Monthly Archives: July 2018

UP Magazine – Le dérèglement du Jet Stream multiplie les canicules dans le monde

Nous savions que le Gulf Stream, ce courant océanique qui joue un rôle majeur dans le climat mondial, était en train de se dérégler. Les scientifiques s’accordent aujourd’hui à dire qu’un autre courant, situé cette fois dans les airs, à une quinzaine de kilomètres d’altitude, le Jet Stream, était lui aussi en train de se dérégler à cause du changement climatique. Il serait responsable des canicules de plus en plus fortes et durables que nous subissons. Dans un article récent nous avions expliqué comment les scientifiques avaient acquis la certitude que le Gulf Stream, ce courant océanique qui régule les températures mondiales et notamment celles de l’hémisphère nord, était en train de se dérégler.  Son affaiblissement pourrait avoir des conséquences extrêmement graves sur le climat du globe en général et de nos régions en particulier.Un long fleuve pas toujours tranquilleLes scientifiques du climat sont aujourd’hui préoccupés par un autre courant, aérien celui-ci, qui influence au quotidien la météo, en interférant sur les fronts d’air froid et chaud qui modèlent les dépressions ou les anticyclones. Ce courant d’air se situe, dans notre atmosphère, entre la troposphère dont la température décroît avec l’altitude, d’une part, et la stratosphère où la température croît avec l’altitude, d’autre part. Il prend la forme d’un fleuve d’air, long de plusieurs milliers de kilomètres mais large de quelques centaines seulement et épais d’à peine quelques kilomètres. Ce courant se situe à une quinzaine de kilomètres d’altitude et prend le nom de Jet Stream en raison de la vitesse de son courant. En effet, les vents qui y circulent d’ouest en est peuvent atteindre la vitesse de 360 km/h. Une des caractéristiques du Jet Stream est sa forme méandreuse. Comme un long fleuve tout sauf tranquille, il ceinture la planète, mais la position de ses ondulations, tout comme sa vitesse, peuvent varier de façon significative. Ce courant forme une barrière entre les masses d’air chaud qui viennent des tropiques et les masses froides venues de l’Arctique. Les différences de températures entre ces deux masses d’air accélèrent ou ralentissent la vitesse du Jet Stream.

By |2018-07-09T21:44:21+00:00July 9th, 2018|Scoop.it|0 Comments

How L’Oréal drives marketing effectiveness and media neutrality

L’Oréal has developed a tool, dubbed cockpit, that measures the ROI and productivity of its digital media investments so it can see what is working in real time and make decisions on where to spend.The tool, developed with cloud business Domo, allows every marketer, product manager and media owner at L’Oréal to have a “clear view on what’s working and what’s not working”, according to chief digital officer Lubomira Rochet. It tracks more than 20,000 data sources in real time to view performance across digital media – from its own website to Instagram or YouTube – using metrics such as share of voice and performance measures including fraud, viewability, CPM and CPC.The decision to build the tool came about because as digital marketing becomes “more complex”, L’Oréal wanted quick ways to experiment and test campaigns and the capability to scale what works. That way, L’Oréal avoids the mistake of giving its marketers targets for how much they should invest in certain channels, instead allowing them to invest in areas that offer the most ROI.“We have many debates in the industry on ‘is digital advertising working?’ What we see is that you don’t have one answer to that; you really have to start from your local consumer behaviour, your category footprint and build the strategy from the ground up and not the other way round,” she says, speaking to Marketing Week during Cannes Lions.Cockpit has led to changes in how L’Oréal invests because it has done away with “preconceived ideas”. For example, in skincare L’Oréal has tested its media execution at scale across countries to see the impact of investing more in certain search terms and less in others.Through these hundreds of experiments, L’Oréal has developed a playbook so it knows what works and what doesn’t in each category and country. That means that in make-up, for instance, L’Oréal invests more in social and digital, while skincare is more about search and haircare relies on traditional media.“If you start by saying, ‘you should be investing 40% of your media in digital’, it makes no sense. There are countries where TV is still very dominant, but in some other areas of the world where everybody has leapfrogged to video and social you invest 70% of media there. That’s why having a decentralised model like we do in L’Oréal is very helpful,” she adds.

