Monthly Archives: April 2018

UP Magazine – Facebook s’apprêtait aussi à récupérer nos données médicales

Le projet de Facebook, selon deux personnes qui l'ont entendue et une personne qui connaît bien le dossier, était de combiner ce qu'un système de santé sait sur ses patients (par exemple : une personne a une maladie cardiaque, a 50 ans, prend 2 médicaments et a fait 3 voyages à l'hôpital cette année) avec ce que Facebook sait (par exemple : utilisateur a 50 ans, marié avec 3 enfants, l'anglais n'est pas sa langue maternelle, s'engage activement avec la communauté en envoyant beaucoup de messages). La plate-forme de médias sociaux a donné des réponses contradictoires sur l'utilisation exacte de ces informations. Dans un courriel au magazine américain The Verge, un porte-parole de Facebook déclare, en forme de rétropédalage : « Le projet n'essayait pas de fournir des recommandations en matière de santé pour des personnes en particulier. Au lieu de cela, l'accent était mis sur la production d'aperçus généraux » pour les professionnels de la santé. Certes le climat de suspicion à l’égard de Facebook est, en ce moment à son comble, mais il est difficile de croire cette version. Algorithme de brouillage D’autant que, pour contourner la législation, même américaine, en matière de protection des données personnelles de santé, Facebook comptait utiliser un algorithme, de brouillage des noms. Pour éviter d’associer de façon trop visible un nom à un ensemble de données, l’algorithme du réseau social le transforme en une suite d’informations codées. C’est ce nom codé qui aurait permis à Facebook de faire la corrélation avec le profil du patient. Pourtant, comme le souligne Fortune, cette méthode est une technique de "pseudonymisation", plutôt qu'une anonymisation ; il serait techniquement possible d'inverser l'algorithme et de décoder l'information utilisée. Cela laisse des informations extraordinairement privées ouvertes aux pirates informatiques, qui ont ciblé des données médicales dans le passé. L'aspect peut-être le plus exaspérant de cette dernière révélation sur Facebook est que, contrairement aux scandales précédents, ce projet semblait avoir de bonnes intentions. En effet, les centres de santé officiels américains explorent la façon de partager les données sur la santé des patients avec des services tiers en toute sécurité, afin d'améliorer et de rationaliser les soins. Mais encore une fois, Facebook semble s'être trompé dans ce projet en ne tenant pas compte des répercussions importantes sur la protection de la vie privée de l'utilisation de données provenant non pas d'une, mais de deux sources privées. Google aussi La récupération des données médicales d’un individu n’est pas l’apanage de Facebook. En avril 2016, nous avions fait état d’un accord secret entre Google et le service national de santé britannique (NHS). Cet accord, signé entre l’entité d’intelligence artificielle Deep Mind et le NHS, donne à Google accès aux données de santé de 1,6 million de patients passés par trois hôpitaux londoniens sur les cinq dernières années. Il s’agit de dizaines de millions de données sensibles, sur des personnes atteintes du VIH, ayant fait des overdoses ou subi des avortements… Comme pour Facebook, l’enfer est pavé de bonnes intentions. L’objectif de Google est, en effet, d’exploiter la richesse des données médicales pour aider les médecins à prendre de meilleures décisions. En comparant les données d’un malade avec d’autres cas, le diagnostic pourrait être amélioré.

By |2018-04-10T12:40:47+00:00April 10th, 2018|Scoop.it|0 Comments

Créativité et data : Revieve, the digital beauty consultant

Grâce à un simple selfie, Revieve analyse la peau de votre visage en termes de pigmentation, de cernes ou de rides, puis vous conseille des produits de beauté en fonction des résultats. Un programme de réalité augmentée va même jusqu’à vous permettre de visualiser à quoi votre visage ressemblerait si vous utilisiez les produits en question. Revival est disponible sous forme d’application, de chatbot et en magasin.

By |2018-04-10T12:38:03+00:00April 10th, 2018|Scoop.it|0 Comments

Survey: 82% of U.S. teens have an iPhone. 84% want one.

