au niveau de la mâchoire et du visage couplée avec un programme de machine learning analysant les mots et pouvant réaliser des actions en conséquence. Avec ces différents capteurs, ce dispositif est capable de comprendre la subvocalisation en étudiant les signaux électriques envoyés par le cerveau dans les muscles qui sont censés commander la parole. En effet, même si notre voix intérieure reste uniquement dans notre tête, le cerveau envoie quand même des signaux électriques, invisibles à l’œil nu, dans les muscles de notre visage comme le relève l'étude menée par les chercheurs du MIT.

By |2018-04-13T17:27:18+00:00April 13th, 2018|Scoop.it|0 Comments

La toute première crypto-nation sera-t-elle libertarienne ?

Au pays de Free Society, les crypto-monnaies occuperont une place centrale. Sans elles, le projet ne serait d’ailleurs même pas envisageable, selon Roger Ver. À terme, elles pourraient servir de moyen d’échange exclusif, mais devraient aussi participer au financement initial. Ver évoque notamment la possibilité d’une ICO (Initial Coin Offering), la méthode de financement la plus utilisée aujourd’hui pour lancer une nouvelle crypto-monnaie, en invitant les internautes à acquérir des jetons électroniques avant que ladite monnaie ne voie le jour. Les futurs habitants de Free Society seront « à 90 % issus de l’univers des blockchains et des crypto-monnaies » Il est également fort possible que Ver et ses acolytes, en désaccord notoire avec certains développeurs bitcoin, utilisent Free Society pour renforcer et imposer Bitcoin Cash (BCH), une monnaie alternative dérivée du bitcoin et créée avec l’intention à peine masquée de « tuer le bitcoin ». Mi-novembre 2017, BCH a d’ailleurs vu son cours exploser, passant de 600 à 2 400 dollars en deux jours avant de plonger à 1 200 dollars quelques heures plus tard, au détriment du bitcoin et sous l’influence de ce que beaucoup d’observateurs ont qualifié de « manipulation massive » de la part de Ver et de quelques mineurs chinois. Si Free Society existe un jour, il n’est donc pas certain que le bitcoin y soit le bienvenu. Quoi qu’il en soit, d’après Roger Ver, les futurs habitants de Free Society seront « en majorité des gens qui travaillent sur Internet, et à 90 % issus de l’univers des blockchains et des crypto-monnaies ».

By |2018-04-13T17:25:52+00:00April 13th, 2018|Scoop.it|0 Comments

La France ratifie la déclaration de Partenariat Européen sur la Blockchain

Le « European Blockchain Partnership » aura pour mission de « permettre le développement de cadres interopérables pour la Blockchain en Europe ». L’objectif est de favoriser la concurrence et d’appliquer la technologie à des projets publics transfrontaliers dès 2019. L'inconnue dont tout le monde prononce le nom : la Blockchain Transactions financières, supply chain, traçabilité des produits et des biens, cadastre et tous les types de contrats semblent devoir bénéficier de la Blockchain. Le document apporte une description de la technologie et de ses bénéfices pleine d’espoirs. La Blockchain (et/ou les registres distribués, au choix) « peut changer la façon dont les citoyens et les organisations collaborent, partagent l'information, exécutent des transactions, organisent et fournissent des services », peut-on y lire. La Blockchain devrait également « soutenir la croissance ». « A l'avenir, tous les services publics utiliseront la Blockchain », prédit même pour l’occasion la très Blockchain-friendly commissaire en charge de la Société et de l’Economie Numérique, Mariya Gabriel. « A l'avenir, tous les services publics utiliseront la Blockchain » Mariya Gabriel, Commissaire Européenne en charge de la Société et de l’Economie Numérique Les signataires de la déclaration – qui de facto « reconnaissent le potentiel de la Blockchain pour transformer les services numériques en Europe » - se sont engagés dans un partenariat dont le but est de « développer une infrastructure de Blockchain (...) qui s'appuie sur les initiatives existantes, avec une gouvernance impliquant les autorités publiques ». L’accord a été signé par la France – par la main de Mounir Mahjoubi, le Secretaire d'Etat en charge du Numérique. Les autres pays signataires sont l'Autriche, la Belgique, la Bulgarie, la République tchèque, l'Estonie, la Finlande, l'Irlande, la Lettonie, la Lituanie, le Luxembourg, Malte, les Pays-Bas, la Norvège, la Pologne, le Portugal, la Slovaquie, la Slovénie, l'Espagne, la Suède. Et le Royaume-Uni.

By |2018-04-13T17:22:02+00:00April 13th, 2018|Scoop.it|0 Comments

Louis Vuitton Smart Luggage Tells Owner Where It Is Using IoT by Sigfox

Louis Vuitton, the iconic luxury brand, and Sigfox, the leading IoT service provider, have more in common than being French and global. The companies today announced that they have partnered on a first-of-its-kind luggage tracking system that incorporates Sigfox’s Monarch geolocation service and technology in the Louis Vuitton Horizon luggage range. The Echo tracker, as the discreet bar-shaped device is being called by LV, might appear to the casual observer to be a vaping device or a flash drive—albeit one branded with the Louis Vuitton logo.

