Monthly Archives: June 2018

Comment Jeff Bezos veut coloniser la Lune

Le patron d'Amazon estime que la colonisation de la Lune sauvera la Terre en permettant de déplacer l'industrie lourde dans l'espace « dans les 100 prochaines années ».« Nous devons retourner sur la Lune, et cette fois pour y rester » : pour Jeff Bezos, la colonisation de notre satellite naturel est un passage obligé pour assurer la survie de la race humaine.Lors d'une conférence sur le développement spatial à Los Angeles vendredi, le fondateur et directeur général d'Amazon a promis de mettre à profit sa start-up Blue Origin pour installer des habitats humains à la surface de la Lune, et ce, même si ses projets échouent à obtenir le soutien financier du gouvernement américain , rapporte le « Wall Street Journal ».Selon lui, cette colonisation est inévitable. Les générations futures ne pourront survivre sur Terre sans s'étendre dans d'autres parties du système solaire. « L'alternative est la stagnation », a-t-il déclaré, argumentant que sans les installations spatiales, la population comme les entreprises devront « cesser de croître » en raison des contraintes environnementales.

By |2018-06-10T14:08:30+00:00June 10th, 2018|Scoop.it|0 Comments

Comment le partage va transformer nos économies

Nous voici donc à un de ces moments clés de l'histoire économique ceux où les destins se font ou se défont. Dans « La révolution du partage » (où lui la voit comme un don), Alexandre Mars, citant un journaliste canadien , rappelle que sur les 75 personnes les plus riches depuis l'an zéro, 14, qui sont d'ailleurs en tête de liste de ce classement, sont nées au même endroit (les Etats-Unis), et au même moment, (entre 1831 et 1840), les Rockefeller, Carnegie, Vanderbilt etc. Vive le chemin de fer, vive l'émergence de Wall Street, à l'époque. Aujourd'hui, vive les plateformes ? « Ce sont les carrefours du XXIème siècle », insiste  Grégoire Sentilhes, patron du fonds d'investissement NextStage . Sur ses treize participations, sept empruntent ces nouvelles voies. Ainsi de « Steel Shed Solutions », une plateforme de vente de bâtiments métalliques en kit peu coûteux et fort prisés en Afrique. L'imagination est partout au pouvoir. Créé par Charlotte de Vilmorin, elle-même handicapée, Wheeliz fait de l'autopartage sur des véhicules équipés pour les personnes en fauteuil roulant. Avec Staybler, Guillaume Luce a créé un Airbnb pour chevaux indiquant aux cavaliers en balade les places libres dans les centres équestres : « Box and breakfast ». Rien à voir naturellement avec la valorisation de plus de 60 milliards d'Uber ou les 60 millions d'utilisateurs de Blablacar. A ce niveau de développement, les entreprises « traditionnelles » savent qu'elles doivent réagir. Celui qui va acheter une télé d'occasion sur Leboncoin n'ira pas chez Darty, le client de Drivy, site de location de voitures entre particuliers, n'ira pas chez Avis ou Europcar. Comme Avis a acheté Zipcar, le champion américain de la location de voitures entre particuliers, Europcar s'est lancé dans l'autopartage avec Ubeequo ou Snappcar. Lorsque chez le loueur la durée moyenne de location est de huit jours, il élargit son offre avec des services à l'heure. Sa présidente, Caroline Parot, insiste sur « la nécessité d'élargir son offre à toutes les solutions de mobilité ». Avec le « drive and share », ses clients peuvent même sous-louer la voiture qu'ils ont louée s'ils ne l'utilisent pas pendant toute la durée de leur location. Ce n'est plus de la charité chrétienne, c'est la multiplication des pains.

By |2018-06-10T14:08:23+00:00June 10th, 2018|Scoop.it|0 Comments

Why Reebok doesn’t rely on data to understand its consumers

As the dust continues to swirl and the impact of GDPR remains unknown for many businesses, Carter-Silk says Reebok is “giving it a bit of time and breathing space to see how things shape out” – and that it will be making sure it puts out high-quality content so consumers don’t feel like it’s a frantic chase to get them to re-subscribe.“The data that you do have becomes more valuable and how you use it becomes even more important,” she says. “I liken it to Neo in The Matrix: you want to be the woman in the red dress, a stand out moment for someone rather than another voice that’s blending in with a load of black suits.”While Reebok might not rely on third-party data, events, brand partnerships and the communities it chooses to engage with play an integral role in the relationship Reebok has with consumers. This is how it brings people into its consumer base – and, crucially, drives sales.“We can speak to our consumer base online and look at their preferences and what they’re interested in but the best way we can validate the product is by getting on the feet of a big community,” she explains. These currently include London running group Midnight Runners, fitness programme Les Mills, Spartan Race, UFC and 15 Reebok CrossFit affiliates across the UK.“Our global and local partners help us to tell that product story directly to consumers. So we have less issue with trying to reach them directly because we have this intermediary trusted point where consumers can access that product from. We are less reliant on that broader brush approach.”But the relationship works both ways, and Carter-Silk says it is less about building Reebok’s own community but rather adding value to the communities that it works with.“It’s our responsibility to let people do what they’re doing anyway but to add value to them.”

