Ions piégés, photons intriqués, circuits supraconducteurs, isotopes de silicium, fermions de Majorana… Les voies technologiques que les scientifiques explorent pour concevoir le premier ordinateur quantique sont multiples. Mais personne ne sait quelle est réellement la bonne approche.
En mars dernier, Google a marqué les esprits en présentant Bristlecone, un processeur quantique avec 72 qubits. Personne n’a fait mieux à ce jour, c’est un record. Mais quand on entend parler les experts du géant du web, le sentiment de fierté auquel on pourrait s’attendre reste très limité. Et pour cause : le domaine de l’informatique quantique reste encore largement inexploré et les défis techniques sont gigantesques. « On est un peu comme aux débuts des microprocesseurs, lorsqu’on fabriquait les premières puces sans réellement savoir comment elles allaient se comporter. On a encore beaucoup à apprendre », confie Kevin Kissell, directeur technique cloud chez Google, à l’occasion du Forum Teratec. « L’informatique quantique est une approche radicalement différente et on est seulement au début du début », souligne de son côté Bob Sorensen, analyste spécialisé en informatique quantique chez Hyperion Research, un cabinet qui réalise des études de marché.
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