By |2018-04-12T14:55:57+00:00April 12th, 2018|Scoop.it|0 Comments

Le besoin d’ancrage territorial

Longtemps on a pu croire et redouter que la globalisation finirait à force de standardisation par ne créer que des espaces vides de sens et d’identité, où l’individu aliénerait son rapport à la vérité des lieux. Des sortes de “ non-lieux ” au sein d’un village global et globalisé. Or, comme le montre magistralement le géographe Michel Lussault dans son dernier ouvrage " Hyper-lieux ", les nouvelles géographies de la mondialisation, la réalité est bien plus complexe et la dialectique tout autre. Car il ne s’agit pas, “ d’opposer l’uniformisation à la localisation, mais de les mettre en tension ” pour comprendre qu’elles ne sont que les facettes d’un même phénomène. La mondialisation produit du générique, diffuse partout des genres de vie et d’espaces standards et en même temps recrée de la localisation et ressuscite partout des différenciations. Ainsi, le monde est à la fois toujours plus globalisé et homogène et de plus en plus localisé et hétérogène. Le village est bien global (“ nous tenons avec notre smartphone le monde en main ”, comme le dit le philosophe Michel Serres), mais ni uniforme ni standardisé. Il se restructure au contraire en quartiers, en “ hyper-lieux ” note Michel Lussault, connectés et reliés entre eux, mais chacun territorialisé, projetant une identité distincte et s’offrant comme espace privilégié de sociabilité pour les individus. Ainsi, le territoire n’est, pour paraphraser Coluche, “ ni pour, ni contre ” la mondialisation, “ bien au contraire ” : il est dedans. Il s’offre comme espace approprié pour les individus, c’est-à-dire à la fois comme espace propre à soi et comme espace propice à profiter du monde. Car la mondialisation permet au fond aux individus de jouir de trois choses, explique encore Lussault : • Un ancrage dans des lieux où l’on peut s’arrêter, se poser, “ reprendre pied ” au sens premier du terme (et on en a besoin), mais desquels on peut aussi repartir. • Un mouvement, des mobilités aujourd’hui perçues autant comme un désir que comme un droit. • Enfin, des communications, des connexions, réelles et numériques, au vaste monde.

By |2018-04-11T21:36:18+00:00April 11th, 2018|Scoop.it|0 Comments

How small businesses are tackling GDPR

The impending General Data Protection Regulation, which comes into force on 25 May, presents one of the most challenging overhauls that many marketers will have ever faced. Nowhere is that truer than in small businesses. While a lack of awareness and resources is putting many SMEs in danger of being on the wrong side of the law, those that have taken proactive steps with appropriate advice could even be able to teach larger companies some lessons. The simplicity of their approaches and the benefits some are already seeing in terms of customer engagement could represent in microcosm how bigger brands should address the task of compliance. Research from the Federation of Small Businesses (FSB) suggests most SMEs are cutting it fine when it comes to meeting the deadline, however. In late February 2018, three months from the enforcement date, it found 90% of small firms were still not fully prepared, while a third hadn’t even begun preparing and 35% were only in the very early stages. “The GDPR is the biggest shake-up in data protection to date and many small businesses will be concerned that the changes will be too much to handle. It’s clear that a large part of the small business community is still unaware of the steps that they need to take to comply and may be left playing catch-up,” says Mike Cherry, FSB National Chairman.

By |2018-04-11T21:34:40+00:00April 11th, 2018|Scoop.it|0 Comments

Le buzz des Etats-Unis : face à Amazon, Kroger décide d’embaucher

Face à la concurrence, en particulier celle d'Amazon , les grandes enseignes américaines cherchent la parade. Walmart a mis l'accent sur le e-commerce . Kroger a décidé, lui, de lancer un vaste plan de recrutement. La chaîne américaine de supermarchés a annoncé qu'elle allait embaucher 11.000 personnes. Des recrues qui viendront grossir les rangs de son service clients et les équipes de ses 2.800 supermarchés à travers le pays. Sur ces 11.000 postes, 2.000 seront des positions de managers. L'enseigne recherche aussi des caissiers, des chefs de rayons, des livreurs, ou encore des salariés pour gérer ses ventes en ligne ou pour ses restaurants, en plein développement... Cela représente au total une hausse de plus de 2 % de ses effectifs : Kroger est le troisième employeur des Etats-Unis, derrière Walmart et Amazon, et compte aujourd'hui 450.000 salariés. En termes de chiffre d'affaires, c'est toutefois le deuxième commerçant du pays derrière Walmart et le premier si l'on ne prend en compte que les supermarchés.

By |2018-04-11T21:33:16+00:00April 11th, 2018|Scoop.it|0 Comments