By |2018-06-09T08:51:37+00:00June 9th, 2018|Scoop.it|0 Comments

Pour une vraie taxation des Gafa

Pour mieux taxer les géants du Net, il faut partir des profits mondiaux des sociétés et les ventiler entre les Etats.Lors de l'édition 2018 de  l'exposition VivaTech, qui s'est tenue à Paris la semaine dernière, les grands patrons de la Silicon Valley ont pu présenter leurs projets de taxis volants ; le gouvernement a pu louer l'arrivée en France des « business angels » - mais de sujets terrestres comme les impôts, on a peu parlé.Les multinationales de la « tech », on le sait, payent peu d'impôts en France. Pour limiter leur optimisation fiscale, le gouvernement souhaite taxer à hauteur de 3 % le chiffre d'affaires des entreprises du Net. Ce plan est porté à Bruxelles par Pierre Moscovici, et Emmanuel Macron y a réitéré son soutien.Or cet impôt, même s'il venait à se concrétiser (ce qui, à ce stade, est loin d'être sûr, l'Irlande, le Luxembourg et Malte s'y opposant en toute impunité), n'est qu'un cache-misère. La Commission européenne le reconnaît avec franchise : à ses yeux, il ne s'agit que d'une mesure provisoire en attendant une réforme d'envergure. Laquelle est dans les limbes, depuis... 1975.Centres offshoreRécapitulons. Avec la mondialisation financière, les possibilités d'optimisation fiscale ont décuplé pour les grands groupes. Ces derniers enregistrent aujourd'hui des bénéfices faramineux dans une poignée de paradis fiscaux, au premier rang desquels l'Irlande, le Luxembourg, les Pays-Bas, Singapour, Hong Kong et les Bermudes.A l'échelle mondiale, plus de 40 % des profits réalisés par les multinationales sont délocalisés de manière artificielle dans ces centres offshore. Soit environ 600 milliards d'euros de bénéfices qui sont réalisés en France, aux Etats-Unis, ou dans les grands pays émergents, mais se retrouvent comptabilisés et donc imposés (à des taux proches de zéro) dans ces Etats à la fiscalité avantageuse.

By |2018-06-09T08:51:08+00:00June 9th, 2018|Scoop.it|0 Comments

Le storytelling d’un bolide à 600 000 briques

En miniature ou en grandeur nature, les briques de Lego font très bon ménage avec les bolides de Renault Sport, sur les Champs Elysées, pour célébrer la fameuse F1 R.S 17 avec laquelle le constructeur automobile est entré dans la course automobile. Un film d'animation en stop-motion met en valeur ce partenariat.   Dans la continuité de la célébration de ses 40 ans en Formule 1, Renault Sport Formula déploie depuis quelques temps, un partenariat ludique et visuel avec Lego à l’Atelier Renault, sur les Champs Elysées. Au programme : des séries limitées pour les amateurs, des ateliers de construction en Lego pour les plus joueurs (grands ou petits) et une réplique grandeur nature de la F1 R.S 17, réalisée avec 600 000 briques Lego. Une bagatelle ! Une opération événementielle soutenue par un joli film en stop-motion. Conçu par Le Loft de Publicis Conseil, l’agence du constructeur automobile, il raconte l’épopée d’un petit personnage Lego, qui las de toujours finir dernier lors des courses automobiles faites avec d’autres jouets, crée sa propre Formule 1. Avec évidemment à la clef : suspens et sa victoire méritée. Réalisé par Victor Haegelin (production : Wizz, production son : Kouz), il n’est pas sans rappeler l’esprit sympathique et divertissant du film, Toy’s Story.  L’art du storytelling à travers des objets Avec cette nouvelle opération, la marque poursuit la célébration de son engagement dans la F1 qui avait commencé en juillet 2017 en transformant le surnom -The Yellow Teapot- qui lui avait été donné par ses concurrents, à ses débuts en Formule 1, en un superbe objet de design : une théière jaune, également éditée en série limitée. Tournant ainsi à son avantage un quolibet devenu affectueux en un storytelling où légende, sport automobile, bel objet et humour se mêlent. De quoi contribuer là aussi à développer proximité et sympathie avec les fans. 