“Apple is still cool,” writes Piper Jaffray’s Michael Olson. From a note to clients that landed in my inbox Tuesday: Apple’s share of smartphone ownership increased for the sixth consecutive Piper Jaffray Taking Stock With Teens survey. Of ~6,000 respondents, 82% have an iPhone, the highest percentage we have seen in our survey (up from 78% in Fall-17). The iPhone may have room to move higher with 84% of teens anticipating their next phone to be an iPhone, also the highest ever recorded in our survey (up from 82% in Fall-17). Android was the runner up with 11%, down from the fall. The Apple Watch was the top smartwatch among teens, garnering 15%, with the Samsung Gear next on the list at 2%. About 20% of teens plan to purchase an Apple Watch in the next six months, up from 17% in the fall. Overall, we view the survey data as a sign that Apple’s place as the dominant device brand among teens remains intact… The Apple Watch remained the #1 smartwatch among teens. While 80% of respondents do not own a smart watch (down from 83% in the fall), 15% own an Apple Watch, up from 12%. The Samsung Gear was the runner up with 2% (flat). Purchase intent increased materially with 20% of teens saying they plan on buying an Apple Watch in the next 6 months vs 17% in our Fall-17 survey.

By |2018-04-10T12:27:55+00:00April 10th, 2018|Scoop.it|0 Comments

Transfert d’argent : ces fintechs qui cassent les prix

Cap sur l’Afrique et l’Asie Pour toutes ces fintechs, la course à la croissance est engagée. L’expansion géographique est une priorité, avec notamment l’Asie et l’Afrique, deux énormes marchés potentiels. L’Afrique a ainsi reçu 65 milliards de dollars en 2016, alors que les frais d’expédition demeurent assez élevés dans ce continent (plus de 10% de la somme envoyée contre 7,4% en moyenne dans le monde), d’après le Fonds International de Développement Agricole. La plupart des virements passent encore par des agences physiques ou les acteurs traditionnels comme Western Union. Un quasi monopole qu’entendent justement casser les jeunes pousses, grâce à l’accès croissant aux outils numériques de la population (le taux de pénétration du mobile atteignait 43% en 2016, en croissance de 6,1%, d’après l’Association mondiale des opérateurs de téléphonie mobile, GSMA). WorldRemit, pionnière sur le continent, est présente aujourd’hui dans 140 pays dont 40 africains. Wizall, Mergims et Afrimarket ont quand à eux introduit un modèle de cash-to good (envoi d’argent récupéré sous forme de biens de consommation et de services). Mergims, une startup rwandaise, permet par exemple de payer ses factures d’électricité ou ses frais de scolarité grâce à son application. Les géants de la tech à l’attaque Ces startups ont toutefois intérêt à ne pas s’endormir. Car la concurrence grandit, avec les pure players du net qui revendiquent eux aussi une part du gâteau. En 2015, PayPal a racheté Xoom, une société américaine spécialisée dans le transfert d’argent vers l’étranger, pour près de 900 millions de dollars. Skype s’est lancé l’an dernier vers 22 pays (principalement Europe et Etats-Unis). Des plateformes qui sont aussi de nouvelles opportunités. En février 2017, TransferWise a ainsi créé un bot sur Facebook Messenger permettant le transfert d’argent directement dans l’application.

By |2018-04-06T21:48:36+00:00April 6th, 2018|Scoop.it|0 Comments

Quelles sont ces marques qui rendent leurs clients meilleurs ?