By |2018-07-09T21:03:59+00:00July 9th, 2018|Scoop.it|0 Comments

Placer le consommateur au centre

Impressionnant : en 2000, Kmart était le troisième plus important retailer aux Etats-Unis avec des ventes s’élevant à 36 Md$. En 2014, ses revenus de vente chutent des deux tiers et en 2017 de 72% à 10Md$. De 2200 magasins en 2000, son parc est passé à 900 en 2017. Dans le même temps, les ventes an- nuelles d’Amazon atteignaient 83 Md$ en 2014 contre 2,8 Md$ en 2000*. Et que dire de la faillite de Toys’r’Us ? Une réponse s’impose : les circuits de distribution classiques sont en pleine transformation. Le retailer comme passage obligé et lien entre d’un côté les marques (via les centrales d’achat) et de l’autre, les consommateurs (via les points de vente) n’est plus la seule solution. De nombreuses marques sont entrées de plain pied dans l’ère du DtoC (Direct to Consumer) avec des pionniers : Nike, Lego, Adidas, Disney, ou encore dans l’agro-alimentaire Maille, Lindt, M&M’s. Quant aux retailers, pour rester dans la course, ils doivent, eux aussi, évoluer et se transformer en lieux de vie, d’expériences et d’émotions. L’explosion du e-commerce et l’avènement des médias propriétaires, l’émergence des plateformes de vente en ligne, multipliant les passages en direct entre les marques et les consommateurs ont permis, du même coup, au consommateur de prendre le pouvoir. En lui donnant un accès simplifié aux marques, le Direct to Consumer lui donne la possibilité d’être plus exigeant vis-à-vis d’elles et de leur imposer de s’adapter à leurs attentes et à leurs nouveaux comportements.  Quel pouvoir pour les marques ? Plus que jamais, comprendre les attentes et les préoccupations des consommateurs doit être au cœur des stratégies des marques et des enseignes afin d’adapter en permanence leurs offres, leurs actions et leur communication. Une étude commanditée par Adrexo en partenariat avec LSA et réalisée en septembre 2017 par Infopro Digital révèle que 78% des Français répondent positivement quand on leur demande s'ils ont confiance dans les marques. Mais sur ces 78%, 65% se disent seulement « plutôt confiants ». Donc oui, ils ont globalement confiance, mais la granularité des résultats montre qu'elle est en réalité très relative.

By |2018-07-09T21:03:23+00:00July 9th, 2018|Scoop.it|0 Comments

Pourquoi les femmes chauffeurs d’Uber gagnent moins que les hommes

1 L'heure et le lieuPremière raison : l'heure et le lieu de la course. Les femmes travaillent moins souvent la nuit, mais bien plus le samedi et le dimanche. Vraisemblablement, suggère l'étude, pour des questions de contraintes plus fortes dans leur emploi du temps (les enfants ? Un autre travail ?), de sécurité, et aussi pour éviter de prendre des passagers ivres.Seulement, comme elles habitent davantage dans des quartiers à forte criminalité, et comme il vaut mieux ne pas trop s'écarter de chez elles si elles ne veulent pas trop dépenser en essence, elles se retrouvent dans des zones où la sécurité est moindre. Des endroits aussi où il y a moins d'hommes, et où le pouvoir d'achat est plus faible, donc avec moins de demandes.2 L'expérienceDeuxième raison : l'expérience. Pour tirer le maximum de profits d'une course, il faut bien connaître l'algorithme, pas forcément sur un plan technique (connaître la formule ne suffit pas), mais d'une manière empirique. Savoir quelle course accepter ou refuser pour avoir le meilleur rapport entre le temps investi pour se rendre sur le lieu où se trouve le client (temps qui n'est pas rémunéré) et le prix proposé nécessite une bonne dose d'expérience. L'expérience permet aussi de mieux prévoir si une autre course sera proposée rapidement après en avoir rejeté une.Or les hommes passent en moyenne 50 % de temps en plus par semaine à travailler avec l'application. « Avec les données d'Uber [...] nous pouvons mesurer l'expérience des conducteurs (le nombre de courses précédemment effectuées) avec une haute précision », expliquent les auteurs.D'autre part, les femmes ont généralement rejoint la plate-forme depuis moins de deux ans, contrairement à nombre de leurs  confrères masculins . « Les conducteurs continuent à acquérir de l'expérience au moins jusqu'à 2.500 trajets. [Ils] gagnent alors 3 dollars de plus par heure (plus de 10 %) par rapport à un chauffeur qui n'a pas encore effectué 500 courses. » L'étude souligne aussi que les hommes et les femmes apprennent à la même vitesse.3 La vitesse de conduiteTroisième raison : la vitesse de conduite. « Nous constatons que les hommes roulent 2,2 % plus vite que les femmes. » Et comme l'algorithme d'Uber prévoit une sorte de prime à la rapidité, ces dernières en bénéficient moins. Elles mettent un peu plus de temps à prendre les clients également, ce qui affecte leurs revenus.