By |2018-06-09T07:39:21+00:00June 9th, 2018|Scoop.it|0 Comments

Why GDPR is great for SMEs

The problem with using a big stick to beat SMEs out of their complacency is that there has been proportionately much less talk about the tangible business benefits that becoming GDPR-compliant can bring. The real spur for adopting the principles of the regulation isn’t to avoid punishment, but the fact it can make your business more efficient, secure, responsive and customer-focused. Streamlining data“Rather than a costly administrative hurdle, GDPR should be seen as an opportunity for small businesses to get their houses in order and create operational efficiencies,” says Jonathan Wood of security company C2 Cyber. For example, the regulation requires businesses to know precisely what information they hold on people, but once you’ve done the necessary data audit and clean-up, you’ll see other benefits. “We work with a number of online retailers and one company had a CRM [customer relationship management] database of 30 million customers, five million of whom turned out to be deceased. Having cleaned up its database and introduced processes to keep it up-to-date, not only can the company now ensure it is GDPR compliant, it’s also saving a small fortune in direct marketing costs such as printing, design and communications,” says Wood.

By |2018-06-08T17:49:38+00:00June 8th, 2018|Scoop.it|0 Comments

India’s Ecommerce Market Continues to Surge

Retail ecommerce sales in India will climb 31.0% this year to reach $32.70 billion, according to eMarketer’s latest forecast. That growth rate will trail only China and Indonesia in Asia-Pacific.This growth has been enabled in part by the ecommerce market leaders in India—Flipkart, Amazon and Paytm Mall—who have been expanding into new sectors, including grocery. This investment along with India’s rising internet and smartphone use, as well as the country’s young population and expanding middle class, have contributed to a growing number of digital buyers. We expect a quarter of the population will be digital shoppers this year. By 2022, this share will rise to 41.6%.

By |2018-06-08T17:49:30+00:00June 8th, 2018|Scoop.it|0 Comments

L’épicerie remplie de produits dont aucun distributeur ne veut

La nouvelle enseigne « Nous » située près de Rennes vend à prix cassés des articles refusés par la grande distribution. Un concept qui doit faire ses preuves…  Le concept est osé et plutôt dans l’air du temps : vendre à prix cassés des articles refusés par la grande distribution. Inauguré le 4 mai à deux pas d’un Super U dans la commune de Melesse près de Rennes, Nous est un magasin qui propose tous les produits que les supermarchés traditionnels ne veulent pas. Un emballage abimé ou qui présente une erreur d’information, un délai légal de consommation trop court, des petits défauts physiques, un retard de livraison dans la grande surface où il devait être livré, un article remplacé par une nouvelle référence… Tous ces produits se retrouvent dans les rayons de Nous… Imaginée par deux Parisiens, Charles Lottmann et Vincent Justin, cette enseigne est le fruit d’un triste bilan : chaque année, dix millions de tonnes de nourriture sont jetées en France. Près de 10% de la production est écartée des réseaux conventionnels de distribution alors qu’il s’agit de produits parfaitement consommables. Le gaspillage est également responsable de 3% de l’ensemble des émissions carbone dans l’hexagone, un chiffre cinq fois supérieur à celui du trafic aérien intérieur. Face à ce constat, Nous est né.  Une économie mensuelle de 200 euros pour une famille Cet ancien étudiant de l’Essec qui a travaillé dans la finance s’est ensuite spécialisé dans le développement durable en rejoignant les Gueules cassées. « C’est une initiative qui a été lancée pour ne plus jeter tous les fruits et légumes considérés comme mal calibrés par les grandes surfaces », expliquait l’entrepreneur dans un entretien accordé au quotidien régional Ouest France « J’ai beaucoup parlé avec les producteurs, les distributeurs, les fabricants. J’ai dû en rencontrer plus de 500 dans toute la France. Je me suis rendu compte que des millions de produits alimentaires étaient mis à la poubelle alors qu’ils sont bons à la consommation ». Pour autant, l’enseigne qu’il a créée n’est pas une association caritative. Son objectif est clairement de dégager des bénéfices. L’épicerie rachète les articles aux producteurs à 70 % de leur prix initial et les revend en magasin 30 % moins cher qu’en supermarché. Le modèle est gagnant-gagnant-gagnant. Les agriculteurs et les industriels dégagent des recettes sur des articles qui devaient passer à la poubelle. Les consommateurs achètent des produits irréprochables à prix cassés. Une famille de quatre personnes pourrait ainsi économiser près de 200 euros par mois en faisant ses courses chez Nous. Le distributeur compte, lui, dégager des profits en vendant des références dont personne ne veut.  La Bretagne, un choix logique Le choix d’ouvrir le premier magasin près de Rennes n’est pas innocent. « La Bretagne est la première région agricole et agroalimentaire », précise Charles Lottmann « Des études sociologiques démontrent que les Bretons sont particulièrement sensibles au développement durable et à la lutte contre le gaspillage. Melesse est juste à côté de Rennes, c’est une commune qui a des actions fortes pour atteindre zéro déchet. On s’implante près d’autres commerçants car nous sommes complémentaires ».  L’enseigne dépend toutefois de la bonne volonté de ses fournisseurs « C’est vrai qu’il y a beaucoup d’aléas », reconnaît le jeune start-upper dans un entretien accordé au Télégramme. « Ce qui est important pour maintenir l’offre, c’est d’avoir suffisamment de contacts ». L’homme d’affaires en a, pour l’instant, 150. Son ambition est d’inaugurer dans les prochains mois deux autres magasins en Bretagne. A terme, Nous souhaite devenir une franchise dans l’ouest de la France, même s le succès de cette initiative n’est toutefois pas garanti.