On les appelle les elevator brands. Ces marques ne se présentent plus en simple fournisseur de biens ou de services, mais elles ont pour leurs clients des projets bien plus poussés. Tour d’horizon avec l'étude " 50 nouvelles tendances à intégrer à votre stratégie ". Bienvenue dans l’ère de l’humain et de la relation ! Selon Salesforce, 66 % des clients sont prêts à changer de marque s’ils se sentent traités comme un numéro (étude State of the Connected Customer, 2017). Et pour Opinionway, 71% des Français aimeraient être davantage surpris par les marques (étude Obeservatoire Shoper Havas, 2017). Les consommateurs souhaitent réellement davantage d’engagement et d’implication de la part de marques. Suivant ce souhait croissant, certaines enseignes prennent une ampleur nouvelle dans nos vies. Les elevator brands sont ces nouvelles marques « soin », animées par le désir de faire du bien, de tirer leurs clients vers le haut, de les rendre meilleurs. Le but ? Les aider à se dépasser, à se cultiver, à retrouver du bien-être au quotidien. Décryptage. Teach me Depuis deux ans, Apple développe son concept de Forum dans ses boutiques : un espace de conférences pour apprendre et partager ses connaissances. Au Marché Saint-Germain à Paris, « la moitié de l'espace est dédié à la formation, aux conseils, aux échanges et aux nouvelles expériences. On ne vend pas seulement des produits, on fournit beaucoup de services », affirme Franck Pecherand-Gallois, responsable des boutiques Apple en France. Ateliers de photographie, dessin, cours dédiés aux professeurs : ces nouvelles boutiques accueillantes ont pour mission de faire quasiment oublier qu’il s’agit d’espaces de vente. Dans une même logique éducative, la marque Michel et Augustin propose chaque année à ses clients de passer leur CAP pâtissier. La marque affiche fièrement ses résultats : 102 diplômés en 5 promotions. Une belle manière de transmettre sa passion en allant au-delà de la simple vente de biens consommables. La transmission est le nouveau Graal. Come together La marque de voitures MINI (BMW) a lancé en début d’année A/D/O à Brooklyn, un espace bâti pour les designers afin que ces talents puissent partager ensemble leur passion du design au travers de transferts de connaissance et de conférences. La marque se positionne ainsi au top de la tendance design et permet en même temps aux designers de se rencontrer, de se connaître et de grandir ensemble autour de projets innovants incluant l’intelligence artificielle, les nouveaux modes de production, l’automatisation et les disruptions culturelles.

By |2018-04-06T21:47:57+00:00April 6th, 2018|Scoop.it|0 Comments

UP Magazine – Comment le transhumanisme voudrait fabriquer l’élite du futur

Le développement rapide des technologies dites NBIC - nanotechnologies, biotechnologies, technologies de l'information et sciences cognitives - donne naissance à des possibilités qui ont longtemps été du domaine de la science-fiction. La maladie, le vieillissement et même la mort sont autant de réalités humaines auxquelles ces technologies cherchent à mettre fin. Elles peuvent nous permettre de jouir d'une plus grande "liberté morphologique" - nous pourrions prendre de nouvelles formes grâce aux prothèses ou au génie génétique. Ou d'améliorer nos capacités cognitives. Nous pourrions utiliser des interfaces cerveau-ordinateur pour nous connecter à une intelligence artificielle avancée. Des nanorobots pourraient parcourir notre circulation sanguine pour surveiller notre santé et améliorer nos propensions émotionnelles pour la joie, l'amour ou d'autres émotions. Les progrès réalisés dans un domaine ouvrent souvent de nouvelles possibilités dans d'autres domaines, et cette "convergence" peut entraîner des changements radicaux dans notre monde, dans un avenir proche. Le "transhumanisme" est l'idée que les humains devraient transcender leur état naturel actuel et leurs limites par l'utilisation de la technologie – c'est-à-dire que nous devrions adopter une évolution humaine autodirigée. Si l'histoire du progrès technologique peut être considérée comme la tentative de l'humanité d'apprivoiser la nature pour mieux répondre à ses besoins, le transhumanisme en est la suite logique : la révision de la nature de l'humanité pour mieux servir ses fantasmes. Comme le dit David Pearce, l'un des principaux partisans du transhumanisme et cofondateur d'Humanity+ : Si nous voulons vivre dans un paradis, nous devrons l'inventer nous-mêmes. Si nous voulons la vie éternelle, nous devrons réécrire notre code génétique truffé de bugs et devenir semblables à un dieu... Seules les solutions de haute technologie peuvent éradiquer la souffrance du monde. La compassion seule ne suffit pas. Mais il y a un côté plus sombre à la foi naïve que Pearce et d'autres partisans ont dans le transhumanisme - une foi résolument dystopique.