By |2018-07-09T21:03:03+00:00July 9th, 2018|Scoop.it|0 Comments

Kim Dotcom va pouvoir être extradé vers les Etats-Unis

La justice néo-zélandaise a confirmé que le fondateur de Megaupload.com pouvait être remis aux autorités américaines, qui l'accusent de piratage massif.La justice américaine n'a jamais été aussi proche d'avoir Kim Dotcom entre ses mains. Jeudi, une Cour d'appel de Nouvelle-Zélande a confirmé que le flamboyant fondateur allemand  du site de téléchargement Megaupload.com pouvait être extradé vers les Etats-Unis, où il est accusé de piratage massif sur internet et risque jusqu'à 20 ans de prison.« Les preuves fournies par les Etats-Unis montrent clairement à première vue que les appelants (dont Kim Dotcom) ont conspiré et ont violé délibérément les droits d'auteur à grande échelle pour des gains commerciaux », indique la Cour dans un communiqué.Mais Kim Dotcom n'a pas l'intention de se laisser faire et à rapidement annoncé son intention d'interjeter l'appel devant la Cour suprême. « Le jugement de la Cour d'appel s'est fait dans le déni total de la loi sur le droit d'auteur. Par conséquent, il a la même valeur que du papier toilette », a-t-il fustigé sur Twitter.

By |2018-07-09T21:02:33+00:00July 9th, 2018|Scoop.it|0 Comments

Coca-Cola Expands Reverse Vending Machines for Recycling

Attendees can stop by two recycling stations at the games to deposit PET bottles or aluminum cans. Each recycled package triggers a $.05 donation to Special Olympics Washington through the Coca-Cola Give platform. Participants will be prompted to text “give” to 2653 to learn about additional opportunities to support their local communities.The pilot with bottling partner Swire Coca-Cola USA supports Swire’s sustainability efforts and Coca-Cola’s “World Without Waste” vision to collect and recycle the equivalent of every bottle or can it sells globally by 2030.Coca-Cola CEO James Quincey in January discussed the company’s global plan to recycle the plastic equivalent of every bottle—to the tune of 120 billion bottles—they put out into the world.Beyond the Special Olympic Games in Seattle, Coca-Cola North America is planning to place the experiential reverse vending machines in retail locations and at upcoming events such as music festivals, where fans could recycle to score perks like VIP upgrades.The music festival circuit is a proven way to spread the message; in 2014 Coca-Cola European Partners showed how its Happiness Recycled tour engaged music-lovers at Europe’s summer festivals, part of a six-year activation that concluded in 2015.Now Coca-Cola North America is picking up the (recycled) baton in Seattle and beyond. “We want to show the athletes and their families, friends and fans how rewarding recycling and sustainability efforts can be for the broader community,” said Nicole Smith, sustainability manager, customer collaborations, Coca-Cola North America.“Being able to connect the Recycle and Give RVM was a huge win in connecting recycling with rewarding important causes like Special Olympics. This is our first (North America) pilot, but we are in discussions with some key customers on ways we can bring this to life in other spaces.”

By |2018-07-09T21:02:04+00:00July 9th, 2018|Scoop.it|0 Comments

Face à Apple, Amazon relance la course aux 1.000 milliards de capitalisation

L'écart de valeur boursière entre Apple et Amazon n'avait jamais été aussi faible. Les deux valeurs sont en lice pour atteindre la barre des 1.000 milliards de dollars en Bourse.La question agite les analystes depuis quelques mois ; qui d'Amazon, de Google, de Microsoft ou d'Apple, quatre des plus grandes valeurs du monde, atteindra la première la  barre symbolique des 1.000 milliards de dollars de capitalisation.Il y a un mois, la réponse semblait évidente. Avec une capitalisation de 953 milliards de dollars, Apple semblait bien parti pour être la première. Las, depuis son record du 6 juin, le titre a perdu 5,19 %, soit près de 50 milliards de dollars en Bourse. Dans le même temps, Amazon est resté quasi stable, à 821 milliards de dollars.