By |2018-06-08T17:48:53+00:00June 8th, 2018|Scoop.it|0 Comments

Les consultants indépendants n’ont jamais été aussi nombreux

Longtemps boudés voire dénigrés, le nombre des dits indépendants -freelancers, consultants, experts...-  a progressé de 25% en 15 ans, soit 10 fois plus que la population salariée. Pourquoi, qui sont-ils et comment le vivent-ils ? Réponses avec Bernhard Ney de Comatch qui leur dédie une enquête et une plateforme.  Ils sont partout. Les indépendants n’ont jamais été aussi nombreux sur le marché du travail. Les espaces de coworking se multiplient comme des petits pains à Paris mais aussi en province. L'Insee évalue à 2,8 millions le nombre de personnes qui exercent leur métier de façon indépendante en France. Ils étaient à peine 2,3 millions en 2003. Leur nombre a ainsi progressé de 25% en quinze ans, soit 10 fois plus vite que la population salariée. Ces « freelancers » ont longtemps été perçus dans notre pays comme des travailleurs isolés qui ne parvenaient pas à trouver un emploi fixe. Le « culte » hexagonal autour du CDI laissait peu de place à ces indépendants. Pas assez qualifiés pour décrocher un poste fixe, trop âgés pour trouver un nouvel employeur… Ces clichés ont été longs à s’estomper auprès du grand public. De plus en plus d’employés extrêmement qualifiés choisissent pourtant de laisser derrière eux la sécurité d’un poste bien rémunéré pour « tenter l’aventure » et se lancer à leur propre compte. Les consultants et les experts commencent, eux aussi, à sauter le pas. La société berlinoise Comatch, qui a mis en place une plateforme de mise en relation de ces spécialistes avec les entreprises, profite à plein de cette évolution profonde du marché du travail. Son directeur pour la France, Bernhard Ney, explique à INfluencia quels sont les profils et les motivations de ces consultants indépendants.

By |2018-06-08T17:48:28+00:00June 8th, 2018|Scoop.it|0 Comments

Tesco on rebuilding trust and why people need brands more than ever

From overestimating its profits by more than £250m and short-changing suppliers, to inadvertently selling horse meat and a hygiene scandal at one of its chicken suppliers, Tesco has often found itself hitting the headlines for all the wrong reasons in recent years.Despite this, it remains the UK’s largest supermarket with a 28% market share, according to Kantar Worldpanel figures. And since Dave Lewis took over as CEO in 2014 – when its YouGov BrandIndex score (based on a combination of metrics including quality, value and recommendation) had plummeted to an all-time low of almost zero – perceptions of the supermarket have been on a steady upwards trajectory. It now has a score of 23.6, although it is still behind all of its major competitors.Consolidation; changing consumer behaviours; the threat of Aldi, Lidl and now Amazon; as well as inflation and the proposed merger between Sainsbury’s and Asda, are all making the grocery sector increasingly competitive and hard to succeed in.One thing, however, has remained consistent since Bellini started her first job in the marketing industry at JWT in the 1980s. People still need brands.“I genuinely feel while everything is changing, nothing much is changing at the same time,” she tells Marketing Week in her first major interview since taking on the role. “What fundamentally ties people with brands is even stronger today. People need brands; we are surrounded by them all the time, every day. Branding is important because it helps people navigate.”

By |2018-06-08T17:47:55+00:00June 8th, 2018|Scoop.it|0 Comments