By |2018-04-06T21:47:48+00:00April 6th, 2018|Scoop.it|0 Comments

Les Gafa pris au piège de l’image

Les Google, Facebook et autres Apple ont longtemps joué la carte de l'image, mettant en avant leur différence par rapport aux entreprises traditionnelles et basant leur modèle sur la confiance. Cette époque est terminée. Leur réputation souffre et cette relation particulière avec leurs utilisateurs pourrait bien se retourner contre eux. Ils ont contribué à façonner une société de l'image, où l'apparence compte au moins autant que les faits. Le retour de boomerang s'annonce rude pour les Gafa. Selon l'étude annuelle de Harris sur la réputation des marques, Apple a chuté en un an de la 5e à la 29e place du classement et Google de la 8e à la 28e. Facebook, de son côté, occupe le 51e rang. Et le sondage a été réalisé entre décembre et janvier, avant l'affaire Cambridge Analytica... Seul Amazon semble épargné par cette subite désaffection : le groupe de Jeff Bezos arrive en tête du classement. À LIRE AUSSI L'affaire Cambridge Analytica bouleverse les plans de Facebook dans les enceintes connectées Coup de tabac sur les géants du numérique en Bourse L'époque où ces sociétés paraissaient sympathiques, en marge de l'establishment, parfois rebelles et engagées, est bel et bien révolue. La liste des griefs est longue, et elle n'est pas forcément nouvelle : optimisation fiscale, produits décevants, immersion dans la vie privée... Tant que ces critiques n'émanaient que d'une certaine frange de la population (classe politique, concurrents...), elles ne semblaient pas vraiment atteindre les Gafa. Ceux-ci ont augmenté au fil des ans leurs dépenses de lobbying , recruté d'anciens membres de l'administration sur leurs marchés clefs, fait traîner les procédures, racheté ou étouffé les concurrents trop gênants... Et, lorsque des affaires écornaient leur réputation auprès de leurs utilisateurs, Google et autres Facebook mettaient en avant des produits « fun » ou des initiatives qui sortaient de l'ordinaire : le « Google Day », un jour dans la semaine où les employés peuvent se consacrer à un projet personnel, des bureaux offrant des espaces de détente et de loisirs, des solutions pour apporter Internet aux populations qui ne sont pas connectées... Le slogan même de Google reprenait cette ligne de conduite : « Don't be evil » (« ne soyez pas malveillants »). Point de non-retour Depuis peu, toutefois, la donne semble avoir changé. Le grand public n'entend plus les arguments des patrons de la Silicon Valley. Un point de non-retour semble avoir été atteint dans différents domaines : la qualité des produits et l'obsolescence programmée chez Apple, les données personnelles chez Google et Facebook, l'éthique chez Uber... Après l'avoir longtemps ignoré, l'opinion publique américaine est ainsi mûre sur le sujet des données personnelles. Le pays a subi des piratages et des pertes de données d'envergure ( Yahoo! ), touchant le coeur du modèle américain et de la vie quotidienne. Ce fut le cas cet été de l'affaire Equifax , cette agence qui évalue la solvabilité de millions de personnes et qui a perdu dans la nature des données concernant près de la moitié de la population ! Il ne manquait qu'une affaire politique. Elle est arrivée avec Cambridge Analytica, sur une plate-forme, Facebook, déjà accusée d'avoir eu une influence sur l'élection de Donald Trump et de créer par son algorithme des « bulles » isolant des groupes de population. Pour Glenn Reynolds, professeur à l'université du Tennessee et auteur de plusieurs ouvrages sur le sujet, le changement est clair. « Là où, il y a une décennie, les produits de ce monde de la tech servaient à libérer les gens du contrôle des grandes institutions, ils semblent désormais conçus pour nous garder à leur merci. Avant, les gens tenaient un blog pour s'exprimer. Maintenant, ils communiquent via des réseaux sociaux en situation de quasi-monopole, qui les font taire et les excluent sur des sujets politiques. » Ce professeur, conservateur, avait pourtant écrit il y a dix ans un livre pour vanter le mérite de ce nouveau genre d'entreprises.

