Entre 2014 et 2018, Facebook a ainsi largement misé sur  les drones solaires Aquila , qui n’ont finalement pas convaincu. Mais le géant n’a pas voulu choisir entre les différentes technologies. Comme le révèle Wired, Facebook a discuté de son projet de satellites avec la FCC dès 2016. Tout en avançant masqué : l’entreprise qui réalisera le projet est officiellement « PointView Tech LLC ». En réalité, une filiale du géant américain.

Les satellites pour connecter le monde, un secteur surchargé

Avec ce passage aux satellites, Facebook rejoint un secteur déjà surchargé.  SpaceX, OneWeb, LeoSat, Inmarsat, IridiumNext ou encore  Virgin Orbit… tous sont à des stades plus ou moins avancés pour constituer chacun une constellation de plusieurs centaines de satellites en orbite basse.

Le fait d’être plus proche de la Terre devrait permettre d’assurer une connexion Internet très rapide (100 gigabits/seconde), 10 fois plus que les satellites géostationnaires actuels. Cependant, le fait d’être en orbite rapprochée demande de gros investissements en termes d’infrastructures (antennes relais au sol, équipement des satellites) ainsi que pour construire et lancer des centaines, voire un millier de satellites.

Pour l’heure, SpaceX et OneWeb semblent les plus avancés, mais tout reste à faire dans un secteur qui devra prouver sa rentabilité. La solution pourrait également se trouver dans d’autres moyens, comme les ballons. Une solution mise en avant par Alphabet et  son projet Loon.

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