By |2018-07-09T21:01:47+00:00July 9th, 2018|Scoop.it|0 Comments

Droits d’auteur : les GAFA gagnent le match aller au Parlement européen

Soumis à un intense lobbying, le Parlement européen a rejeté en l'état le projet de réforme des droits d'auteur à l'ère numérique. Les éditeurs et les auteurs déplorent une occasion manquée. Le texte reviendra en septembre pour un débat à quitte ou double.Deux ans après son lancement, le haletant feuilleton de la réforme européenne du droit d'auteur à l'ère numérique aura donc une saison trois. Pour un final plus que jamais incertain. Jeudi, dans un climat électrique, les députés européens réunis en plénière à Strasbourg ont rejeté (318 voix contre, 278 pour, 31 abstentions) les compromis adoptés mi-juin en commission juridique.Cela signifie que le texte devra y revenir sur la table, a priori en septembre, pour un nouvel examen en plénière, cette fois-ci ouvert aux amendements. Ce sera l'heure de vérité. Soit un compromis est trouvé sur un texte amendé et les négociations finales pourront alors débuter avec le Conseil, qui réunit les Etats membres de l'UE, et la Commission, à l'origine du projet. Soit aucun compromis n'est trouvé : le projet sera alors abandonné ou renvoyé en commission juridique... ce qui ne laissera pas le temps de le boucler avant la fin de la mandature.« Munich culturel »C'est un coup dur pour les créateurs, les artistes et les éditeurs de presse, ardents défenseurs de ce texte visant à rééquilibrer le partage des profits que tirent les acteurs du net de l'utilisation de leurs oeuvres. Mais le désormais fameux article 11 (qui crée  un « droit voisin » pour la presse devant l'aider à être rémunérée pour la réutilisation en ligne de sa production) et le tout autant controversé article 13 (qui impose aux YouTube, Facebook et autres de contrôler les contenus mis en ligne) ont été jugés excessifs et liberticides par une majorité des parlementaires. « Il y a consensus sur l'objectif mais controverse sur les outils », a résumé la britannique Catherine Stilher (S & D, socialiste) juste avant le vote.C'est en partie le résultat du «  lobbying des GAFA d'une rare intensité et violence » que dénoncent de nombreux eurodéputés, bombardés de mails suite aux virulentes campagnes en ligne pour « sauver l'Internet libre ». « Ils ont même contacté les enfants de certains ! », a déploré l'Allemand Axel Voss (PPE, droite), rapporteur du texte et lui-même victime de menaces de mort.Dans les couloirs du Parlement, beaucoup ragent contre une « campagne de désinformation massive » sur la portée réelle du texte. « Le Parlement s'est couché devant la propagande des GAFA. C'est un « Munich culturel » », s'est emporté sur Twitter le Français Jean-Marie Cavada (ADLE, centriste).

By |2018-07-09T21:01:37+00:00July 9th, 2018|Scoop.it|0 Comments

L’industrie cosmétique change de paradigme

L'industrie cosmétique était depuis longtemps l'apanage de grands groupes, aujourd'hui à l'ère de la proximité et de la transparence, les petites marques lancées par des influenceuses dont on peut suivre la vie entière sur les réseaux sociaux semblent devenir le standard de réussite de la catégorie. Les industries de la mode et de la beauté ont pendant longtemps opéré en totale symbiose. Les grands groupes comme L'Oréal, Estée Lauder et Coty opèrent, en partie, sous forme de licence acquérant une partie du facteur cool inhérent à l'industrie de la mode et permettant aux marques de booster leur rentabilité. Mais aujourd'hui, Internet, les réseaux sociaux et par conséquent les influenceurs bouleversent le fonctionnement du monde de la beauté. On se rappelle du lancement du premier parfum de Kim Kardashian (KKW) sold out en quelques heures sans que personne n'ait pu savoir ce qu'il sentait.  L'industrie cosmétique est aujourd'hui face à un changement de paradigme. Les grands groupes voient arriver de jeunes marques ayant un millennials mindset comme Glossier qui séduisent par leur esprit fédérateur de communauté. Mais également des marques créées par des influenceurs chéris par les génération Y et Z, gages, selon eux, d’authenticité malgré les récents scandales de fake followers. Focus sur ces marques qui bousculent l’industrie cosmétique.

By |2018-07-09T20:27:18+00:00July 9th, 2018|Scoop.it|0 Comments

Les télévisions européennes bientôt écrasées par le rouleau compresseur Netflix

La banque Morgan Stanley prédit un avenir morose aux chaînes traditionnelles alors que les services de vidéos en ligne se renforcent.Netflix est en train d'avaler la télévision. Le géant de la vidéo n'est pas seul. D'autres ogres mondialisés, Amazon, YouTube et demain Apple, font aussi preuve d'un appétit féroce. Conséquence: les chaînes de TV européennes doivent se préparer à vivre des lendemains qui déchantent, juge la banque Morgan Stanley.La publication d'une note peu optimiste sur l'avenir du secteur a déjà fait des vagues et chahuté le cours de Bourse de plusieurs groupes audiovisuels. En fin de semaine dernière, le prix de l'action de M6 cédait 3,49 % à 17,13 euros. Même scénario en Allemagne et en Italie, où ProSiebenSat1 chutait de 6,34 % à 21,73 euros et Mediaset trébuchait de 5,32 % à 2,74 euros. Lundi, le cours de TF1 perdait à son tour 3 % .

By |2018-07-09T20:13:25+00:00July 9th, 2018|Scoop.it|0 Comments