By |2018-04-06T21:47:38+00:00April 6th, 2018|Scoop.it|0 Comments

Des milliers de salariés de Google dénoncent un projet d’IA à des fins militaires

ans un mouvement de révolte assez rare, plus de 3.100 des 72.000 employés de la firme ont écrit à leur PDG pour contester le projet Maven, un programme d'intelligence articielle aux contours flous en collaboration avec le Pentagone. Les questions d'éthiques planent au-dessus des géants d'Internet. Si Facebook tente de s'extraire de la tourmente du scandale Cambridge Analytica, Google n'est pas en reste. La firme de Mountain View fait face à une mutinerie. Selon le New York Times, une pétition diffusée en interne a déjà collecté plus de 3.100 signatures. Son combat? Demander le retrait du projet Maven, en collaboration avec le Pentagone. Ce programme de recherche, basé sur l'intelligence artificielle, a pour objectif l'analyse d'images vidéo par l'armée afin de faire de la surveillance et planifier des frappes par drones. Google a annoncé au site Gizmodo début mars sa participation au projet Maven. Selon le Wall Street Journal, le programme lancé en avril 2017 bénéficie d'un budget d'au moins 7,4 milliards de dollars. L'idée est de donner au Pentagone un accès à TensorFlow, un système de deep learning. Basé sur une technologie particulièrement complexe, il permet d'analyser des milliers d'images afin d'isoler, identifier et comparer des portions d'image similaires. Sur des zones de conflits, l'armée américaine pourrait donc détecter automatiquement des véhicules ou des individus à l'aide des images aériennes. À partir de cela, des frappes chirurgicales par drones pourraient être déclenchées. Selon des propos rapportés par Gizmodo, le porte-parole de Google a affirmé cependant que la technologie ne serait employée «qu'à des fins non-offensives».

By |2018-04-06T21:45:57+00:00April 6th, 2018|Scoop.it|0 Comments

Le choc des cyberpuissances

Les Gafa ne croissent globalement pas aussi vite que leurs concurrents chinois, Tencent, Alibaba et Baidu. Un jour les courbes vont se croiser. Suspense ? La Chine a inventé la poudre à canon, la bande des Quatre se sent visée. Google, Apple, Facebook, Amazon - les Gafa - ne sont pas seulement en train de découvrir l'exaspération que leurs pratiques quasi totalitaires suscitent chez leurs clients. Derrière la Grande Muraille, ils pensaient n'avoir que des challengers. Avec les nouveaux dragons chinois Baidu, Alibaba, Tencent - les BAT -, ils découvrent des concurrents de très haut niveau qui pourraient bien, un jour, leur damer le pion. En effet, les courbes de leur valeur boursière et de leur activité croissent pour la plupart plus vite que celles de leurs pairs américains. Point n'est donc besoin d'avoir inventé la boussole, autre trouvaille chinoise, pour comprendre que ces courbes-là sont appelées à se croiser. Elles ont déjà commencé à le faire. En novembre dernier, Tencent a rejoint Facebook en Bourse puis l'a dépassé , franchissant la barre des 500 milliards de dollars. Alibaba est en passe aussi de rejoindre le club très fermé des cinq groupes valant plus de 500 milliards (Apple, Amazon, Google, Microsoft et Tencent). Facebook, lui, en est sorti. Côté bénéfices, ceux d'Alibaba sont presque quatre fois supérieurs à ceux d'Amazon. Bien sûr, le poids des Gafa reste encore bien supérieur, le chiffre d'affaires d'Amazon égale six fois celui d'Alibaba, Google représente dix Baidu en chiffre d'affaires, mais la tendance est là. « Il est grand temps que la Silicon Valley devienne paranoïaque », écrit « The Economist ». Des écosystèmes fermés Vous ne connaissez pas Tencent ? Tous les jours, 50 millions de joueurs sont connectés sur son jeu vidéo vedette « Honor of Kings », et il est impossible de vivre, payer, jouer, s'envoyer des messages en Chine sans son application WeChat. Celle-ci a 1 milliard d'utilisateurs. Ce ne sont pas les seules activités de Tencent, mais cela donne une idée de sa force de frappe. Celle-ci est aussi une force de proposition. Alibaba, outre son gigantesque réseau d'e-commerce, possède aussi la première plate-forme de vidéo en ligne, une banque (Ant Financial), un système de paiement (Alipay). « Autrement dit, insiste Nicolas de Bellefonds, associé au BCG, ils deviennent vraiment des écosystèmes fermés, on peut passer sa journée entière sans sortir de leur plate-forme. » C'est cette ubiquité et l'immense potentiel de son marché qui font de l'Internet chinois un précurseur. Faute de réseaux de distribution en « dur », la Chine est passée directement à l'e-commerce et même au m-commerce. De son retard, elle a fait un atout. Ses 8.500 milliards de dollars de paiements sur mobile représentent 70 fois ceux des Etats-Unis. « Si l'on veut avoir une vision de ce que sera Internet dans l'avenir, il faut regarder ce qui se passe en Chine », résume Nicolas de Bellefonds.

By |2018-04-06T21:45:38+00:00April 6th, 2018|Scoop.it|0 Comments

Le magasin : toujours plus d’expérience

Espaces de restauration, de détente, de co-working… sont autant de services recherchés par les consommateurs et qui leur donnent envie de faire leurs courses dans des espaces physiques. Une nouvelle étude Ifop commanditée par Comarch France apporte de nouveaux chiffres confirmant cette tendance. A l’occasion de l’inauguration de son premier Data Centre en France, près de Lille, (le cinquième en Europe en propre, le quinzième dans le monde avec des partenaires), Comarch France, filiale du groupe polonais Comarch, éditeur, intégrateur et hébergeur de solutions IT notamment pour le retail, a dévoilé les résultats d’une étude commanditée à l’Ifop portant sur les attentes des consommateurs français en matière de retail hybride. Première constatation : le magasin physique reste le canal de vente privilégié des Français pour l’achat de produits de première nécessité ou concernant leur santé. ainsi, 85% des personnes interrogées achètent des médicaments uniquement en magasin, contre 78% pour des produits alimentaires. Cependant, pour des produits d’agrément, tels que les produits beauté, mode et décoration, nos compatriotes font tout autant leurs achats en magasins que sur internet. Deuxième résultat : nos concitoyens, et notamment les 18-24 ans, sont en attente de services novateurs qui leur donnent envie d’aller dans un point de vente physique, une envie qui ne passe plus uniquement, comme par le passé, par le produit ou la force de la marque. Les 18-24 ans, par exemple, plébiscitent la présence d’un espace de restauration/café (33 % des 18-24 ans contre 28 % pour la moyenne des Français interrogés), la présence d’un espace de détente, avec canapés et magazines (25 %), l’organisation de cours de cuisine, de loisirs créatifs, etc. (22 %), l’organisation de cours de sports ou la présence d’un espace fitness (17 %), la présence d’un espace de co-working (10 %). « Des résultats qui soulignent l’évolution du retail vers un monde hybride centré sur l’expérience client et celle-ci touche plus particulièrement les jeunes générations », fait remarquer Matthieu Lacroix, Directeur Marketing de Comarch, qui poursuit : « La vague digitale qui secoue actuellement le secteur retail n’a qu’un seul objectif : gagner la fidélité des consommateurs en maximisant l’expérience, quel que soit le point de contact ».

By |2018-04-06T21:45:23+00:00April 6th, 2018|Scoop.it|0 Comments